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Peat soils --- Peatlands --- Bogs --- moors --- soil seed banks --- Revegetation --- Flora --- Lepidoptera --- Odonata --- Nature reserves --- NATURA 2000. --- Belgium
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Peatlands --- Peat soils --- biotopes --- plant population --- ecological succession --- Population distribution --- population dynamics --- Belgium
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Peatlands --- moors --- Plant response --- habitat improvement --- plants --- Lepidoptera --- Araneae --- Trait d'histoire de vie --- Belgium
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Lepidoptera --- habitats. --- habitats --- biotopes --- Peatlands --- Population distribution --- Belgium
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L’agriculture biologique et agroécologique est une pratique de plus en plus courante. L’attraction du grand public pour les produits bio et les nombreuses interdictions de produits phytosanitaires par l’Union européenne influencent certainement cette tendance. Dans ces pratiques agricoles, il est important de connaître les différents services écosystémiques qu’offre la biodiversité en milieu agricole. De fait, cette biodiversité peut soustraire certains usages agricoles néfastes aux organismes comme l’utilisation de pesticides, le labour, etc. Un exemple est l’utilisation de Carabidae dont certaines espèces sont des prédateurs naturels des ravageurs de cultures, pour réduire l’utilisation d’insecticide dans les champs. De plus, l’agriculture conventionnelle est la cause d’une perte en biodiversité importante dans les milieux agricoles (diminution de 75 % d’espèces d’oiseaux, disparition d’espèces d’arthropodes notamment en carabides).Cette étude tient à montrer la liaison possible entre conservation et agriculture. En effet, cet arthropode est considéré par de nombreuses études comme un bioindicateur satisfaisant et un prédateur intéressant dans les cultures. Dans ce TFE, l’observation de l’abondance et des communautés en Carabidae et en limaces est effectuée dans trois parcelles de blé avec des pratiques agricoles différentes : agroécologique, conventionnelle et en agriculture de conservation. Les résultats montrent une relation entre les conditions météorologiques et l’abondance des organismes ainsi qu’un lien entre les pratiques agricoles et les communautés présentes. En effet, les parcelles avec des techniques agricoles plus durables ont une abondance d’espèces rares ou peu communes plus élevée que la parcelle intensive. La parcelle agroécologique montre un intérêt avec ces bandes enherbées, il y a un effet de bande. L’abondance en carabe et en espèce est plus élevée à proximité et dans les bandes. La parcelle en conventionnelle est très abondante en organismes, mais sont surtout des espèces communes. Quant à la parcelle de conservation, elle est la parcelle avec le plus de potentiel vu son histoire (10 ans de dépièrement et de traitement avant de passer en agriculture de conservation). Elle présente des espèces rares voire peu communes : Carabus nemoralis, Carabus problematicus, Carabus auratus. Ces espèces plutôt forestières peuvent être liées à la présence d’un bois autour de la parcelle. Au niveau de l’abondance des limaces, il y a une évolution du stade de développement entre avril et mai. L’agriculture agroécologique possède peu de limace due à un dépièrement récent des cultures qui peut fausser les résultats. Un lien a été mis en évidence entre l’abondance des carabes et des limaces dans les parcelles étudiées. Cependant, la variation de l’abondance entre les deux populations est due à des facteurs externes (conditions climatiques, traitements agricoles).
