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Glioblastoma --- Glioblastoma --- immunology. --- therapy.

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Introduction : Au sein d’une fonction Soins d’Urgences Spécialisés (S.U.S), les infirmiers et les
médecins sont deux disciplines destinées à travailler conjointement, dans le cadre de prises
en charge dites « complexes ». Outre l’absence de liens pendant leurs formations initiales
respectives, l’axe donné à leur enseignement a toujours été centré sur les connaissances et
les compétences dites « techniques ». Or, il a été prouvé que le facteur humain ainsi que les
compétences non-techniques (CNT) sont déterminants pour la qualité et la sécurité des soins.
La simulation haute-fidélité est démontrée comme un outil de choix pour permettre
d’acquérir ou d’améliorer les compétences.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude quantitative pré-expérimentale, de type pré-post,
sur base d’une méthode d’échantillonnage non-probabiliste volontaire au sein de l’équipe
médico-infirmière de la fonction S.U.S du CHRH. Les données sont collectées sur base
d’observations de prises en charge de cas au sein des salles de déchocage via une grille validée
d’évaluation des CNT. L’intervention repose sur une formation en simulation haute-fidélité
type « ALS ». Deux objectifs sont visés au terme de cette étude : l’existence d’un lien entre le
renforcement des CNT et l’amélioration de la qualité non-technique des prises en charge ainsi
que la mesure de l’influence du sentiment d’auto-efficacité.
Résultats : Un total de 19 prises en charge a été observé pendant les deux périodes.
L’intervention permet d’améliorer globalement les compétences non-techniques (p=0.0004)
et le sentiment d’auto-efficacité (p=0.0002). Sur six items de compétences non-techniques,
trois sont revenues significatives (la communication, le leadership et la conscience de la
situation).
Conclusion : Un changement de comportement et un transfert dans la pratique ont été
observés. Les résultats ont démontré que la simulation améliore de manière significative les
compétences non-techniques sur le terrain. Une étude de plus grande envergure doit être
menée afin d’amener plus de puissance et généraliser les résultats obtenus.

Simulation --- Compétences non-techniques --- Evaluation --- Médecine d’urgence --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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Introduction : Depuis la publication de The Institute Of Medicine (IOM) « To Err Is Human : Building a Safer Health System»,(3) la déclaration d’incident est vue comme un facteur important dans l’amélioration de la sécurité des patients. Selon un récent rapport en Belgique, seulement 40,6% du personnel déclarent ces incidents.(15) La littérature identifie plusieurs freins et incitants au reporting. L’objectif de cette étude est de comprendre lesquels de ces incitants et freins influencent le plus le taux de reporting dans les services de soins intensifs Liégeois.
Matériels et méthodes : Pour atteindre le présent objectif, une étude observationnelle transversale prospective a été menée. Un questionnaire version papier a été distribué auprès du personnel des soins intensifs de trois hôpitaux liégeois. Ce questionnaire reprenait l’analyse de variables sociodémographiques, professionnelles et liées aux habitudes de reporting. Les variables étudiées ont été transposées sous forme de score pour chaque frein ou incitant au reporting d’erreur afin d’être confrontées à l’efficacité de reporting.
Résultats : Au total, 71 participants ont été inclus dans l’étude. La présence d’un feedback
(p = 0,04), des connaissances suffisantes sur la procédure de reporting (p = 0,03) et un accès aisé et du temps suffisant pour remplir la déclaration d’erreur (p = 0,02) sont trois facteurs qui améliorent significativement l’efficacité de reporting. Les autres facteurs identifiés dans la littérature ne semblent pas avoir d’effet significatif dans la population étudiée ici. Les facteurs qui pourraient influencer l’efficacité de reporting sont donc principalement organisationnels et managériaux.
Conclusion : Les facteurs à modifier pour augmenter la déclaration d’erreur sont au final plus simples que ce qui pourrait être imaginé. Pour améliorer la sécurité des patients, ne serait-il pas intéressant de se concentrer aussi sur ce qui se passe bien ?

déclaration d'incident --- sécurité des patients --- soins intensifs --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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L’adaptation du nouveau-né à la vie extra-utérine représente un phénomène complexe, pouvant conduire, dans de rares cas, à la réalisation de manœuvres de réanimation. Ceci nécessite du personnel infirmier et des sages-femmes de première ligne compétents. La simulation in situ représente une approche de formations qui se caractérise par des mises en situation dans les locaux de travail habituel et avec l’équipe de travail réelle. 
Dans le cadre de cette étude, le but a été de mesurer l’impact de la simulation in situ en réanimation néonatale sur le sentiment d’auto-efficacité et les compétences des sages-femmes et des infirmières de pédiatrie/néonatalogie.
L’étude de type pré-expérimentale a été réalisée auprès de 20 infirmières et sages-femmes du service de pédiatrie/néonatalogie et de la maternité de l’hôpital St. Nicolas d’Eupen qui ont été amené à suivre une formation utilisant la simulation in situ en réanimation néonatale. Des questionnaires ont permis de mesurer l’impact sur les connaissances et le sentiment d’auto-efficacité avant, juste après et 2 mois après la formation. Des enregistrements vidéo ont permis de mesurer l’évolution des compétences techniques entre le premier et le deuxième scénario de simulation in situ. D’autres paramètres comme des facteurs socio-démographiques, la satisfaction et l’impact de la simulation in situ sur les facteurs organisationnels du service ont été mesurés. 
L’étude a mis en évidence une amélioration significative des connaissances, du sentiment d’auto-efficacité et des compétences techniques par l’utilisation d’une formation par simulation in situ en réanimation néonatale chez les infirmières et sages-femmes de l’hôpital St. Nicolas d’Eupen. Une diminution significative des connaissances et du sentiment d’auto-efficacité est toutefois observée 2 mois après la formation par simulation in situ, néanmoins les scores restent plus élevés qu’avant la formation. The adaptation of the new born infant to extra-uterine life is a complex phenomenon, which may in rare cases lead to the use of resuscitation manoeuvres. This requires competent frontline nurses and midwives to realise such actions. In situ simulation is a training approach which is characterised by scenarios that take place in the real hospital workplaces where participants usually work. 
In this study, the aim was to measure the impact of in situ simulations in neonatal resuscitation on the self-efficacy feelings and on skills for midwives and nurses from the paediatric/neonatal unit.
The pre-experimental study involved 20 nurses and midwives from the paediatric/neonatal unit and the maternity unit from the St. Nicolas hospital of Eupen who had followed a training using in situ simulations. Surveys were used to measure the impact on self-efficacy feelings and knowledge before, just after and two months after the training. Video recordings allowed to measure the evolution of technical skills between the first and second in situ simulation scenarios. Other parameters such as socio-demographic factors, the satisfaction and the impact of in situ simulations on unit organisational factors were measured. 
The study found evidence of improved knowledge, self-efficacy feelings and technical skills using in situ simulations in neonatal resuscitation for nurses and midwives from the St. Nicolas hospital of Eupen. However, a significant decrease in knowledge and self-efficacy feelings was observed two months after the in situ simulation training, nevertheless the scores remain higher than before the training.

