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Dissertation
Cinématique de glissements de terrain et prédiction de leur réactivation : approche probabiliste dans la région d'Oudenaarde
Authors: ---
Year: 2006 Publisher: [S.l.]: [chez l'auteur],

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Abstract


Dissertation
Cinématique de glissements de terrain et prédiction de leur réactivation : approche probabiliste dans la région d'Oudenaarde : annexes
Authors: ---
Year: 2006 Publisher: [S.l.]: [chez l'auteur],

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Dissertation
El Nino et l'oscillation australe : état de la question par analyse bibliographique

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Dissertation
El Nino et l'oscillation australe : état de la question par analyse bibliographique

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Dissertation
Travail de fin d'études
Authors: --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

L’érosion est l’une d’importantes dégradations des sols à l’est de la RD Congo et à Kabare en particulier. La compréhension des connaissances locales est l’une des clés de réussite de toute planification et mise en oeuvre d’activité de développement en milieu rural. Ce travail est mené afin d’évaluer les connaissances paysannes sur les pratiques de conservation du sol et leur efficacité à réduire les pertes en terre dans les petites exploitations du nord de Kabare. Les enquêtes sur terrains auprès de 257 agriculteurs choisis aléatoirement, couplées aux essais au champ ont été utilisés. L’enquête a consisté à caractériser les exploitations, à inventorier les techniques de conservations des sols pratiquées ainsi que les limites de leur utilisation, l’essai consistait à évaluer l’efficacité de 3 de techniques : les haies vives, les billons et le système de culture. L’érosion est observée dans plus de trois quarts (76%) des exploitations ; observation dépendant du taux d’utilisation des techniques parmi les six inventoriés, de la position des champs le long de la pente, de l’intégration de l’élevage dans l’agriculture, du niveau économique de l’exploitant et de son activité génératrice de revenu. L’appartenance à une association paysanne, l’apport des ONG constituent les principales sources d’informations sur les TLA. La croissance et le rendement des cultures ne sont influencés que par le système de culture et la saison. Le haricot a présenté un rendement en graines de 830 kg/ha en monoculture et 480 kg/ha en association ; et le manioc : 12,6 t/ha en monoculture et 7,7 t/ha en association. L’association s’est avérée être performant vue les valeurs de LER. Les haies vives de T. laxum couplées à l’association de culture permet non seulement de réduire les pertes en terres mais aussi de produire une quantité importante de biomasse à valoriser dans l’exploitation. Erosion is one of the major soil degradations in eastern DR Congo and Kabare in particular. One of the keys for successful planning and implementations’ in rural development activity is the understanding of local farmer knowledge. This work is conducted to assess farmers' knowledge on soil conservation practices and their effectiveness in reducing soil loss in small-scale farms in the northern of Kabare territory. Field surveys of 257 randomly selected farmers combined with field trials were used. The survey consisted of characterizing the farms, inventorying the soil conservation practices as well as the limits of their use; the trial was to evaluate the effectiveness of 3 pratices: the hedges, the ridges and the cropping system. Erosion is observed in more than three quarters (76%) of farms; observation depending on the rate of use of the techniques among the six found in the area, the position of the fields along the slope, the crop-livestock integration, the farmers’ economic level and his income generating’s activity. The membership of a local organization, the NGOs’ contribution are the main sources of information on the SWC. Crop growth and yield are influenced only by the cropping system and the season. The bean monoculture showed a grain yield of 830 kg/ha and 480 kg/ha in intercropping; and cassava: 12.6 t/ha in monoculture and 7.7 t/ha in intercropping. The intercropping proved to be efficient considering the LERs’ value. The T. laxum hedges combined with the intercropping reduces not only the soil loss but also produces a significant amount of biomass to be promote on the farm.


Dissertation
Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaire
Authors: --- --- ---
Year: 2024 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Un inventaire géomorphologique multi-temporel des glissements de terrain a été réalisé dans une zone spécifique des collines peuplées de Bujumbura, au Burundi. Il est combiné par une analyse spatio-temporelle des processus et des impacts associés. L’objectif principal de l'étude était de caractériser la typologie, la distribution spatiale et la dynamique des glissements recensés. A cela, s’ajoutent, l’analyse des facteurs déclencheurs et ceux prédisposant la zone aux glissements de terrain, en mettant un accent sur les impacts qui en découlent. Cela dit, nous explorons les données récoltées systématiquement à deux échelles d’investigation, l’une basée sur l’exploitation minutieuse des images satellites Google Earth et l’autre sur l’expertise de terrain. A l'issue de cette stratégie, au total, 54 glissements de terrain ont été majoritairement cartographiés, dont 17, à l’aide de Google Earth (GE) et 37, via des observations de terrain.&#13;Les résultats montrent que les earthflows (36%) et les rotational slides (28%) sont les types de glissements les plus fréquents dans la zone, suivis des debris flows (20%) et des translational slides (13%). Les glissements de terrain sont en grande majorité récents, avec une proportion importante, déclenchée en 2024 (40% de l’ensemble). Les glissements profonds prédominent (71.4% des cas inventoriés sur le terrain), surtout dans les zones à altitudes élevées et sur des lithologies altérées. Les earthflows sont principalement localisés près des cours d'eau, tandis que les rotational slides sont concentrés dans les parties nord et centrales de la zone d’étude. La répartition des glissements de terrain souligne une variabilité spatiale influencée par les caractéristiques géomorphologiques locales. Nous avons analysé aussi les facteurs pente, lithologie et l'altitude pour comprendre leurs interactions avec la dynamique des glissements de terrain. En fin, une analyse descriptive des impacts a été faite pour comprendre les niveaux de vulnérabilités des populations et de leurs biens sur une zone ciblée par l’enquête. Les résultats sont interpellatifs et alertent, en même temps, les autorités administratives à tous les niveaux pour la gestion holistique des risques de catastrophes dans cette zone, en mettant essentiellement en place, des mesures d’atténuation, telles que l’aménagement du territoire sur la base d’une planification bien adaptée.


Dissertation
Landslides in a Changing Tropical Environment : The North Tanganyika-Kivu Rift Region, Africa

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Abstract

Landslides are one of the most important natural hazards in mountainous environments. They cause thousands of fatalities every year, especially in the Global South where the social and economic vulnerability is high. Since the beginning of the second half of the twentieth century, a period referred to as the Anthropocene, human activity has increasingly led to changes in the environment, exacerbating both the occurrence and impacts of landslides.The North Tanganyika-Kivu Rift Region (NTK Rift) is a landslide-prone mountainous environment embedded in the western branch of the East-African Rift. The area encompasses parts of the eastern Democratic Republic of the Congo (DRC), Rwanda, and Burundi. In the past six decades, the population of the NTK Rift quintupled and a large portion of the forests was lost, especially in the DRC. Although landslide casualties are frequent in the NTK Rift, the region has hitherto received little attention in landslide literature, partly due to the scarcity of available data.In this work, we investigate the spatial patterns of landsliding by providing a first regional landslide susceptibility (LSS) assessment for the NTK Rift. We show that such a regional assessment is much more accurate than the existing global or continental susceptibility maps that are openly available. Most of the added value of such a regional assessment is generated through the compilation of a regional landslide inventory, rather than the model choice or the availability of detailed regional variables. Besides the fact that the vast majority of landslides in the past few decades were triggered by extreme rainfall, we find that the most important driving factors of LSS in the NTK Rift are the slope gradient, moderate seismic activity that weakens and fractures the hillslope material, a concave slope morphology, and land cover (LC) (e.g. the presence of forest cover).With regard to forests, we observe that deforestation increases shallow landslide activity by a factor of 2 to 8. This landslide wave persists for roughly 15 years. The landslide response to deforestation depends on the geomorphic context of the landscape. Rejuvenated landscapes, for example, exert a weaker response to deforestation compared to relict landscapes. This weaker response can be linked to three factors at play in the rejuvenated landscapes: (i) the occurrence of high-magnitude earthquakes in the past that depleted the most unstable regolith, (ii) a thinner regolith mantle due to the younger age of the landscape, and (iii) fewer extreme rainfall events that can trigger landslides.We use these new insights to reconstruct how population pressure and forest cover changes have affected shallow landslide risk in the NTK Rift over the past six decades. To do so, we develop a holistic landslide risk model which evaluates 58 years of population and forest cover trends. To reconstruct the forest cover trends, we rely on the historical aerial photographs of 1958 that are conserved at the Royal Museum for Central Africa (RMCA) in Tervuren, Belgium. We show that the current landslide risk in the eastern DRC is twice as high as in neighboring Rwanda and Burundi. Congolese households, on average, populate more hazardous terrain, likely as a result of conflicts and economic pull-factors such asmining. Moreover, the recent large-scale deforestation of primary rainforest in the DRC has increased the landslide risk by ca. 40 %. This analysis demonstrates how the legacy of deforestation, conflicts, and population dynamics resonates in the shallow landslide risk in the NTK Rift.Finally, we explore how human disturbances in the landscape have exacerbated shallow and deep-seated landslide mobilization rates (a proxy for landslide erosion). For this purpose, we use the historical aerial photographs of the RMCA to differentiate between 'old' landslides (triggered before 1958) and recent landslides (triggered after 1958) that contributed to the overall mobilization rates in the Anthropocene. We find that humans have a limited impact on these rates (5-18 %). Within rejuvenated landscapes, the construction of roads has the most adverse impact, while, in relict landscapes, mining exerts the largest influence, especially in the eastern DRC. The average landslide mobilization rate in the rejuvenated landscapes of the NTK Rift is ca. 32 m3 km–2 year–1, which is one order of magnitude lower than what is commonly observed in other mountainous areas around the world. This is explained by our long observation period (61 years) and the extent of our study area which is at least twice as large compared to studies in other regions. Hence, we avoid that extreme landslide events skew our observed mobilization rates upward. Moreover, we did not observe any high-magnitude earthquakes which could considerably increase the mobilization rates and are expected to occur sporadically in the NTK Rift, as demonstrated by the dozens of old large (>1 km2) landslides in the vicinity of active faults.In conclusion, landslides are frequent in the NTK Rift. Most instances are triggered by intense rainfall and controlled by factors such as slope gradient, moderate seismic activity, slope concavity, and LC. Deforestation, for example, leads to a two- to eight-fold increase in shallow landsliding for a period of 15 years. As such, we estimate that, during the Anthropocene, the growing human pressure on forests has led to an increase of 40 % in landslide disaster risk. While the human impact on landslide hazard and risk is large, the effect on landslide mobilization rates is more limited (5-18 %) and associated mainly with road construction and mining activity. In the long term, sporadic high-magnitude earthquakes are expected to considerably increase the observed landslide disaster risk and landslide mobilization rates. This work helps to better understand the landslide processes in a changing tropical environment and the manner in which these landslide processes collide with growing societies.

Keywords


Dissertation
Évolution récente de glissements de terrain de la vallée de Mailuu-Suu au Kirghizistan par interférométrie radar différentielle (D-InSAR) et analyse d'images optiques
Authors: --- --- --- ---
Year: 2018 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Les glissements de terrain, omniprésents dans la majeure partie des régions montagneuses du monde, peuvent, très souvent, s’avérer catastrophiques et constituent dès lors un problème d’importance capitale. Ces phénomènes sont récurrents en Asie Centrale, et, plus spécifiquement autour du Bassin de Fergana et dans la vallée de Mailuu-Suu au Kirghizistan. Dans ces régions, ils se réactivent fréquemment dû à l’importance des précipitations ainsi qu’à l’intense activité sismique caractérisant la région. Dans la vallée de Mailuu-Suu, la présence de nombreux bassins de rétention de déchets nucléaires, vestiges de l’exploitation d’uranium au milieu du XXème siècle, accentuent les risques potentiels. Les glissements de terrain représentent ainsi une menace majeure pour les populations locales de la ville de Maily-Say et des régions en aval, non seulement à cause du potentiel d’impact direct, mais aussi dû aux effets indirects liés à la mobilisation de matières radioactives. En conséquence, l’étude de ce type d’aléas se poursuit déjà depuis plusieurs années et est le sujet de la recherche présentée ici. &#13;En avril 2017, Koytash, un des glissements les plus conséquents de la région, s’est réactivé et, pendant plusieurs semaines, a formé un barrage sur la rivière de Mailuu-Suu. Cette étude se concentre sur l’identification des facteurs géologiques, géomorphologiques et météorologiques qui ont provoqué la réactivation massive de Koytash le 22 avril 2017. L’utilisation de diverses techniques de télédétection (radar et optique) ainsi que l’exploitation de données météorologiques, ont permis d’appréhender le comportement récent de ces glissements sous plusieurs angles. Une analyse météorologique a illustré le rôle primordial des précipitations ( pluies abondantes ainsi que fortes accumulations de neige associées à une fonte rapide) dans l’initiation des mouvements des glissements de terrain en 2017. En effet, malgré une diminution récente de la pluviométrie annuelle, le mois d’avril 2017 a été marqué de fortes pluies dont un pic majeur le jour de l’effondrement de Koytash. L’analyse par interférométrie radar différentielle a, quant à elle, servi à identifier des déplacements lents dans les mois précédant la réactivation. Ces analyses ont mis en évidence l'activité à long terme de Koytash, bien avant la réactivation du 22 avril 2017. Les différentes méthodes utilisées dans ce travail ont montré que le glissement de Tektonik, situé directement au Sud de Koytash, a également été réactivé au printemps 2017. Cependant, il ne s'est effondré que dans sa partie supérieure, justifiant le fait que cette réactivation n'avait pas été identifiée (inventoriée) auparavant. En effet, le mouvement dans sa partie supérieure a été détecté à travers l’analyse des différences entre les modèles numériques de terrain mais aussi par l’examen d’images satellitaires optiques à hautes résolutions (différence d’indices de végétation, cartographie géomorphologique faisant le lien avec la géologie locale et série optique multi-temporelle). L’effondrement de Tektonik a également été vérifié par l’étude radar des taux de déplacement depuis le 23 janvier 2016, présentant une anomalie de vitesses positives. Ceci implique donc un processus de réactivation à long terme ayant démarré bien avant le point de rupture des glissements. Les nombreuses limitations inhérentes aux différentes méthodes utilisées ont été discutées dans le cadre de ce travail. L’approche multidirectionnelle, justifiée par la complémentarité des techniques, permet l’obtention de résultats complets et cohérents. Landslides are omnipresent in most mountainous areas of the world; many mass movements have catastrophic consequences and, thus, represent a major problem for society. Landslides also affect many areas in Central Asian Mountains, in particular around the Fergana Basin and in the Mailuu-Suu Valley, in Kyrgyzstan. In those regions, they are often reactivated due to intense rainfalls, especially in spring season, and as a consequence of the high seismicity. In the Mailuu-Suu Valley, risk related to landslide impacts is accentuated by the presence of numerous uranium tailings, remnants of the former nuclear mining activity in that area. As a result, landslides represent a major threat to the local population of the small town of Maily-Say and of regions downstream, not only through the direct impact potential but also through indirect effects related to the mobilisation of radioactive material. Therefore, landslide hazards have been studied in those regions for many years – this Master thesis is directly connected to those studies. &#13;In April 2017, one of the most important landslides of the region, Koytash, was reactivated and, during several weeks, formed a dam on the Mailuu-Suu River. This study is focused on the geological-geomorphic and meteorological factors which contributed to the massive failure of Koytash on April 22, 2017. Various types of remote sensing data (using both radar and optical imagery) as well as meteorological inputs were analysed to characterize the conditions that led to the triggering of slope failures. A meteorological analysis revealed the important contribution of precipitations (rainfall as well as large snow accumulations, and related rapid melting) as triggers of the landslide movements in 2017. Indeed, despite a relative decrease in annual rainfall in 2017 compared to the preceding years, the month of April 2017 was characterised by heavy rains, including a major peak of precipitations the day of Koytash’s massive failure. Additionally, differential radar interferometry analysis was used to identify slow displacements during the months preceding the reactivation. Those analyses highlighted the long-term sliding activity of Koytash, well before reactivation on April 22, 2017. The different methods used in this work also showed that not only Koytash had been reactivated in spring 2017, but also the Tektonik landslide, located immediately south of Koytash. However, Tektonik moved only in its upper part, explaining why this reactivation had not been identified (inventoried) previously. Actually, the movement in the upper part was detected through the analysis of the differences between the digital elevation models (August 2017 drone image DEM and 2011 TanDEM-X DEM) and of high-resolution optical images (by calculating the difference in vegetation index, by geomorphological mapping, and by multi-temporal imagery). The collapse of Tektonik was also verified by InSAR analysis of displacement rates since January 23, 2016, showing an anomaly of positive velocities. Uncertainties affecting many of the completed analyses, inherent to the different methods, were finally discussed in this work. The multidirectional approach used in this study, justified by the complementary nature of the techniques, enabled the gathering of complete and coherent results.