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L’agriculture intensive en Europe est responsable de la décroissance importante de l’avifaune des plaines agricoles depuis des décennies. Un des objectifs de l’Europe est d’inverser ces tendances via des Mesures Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC). Celles-ci ont pour vocation de soutenir la faune agricole et sont menées dans des exploitations agricoles via une démarche volontaire de la part des agriculteurs. Le but de cette étude est d’identifier la relation entre la localisation et la densité d’individus nicheurs de quatre espèces d’oiseaux inféodées aux plaines agricoles (Alouette des champs, Bergeronnette printanière, Bruant proyer et Bruant jaune) et la structure spatiale du paysage. Il est aussi question d’évaluer l’apport du projet Plaines de vie de l’asbl Faune & Biotopes pour l’avifaune, lequel a impliqué l’installation d’aménagements en plaines de Hesbaye liégeoise pour améliorer la qualité de l’habitat. Afin de répondre à ces objectifs, quatre zones ont été analysées en Hesbaye, dont deux au sein du périmètre du projet et deux autres en plaines agricoles moins riches en aménagements. Dans chaque zone, des points d’écoute ont permis de relever l’abondance en espèces, et des relevés de terrain autour de ces points ont permis de recueillir des données concernant les aménagements agro-environnementaux, les cultures agricoles et d’autres éléments du paysage. Les analyses statistiques par comparaison de moyennes et modèles linéaires généralisés mixtes (GLMM) ont montré que l’abondance faunistique est globalement plus élevée dans les zones pauvres en aménagements. Peu de relations significatives ont été obtenues entre les espèces et les variables environnementales. On peut citer par exemple les impacts positifs de la bande aménagée sur l’abondance de la Bergeronnette et de la parcelle aménagée sur l’abondance du Bruant jaune, ainsi que l’impact négatif de la surface industrialisée sur l’abondance d’oiseaux (les quatre espèces confondues). L’échantillon était cependant trop restreint pour identifier ces relations avec confiance. Bien que certaines sources présentent des cas où des aménagements peuvent nuire à la faune dans certaines conditions, ceux-ci restent un outil essentiel, et quasiment unique, à la préservation de l’avifaune agricole. Une enquête sociologique a été menée en parallèle afin d’identifier le point de vue des agriculteurs, lesquels cherchent souvent à agir pour la biodiversité mais estiment les cahiers des charges des aménagements agro-environnementaux trop lourds.
bird --- agri-environmental scheme --- agriculture --- MAEC --- aménagement --- oiseau --- agriculture --- bruant proyer --- alouette des champs --- bruant jaune --- bergeronnette printanière --- maillage écologique --- Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
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Depuis le XXe siècle, on observe une expansion de terres arables qui sont regroupées et exploitées de manière intensive afin d’augmenter la production agricole. Petit à petit, les éléments qui structuraient le paysage ainsi que les cultures peu productives ont été réduits et ont disparu par endroit. Depuis les années 60, on observe une diminution du nombre de lièvres d’Europe (Lepus europaeus) dont la cause principale semble être l’intensification de l’agriculture. Cette étude a pour but de déterminer la répartition des lièvres présents dans le conseil cynégétique de Hesbaye. Un protocole d’échantillonnage par points fixes avec projecteur (méthode EPP) a été mis en place ainsi que plusieurs analyses pour déterminer l’abondance de ces animaux, identifier les facteurs environnementaux et les préférences d’habitats qui influencent leur abondance et leur répartition. Pour répondre aux différents objectifs, l’étude a été réalisée en zone de grandes cultures, dans le conseil cynégétique de Hesbaye. Celui-ci a été divisé en 6 secteurs composés chacun de 16 points d’échantillonnage. À chaque point des comptages EPP, des analyses cartographiques ont permis de déterminer l’abondance des lièvres ainsi que de recueillir des données sur la structure de l’habitat et autres facteurs qui influencent la présence des lagomorphes. Les comparaisons de moyennes, ainsi que les modèles linéaires généraux (GLM) ont révélé des différences significatives entre plusieurs sites. Les variables telles que le taux d’artificialisation, les éléments de structure du paysage, les types de cultures et les conditions météorologiques jouent un rôle dans la répartition des lièvres dans l’habitat. Les zones fragmentées avec peu d’éléments structurants dans le paysage contiennent peu ou pas de lièvres contrairement aux sites peu fragmentés par l’artificialisation, riches en cultures diverses et contenant des éléments du maillage écologique. Notre échantillonnage étant trop mince, les Méthodes Agro-Environnementales et Climatiques (MAEC) ne semblent pas avoir d’effet significatif. Toutefois, les éléments du maillage écologique (haies, bandes herbeuses et jachères) ainsi que les prairies permanentes possèdent des indices de préférences élevés. Ces éléments favorisent le retour de la biodiversité et sont utilisées par les lièvres. Ils offrent ainsi des sites pour les lieux de gîtes, pour la reproduction, des refuges contre les prédateurs, ainsi qu’une alimentation riche et diversifiée, tout au long de l’année.
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