Réanimation néonatale --- Simulation in situ --- Sentiment d’auto-efficacité --- Compétences techniques --- Connaissances --- Neonatal resuscitation --- In situ simulation --- Self-efficacy feelings --- Technical skills --- Knowledge --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé

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Introduction : La qualité des soins et la sécurité du patient ont été décrites comme des enjeux majeurs dans le monde de la santé. Les compétences non techniques sont régulièrement identifiées comme faisant défaut lors de la retranscription des faits qui ont mené à des évènements indésirables liés aux soins. Dans cet ensemble, c’est la conscience situationnelle qui a été sélectionnée comme sujet principal de l’étude. Après une revue de la littérature, l’échelle SAGAT est admise comme le gold standard pour l’évaluation de cette capacité. Parmi les différentes solutions mises en évidence, le TeamSTEPPS est un programme développé dans le but d’optimiser les facteurs non techniques. L’objectif de l’étude est donc d’améliorer la conscience situationnelle, sous le postulat que cela améliorera la performance des soignants lorsqu’ils font face à une situation aigue.
Matériel et méthodes : 30 individus travaillant dans le service des soins intensifs sur le site de Mont-Godinne du CHU UCL Namur sont sélectionnés. Ils constituent 10 groupes, composés chacun d’un médecin et de 2 infirmiers. La moitié des équipes subissent l’intervention, une mini-session de cours issu du programme TeamSTEPPS, sur le module spécifique de monitorage de la situation. Les 5 autres groupes ne reçoivent quant à eux pas d’intervention. La conscience situationnelle de chaque individu est évaluée grâce à des échelles SAGAT. Celles-ci sont administrées lors de séances de simulation avant et après l’intervention. Les scores sont ensuite analysés et comparés sur le plan statistique.
Résultats : Les équipes qui ont suivi la mini session de cours augmentent leurs niveaux de conscience situationnelle en moyenne de 5%, en comparaison aux groupes n’ayant pas subi l’intervention. Les valeurs ne sont toutefois pas statistiquement significatives (P = 0,2). Les modèles de régression linéaires dévoilent des résultats similaires (simple, beta = 6,3%, P = 0,2 ; multiple, beta = 8,4%, P = 0,3).
Conclusion : Le TeamSTEPPS semble améliorer le niveau de conscience situationnelle des individus ayant suivi le programme. Toutefois, les valeurs décelées ne permettent pas d’affirmer de certitudes sur le plan statistique, et donc scientifique. Des études supplémentaires, multicentriques et avec des échantillons plus importants sont nécessaires. Introduction : Quality of care and patient safety have been described as major issues in the healthcare world. Non-technical skills are regularly identified as lacking in the transcription of events leading to adverse events in healthcare. In this context, situational awareness was selected as the main focus of the study. After a review of the literature, the SAGAT scale was accepted as the gold standard for assessing this ability. Among the various solutions identified, TeamSTEPPS is a program developed to optimize non-technical factors. The aim of the study is therefore to improve situational awareness, on the assumption that this will improve caregivers' performance when faced with an acute situation.
Materials and methods : 30 individuals working in the intensive care unit at the Mont-Godinne site of CHU UCL Namur were selected. They form 10 groups, each comprising a doctor and 2 nurses. Half of the teams undergo the intervention, a mini-course from the TeamSTEPPS program, on the specific situation monitoring module. The other 5 groups receive no intervention. Each individual's situational awareness is assessed using SAGAT scales. These are administered during simulation sessions before and after the intervention. Scores are then analyzed and statistically compared.
Results : Teams who attended the mini-course increased their levels of situational awareness by an average of 5%, compared with groups who did not undergo the intervention. However, the values were not statistically significant (P = 0.2). Linear regression models revealed similar results (simple, beta = 6.3%, P = 0.2; multiple, beta = 8.4%, P = 0.3).
Conclusion : TeamSTEPPS appears to improve the level of situational awareness of individuals who have completed the program. However, the values detected do not allow us to assert statistical, and therefore scientific, certainties. Further multi-center studies with larger sample sizes are required.

conscience situationnelle --- TeamSTEPPS --- médecins --- infirmiers --- soins de réanimation --- situational awareness --- TeamSTEPPS --- physicians --- nurses --- critical care --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé