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Film
Guillaume le Conquérant
Author:
Year: 2014 Publisher: Paris: ZED,

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Abstract

France, Normandie, XIème siècle. Guillaume "le Bâtard", plus connu sous le nom de "Guillaume le Conquérant", succède à son père et devient Duc de Normandie à l'âge de 8 ans. Stratège et impétueux, il fait de la Normandie un duché puissant, craint du roi de France.Mêlant récits d'hagiographes de l'époque, scènes de reconstitution spectaculaires - tournées pour certaines sur les lieux des événements qu'elles relatent - et témoignages de spécialistes de l'histoire médiévale de part et d'autre de la Manche, ce documentaire retrace le règne de celui qui déclencha l'une des plus célèbres batailles de l'histoire d'Angleterre.

Keywords


Film
Architectures. 1
Authors: --- ---
ISBN: 9054691646 9789054691648 Year: 2001 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque :1- "Le Bauhaus de Dessau" : C'est à Dessau, en Allemagne, que Walter Gropius construit en 1926 son «Ecole Supérieure de Création » : le Bauhaus. Ce bâtiment étrange, aux murs de verres, angles droits et toits plats, va devenir l'un des plus célèbres de l'architecture du XXème siècle. Fondé par Gropius en 1919 à Weimar, le Bauhaus, qui signifie littéralement l'art de construire, est d'abord une école qui se propose de réconcilier l'art et l'artisanat et créer ainsi une nouvelle esthétique au service de l'industrie. En 1925, chassée de Weimar par l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir, l'école trouve refuge à Dessau, ville industrielle en pleine expansion. Gropius a carte blanche pour construire de nouveaux bâtiments de l'école qui lui donnent l'occasion de mettre en pratique ses théories sur l'architecture - le fonctionnalisme, le rejet de tout principe de symétrie, le rejet des courbes au profit de la ligne droite, le refus de tout placage décoratif, et enfin la transparence, celle de la grande façade de verre, qui sera tellement imitée tout au long du XXème. L'arrivée au pouvoir des nazis mettra un terme à cette partie de l'aventure, mais le bâtiment parviendra à survivre tant au troisième Reich qu'à la RDA2- "L'Ecole de Siza" : Tout part d'un cube évidé, inspiré par l'un des plus beaux bâtiments du vieux Porto : le palais de l'Évêque, sur les berges du Douro. Alvaro Siza n'aime pas construire dans le vide. Chargé de bâtir la faculté d'architecture de la cité portugaise, il imagine un édifice pas comme les autres, obligeant les éléments à participer au jeu des obliques, découpant des vues dans le paysage, étirant, contractant, cassant la monotonie des matériaux de base. Le résultat est surprenant : aucun repère, pas d'entrée principale, des abords inachevés et une tour manquante. Un modèle d'originalité sans fioritures, répondant aux lois géométriques provocatrices du maître. Le bâtiment, achevé et inauguré en 1996, a été conçu pour accueillir 500 étudiants.3- "Le Familistère de Guise, une cité radieuse au XIXème" : Dans la première moitié du XIXème siècle, la révolution industrielle attire une population nombreuse dans des villes où rien n'est prévu pour l'accueillir. Les premières habitations ouvrières sont construites sur le modèle de la maison individuelle. Les industriels, même les plus éclairés, redoutent l'habitat collectif : rassembler la masse des ouvriers dans des logements communs reviendrait à créer des foyers insurrectionnels en ces temps d'agitation révolutionnaire. Le familistère de Guise fait fi de ces réticences : un seul bâtiment de 450 mètres de développement, élevé d'un rez-de-chaussée, de trois étages et de combles accessibles par seize escaliers collectifs qui desservent des appartements destinés à loger 1 500 personnes - l'équivalent de 300 maisons individuelles.4- "Nemausus, une HLM des années 80" : Pour le même prix, une superficie supérieure de 30 % à celle des HLM ordinaires ! 114 appartements sociaux sont commandés à Jean Nouvel par la Commune de Nîmes. La forme de Némausus, son allure de vaisseau sorti de la "guerre des étoiles", ont depuis été copiées à tort et à travers. Mais chez Jean Nouvel, cette forme n'est pas un caprice d'artiste. C'est le résultat d'une démarche rigoureuse, d'une bataille pour l'espace, d'une lutte contre les coûts. Gagner de l'espace pour les appartements en minimisant les espaces collectifs couverts, en rejetant toutes les distributions (escaliers et couloirs) à l'extérieur. Gagner de l'espace en gagnant de la lumière : tous les appartements sont "traversants", éclairés naturellement par des ouvertures au nord et au sud.5- "Le Centre Georges Pompidou" : Dans le coeur historique de Paris se tient un centre consacré à la lecture publique, à l'art et à la création contemporaine : le Centre Georges Pompidou, construit entre 1970 et 1977. Il fallait pour Paris un nouveau musée d'art moderne, une nouvelle bibliothèque, un centre de musique contemporaine, des locaux plus grands pour le Design Center. Le président Pompidou décide de les réunir tous dans un seul bâtiment destiné à accueillir un public très large. Richard Rogers et Renzo Piano conçoivent un "centre d'information" en constante évolution, un mélange de Times Square informatisé et de British Museum, le tout axé sur la participation entre les gens qui s'y rendent et les activités qui s'y déroulent.6- "La Caisse d'Epargne de Vienne" :Le grand bâtiment de la Caisse d'Epargne de la Poste de Vienne en Autriche est, aujourd'hui, 90 ans après sa construction, toujours en fonctionnement et assez proche de son état d'origine. L'architecte Otto Wagner fait partie de cette vague viennoise de novateurs du tournant du siècle et sera le plus important initiateur de l'architecture moderne en Europe Centrale. Ce bâtiment est à la fois exemplaire et unique. Il reprend les solutions architecturales mises en place depuis le milieu du XIXe siècle pour répondre aux besoins des grandes banques de dépôt, mais rompt brutalement avec le style traditionnel. Délaissant le fer et le verre, Wagner opte pour le dépouillement et la simplicité : des façades habillées d'une fine couche de granit ou de marbre, un grand escalier surplombé d'une immense verrière évoquant un atelier industriel ou une gare de chemin de fer plutôt qu'une banque.