Dissertation
Travail de fin d'études: "COMPRENDRE L'EFFICACITE DES MESURES DE STABILISATION DES RAVINES A KINSHASA"
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La ville de Kinshasa, avec près de 12 millions d’habitants est fortement affectée par des ravins causant une multitude des dégâts. L’ampleur du phénomène est telle que près de 308 méga-ravins, d’une longueur cumulée de 94.7 km, ont été inventoriés en 2007. La plupart de ces ravins continue de s’étendre, entrainant au fil des années d’importants dommages matériels, voire des pertes en vies humaines. &#13;Toutefois, nous disposons de peu de connaissances sur les facteurs qui contrôlent l’expansion des ravins en milieu urbain. Cela tient entre autre au fait que ce phénomène d’érosion est très épisodique, avec de longues périodes de faible activité, suivies d’épisodes d’expansion soudaines. En conséquence, la connaissance de leur dynamique nécessite des observations sur des périodes longues. Par ailleurs, un large éventail d’efforts a été mis en œuvre pour stabiliser ces ravins mais peu de connaissances sont disponibles concernant l’efficacité de telles mesures. Ainsi, ce travail cherché à comprendre les taux et facteurs contrôlant l'expansion des ravins en milieu urbain, et en particulier le rôle des mesures de stabilisation. &#13;La démarche méthodologique suivie a consisté en une mise à jour de l'inventaire des ravins réalisés par Makanzu et al. (2014). Grâce à des images à très haute résolution dont les Pléiades, le suivi cartographique de l’évolution d’un échantillon de 146 ravins a été possible pour une période comprise entre 2010 et 2018. Le taux de retrait et les facteurs de stabilisation ou d’expansion de ces ravins ont ensuite été caractérisés. Enfin, une campagne de collecte de données de terrains et une collection d’image drone sur un échantillon plus réduit des ravins ont permis l’identification des mesures prises pour leur stabilisation. &#13;Les résultats obtenus montrent un taux d’expansion moyen de 5,7±48 m/an linéairement et 300±794.9m2/an en surface pour des superficies totale de ravin de 100 ha en 2010 à 122 ha en 2018. La végétation et la diversification des aménagements de stabilisation ont été notées comme des facteurs favorisant la limitation de cette expansion. Il a été noté une forte influence de la végétation sur le taux de retrait jusqu’à près de 85% de réduction, soit un passage en moyenne de 721 m2/an pour une couverture de 5 à 20% à 109 m2/an pour une couverture de 80 à 100% ; et les aménagements avec une diminution de 409m2/an pour 1 à 3 traitement à 142m2/an pour une combinaison de 6 à 7 traitement de stabilisation.


Dissertation
Travail de fin d'études: "Evolution spatio-temporelle des ravins dans l'environnement de Kikwit"
Authors: --- --- --- ---
Year: 2019 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Le ravinement urbain a progressé au cours des dernières décennies pour devenir un problème important dans les régions tropicales, notamment en Afrique centrale comme indiqué pour Kinshasa en RD Congo.&#13;&#13;Afin de pouvoir prédire les impacts liés au ravinement, plusieurs études se sont focalisées sur la quantification du retrait de la tête des ravines dans différents environnements. Cela dit, de nombreuses questions par rapport à la compréhension de ces processus et aux facteurs qui contrôlent leur occurrence reste en suspens. Une de ces questions est liée notamment au rôle de la croissance urbaine sur le développement de ce processus d’érosion &#13;Le but de ce travail est d‘étudier l’évolution spatio-temporelle du ravinement en relation avec le développement de la ville de Kikwit (RD Congo). Dans une deuxième étape, la position des ravines dans le paysage en relation avec le gradient de pente et la superficie de la zone de drainage de leur tête sera analysée en fonction de leurs taux d’activité et des paramètres d’anthropisations. Photographies aériennes historiques, imagerie satellitaire, télédétection et analyse d’archives sont combinées pour produire un inventaire multi-temporel de 995 ravins. &#13;&#13;Dans un premier temps, en interprétant l’imagerie Google Earth, l’inventaire cumulé de 688, et 307 sur images pléiades soit un total de 995 ravins au total réalisé. Ces résultats montrent une évolution cumulée de 41 km de long et 701 km2 de surface pendant 14 ans (2004-2014) sur Google Earth par rapport à 23 Km de long et 831 Km2 en 5 ans (2013-2018) sur images pléiades. Ce résultat relate qu’il y a eu une augmentation moyenne annuelle de 3 km au cours de 14 dernières années sur images Google Earth et de 4.6 km/an au cours de 5 derniers sur images pléiades. Cette vitesse correspond à une densité moyenne d’environ 2 km/km2 sur Google Earth par rapport à 9.2 Km/Km2 sur pléiades dans l’environnement de Kikwit montrent de très grandes disparités. &#13;L’inventaire montre que sur 105 têtes de ravins, 41,5% se situe sur la classe 5, 30% sur la classe 4, 10.4% sur la classe 3 et 18 % sur la classe 2. Ces ravins se situent entre les classes de pentes faible et élevée. La relation S-A des 105 ravins de 2004 - 2018 dans la haute ville de Kikwit, les deux lignes de tendance (2004, 2018), illustrées par leur horizontalité et aussi par leur basse valeur de R2 respectivement 0.0189 et 0.0091, montrent à leur tour l’inexistence de relation entre S et A, S-Lc l’ensemble des ravins.&#13;Il est anticipé que ces résultats permettront d’une part, une meilleure compréhension des enjeux locaux et donc une meilleure gestion du territoire, et d’autre part apporteront une information complémentaire dans l’analyse de cette problématique au niveau global, notamment dans les régions caractérisées par des climats tropicaux.

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