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Le livre de Dominique Daguet est rétif à la mise en genre. Mais, tout compte fait, cela importe peu. Ce qui compte, c'est la voix, c'est la passion qui emporte ce livre. Irrémédiablement, l'auteur fait penser à Bernanos tant la foi qui l'anime est une foi " singulière " à plus d'un sens du terme. On comprend que ce livre ne peut appartenir à aucun genre admis, qu' "il va devant ", non comme bon lui semble, mais emporté par une nécessaire et inhabituelle fougue dans laquelle la véhémence fait place à l'admiration. Fruit d'un travail énorme, plus qu'une ?uvre de réhabilitation du Saint Suaire, " Le Linceul " est le livre d'un esprit en marche, un esprit " qui ne butte pas sur une difficulté mais s'extasie sur une merveille ". Dès lors, cet esprit ne se plie pas aux méthodes des " spécialistes " de tous ordres, il préfère cette liberté capable de retourner l'apparence de l'image afin d'aller à l'essentiel : montrer ce que l'image cache, " recouvre ", montrer ce passage qu'elle ouvre en son mouvement. Dominique Daguet redonne ainsi à ce Linceul sa force de " nature " : il ne s'agit plus ici d'une icône, mais bien plus de cette relation infinie qu'une telle représentation engage, de cette relation absolue que ce Linceul " dévoile " et que le lyrisme de l'auteur permet de toucher en cet acte de piété filiale.
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