Film
Architectures. 3
Authors: --- ---
Year: 2003 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque.1-Le Musée Juif de Berlin : Le bâtiment construit à Berlin entre 1993 et 1998 pose d'emblée une question que l'architecture n'a pas l'habitude d'aborder : celle de ses propres limites. Comment l'architecture peut-elle construire là où tout a été détruit, comment peut-elle se confronter à l'histoire et surtout à cette histoire là ? La réponse de Daniel Libeskind (dont ce fut le premier bâtiment construit), est à la fois littérale et secrète. Elle est littérale dans la forme extérieure du bâtiment, un zigzag, une extraordinaire ligne brisée, qui plie tout son volume d'un bout à l'autre de la parcelle et qui incarne pour l'architecte toute la violence, toutes les cassures de l'histoire des Juifs en Allemagne. Ce n'est pas une aimable promenade muséale mais un trajet aux allures d'épreuve, dont les jalons s'appellent La Tour de l'Holocauste, Les Jardin de l'Exil, Les Vides. Ces Vides sont des tours de béton, totalement invisibles de l'extérieur, qui traversent le bâtiment sur toute sa hauteur. Il en y en a six de forme différente, elles ne contiennent rien, on n'y entre pas. Au sein du musée, envahi par une collection pléthorique qui évoque la longue histoire de la présence juive en Allemagne, elles incarnent la dernière figure du judaïsme allemand, celle de l'absence. Et le refus de toute nostalgie, de tout commentaire. Surnommé le Blitz, l'éclair, par les Berlinois, le musée juif qui a connu une histoire institutionnelle particulièrement tourmentée, est aujourd'hui l'un des bâtiment les plus visités de Berlin.2-L' Opéra Garnier :Charles Garnier fait ses classes à l'école des Beaux-Arts puis devient lauréat du prestigieux Prix de Rome. Alors qu'il est encore quasiment inconnu du grand public, il remporte le concours ouvert par Napoléon III pour l'édification d'un nouvel opéra. Les travaux durent de 1862 à 1875. Dans cette oeuvre, devenue le symbole du style Second Empire, Garnier révèle un tempérament de tendance baroque. Il use d'une décoration éclectique, surchargée et fastueuse, qui masque la structure interne en fer. S'y mêlent les arts décoratifs et les disciplines qui constituent les beaux-arts, peinture, sculpture, gravure, tous au service de l'architecture. La volonté du concepteur : construire une bulle qui isolerait les spectateurs du monde extérieur pour les préparer à entrer dans l'univers fantastique de l'opéra. Garnier rêvait d'un palais-spectacle capable de rivaliser avec les oeuvres qui allaient y prendre place, jusqu'à souhaiter devenir le directeur de l'opéra et non pas seulement son architecte.3-Le Couvent de la Tourette :Le couvent de la Tourette est l'un des rares édifices religieux conçus par Le Corbusier. Une oeuvre de maturité qui frappe par sa force, sa richesse et sa complexité. Construit entre 1953 et 1960 à Eveux, près de Lyon, le couvent de la Tourette est la dernière grande oeuvre de Le Corbusier en France. Le couvent doit abriter quatre-vingts étudiants, être à la fois lieu d'habitation, lieu d'étude et lieu de prière. Au lieu d'élever le bâtiment depuis le sol, Le Corbusier l'abaisse à partir de la ligne horizontale du toit et va à la rencontre de la pente qu'il touche "comme il peut". Il construit sur un plan classique un quadrilatère autour d'une cour fermée. Les cellules des moines, qui disposent chacune d'une loggia, occupent les deux étages supérieurs. Les salles d'étude et les espaces de vie commune sont largement ouverts vers le paysage. L'église fait volume à part, un bunker de béton aux proportions subtiles. C'est le cloître qui surprend, avec ses allées qui forment une croix.4-La Casa Milà : En 1906, des fabricants de céramique commandent à Gaudí un immeuble d'habitation qu'ils veulent monumental. L'architecte conçoit la Casa Milá comme un édifice dédié à la Vierge du Rosaire : le bâtiment ressemble à un immense piédestal qui doit accueillir une sculpture de la Vierge sur le toit. La polychromie, très présente dans les réalisations de Gaudí, est ici plus limitée en façade et s'efface au profit d'un seul et même matériau, une pierreblanc-crème qui donne son surnom, La Pedrera (la carrière de pierre), à l'édifice. C'est dans les détails que l'architecte laisse libre cours à son goût de la décoration : ferronnerie des balcons qui évoquent la végétation, polychromie des balustrades, cheminées travaillées avec des fragments de marbre et de céramique, escaliers coiffés de formes arrondies.5-L' Auditorium Building de Chicago : L'architecte Louis Henry Sullivan est la personnalité la plus marquante de cette École de Chicago. Le Chicago Auditorium Building, construit en association avec l'ingénieur Adler est sa première oeuvre d'envergure et le premier grand chef d'oeuvre de l'histoire de l'architecture américaine. C'est un complexe rassemblant dans un seul bâtiment un hôtel de luxe, des bureaux, et une salle d'opéra. L'idée des commanditaires étant que l'hôtel et les bureaux allaient combler le déficit de l'opéra qu'on voulait populaire. A l'époque de sa construction ce fut le bâtiment de tous les records - le plus haut du monde, grâce à sa tour de 17 étages et abritant en son sein la salle de spectacle la plus grande des USA - 4500 places assises. Si la tour, construite en maçonnerie traditionnelle, fut rapidement dépassée par l'apparition du gratte ciel à charpente métallique, la salle de spectacle reste aujourd'hui encore extraordinaire tant par ses dimensions vertigineuses et sa perfection acoustique que par le traitement architectural et décoratif qui rompt radicalement avec la tradition de la salle d'opéra européenne.6-Le Centre Municipal de Säynätsalo : La commune de Säynätsalo s'étend sur trois petites îles du plus grand lac de Finlande. Ses habitants travaillent tous pour une grande usine de transformation du bois installée sur l'une des îles. En 1949, le maire communiste et le directeur de l'usine demandent à Alvar Aalto, enfant du pays et l'un des plus grands architectes du XXe siècle, de concevoir un centre municipal. La petite commune a un projet modeste : un hôtel de ville, quelques logements de fonction, des commerces et une bibliothèque, le tout rassemblé dans un même complexe. Pour Alvar Aalto, l'enjeu est double : bâtir au milieu de la forêt un monument urbain inspiré par la cité idéale de l'Italie de la Renaissance et affirmer la supériorité des bâtiments civiques sur les bâtiments commerciaux.


Film
Architectures. 2
Authors: --- ---
Year: 2001 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque :1- La Villa Dall'Ava : Rem Koolhaas a construit une villa particulière sur les hauteurs de Saint-Cloud : une entreprise mythologique dans une banlieue cossue. l'architecte commente l'ensemble de son projet : commande, conception, analyse de site et architecturale.2- Le Bâtiment Johnson : Frédéric Compain retrace l'histoire de la commande d'un projet hors norme, la construction des bâtiments administratifs de l'entreprise Johnson dans le Wisconsin en 1937-1938, l'une des oeuvres maîtresses de l'architecte Frank Lloyd Wright. De prime abord, le bâtiment surprend : pas de fenêtres mais des façades de pyrex, de longs murs de brique, des courbes. Partout il se dérobe, on ne sait par où entrer. Vu d'en haut, il a ce profil caréné comme le fuselage d'un avion ou la coque d'un bateau. Vu d'en bas, il cache et il protège. Fermé aux sollicitations du monde extérieur, il est le monde - un lieu qui incite à la concentration et au travail -. Un espace autosuffisant. Et pourtant, il n'y a rien d'oppressant dans ce lieu qui favorise la concentration. C'est un lieu sensuel, aux couleurs chaudes - le fameux rouge Cherokee inventé par Frank Lloyd Wright - et aux volumes arrondis. L'architecte avait promis à Johnson une construction où chacun pourrait se sentir comme dans une forêt de pins ; il a imaginé une forêt de colonnes en forme d'arbres : un sabot de métal, une colonne cylindrique très fine qui monte en s'élargissant pour se terminer par une élégante coupe circulaire. Le documentaire montre combien cette oeuvre fut incroyablement novatrice dans sa conception3- La Galleria Umberto I : C'est à partir de 1820 qu'apparaissent les passages couverts qui vont, dès lors, se multiplier en Europe. Il s'agit de créer au coeur des villes des espaces protégés répondant à deux objectifs : percer de nouvelles rues exclusivement piétonnes pour désengorger l'ancien tissu et offrir au commerce de détail un lieu ouvert à tous. La Galleria Umberto 1er, conçue par Emmanuele Rocco, appartient à la dernière génération de "passages". Sa création, après la terrible épidémie de choléra qui a ravagé l'Italie en 1884, symbolise, pour Naples, la modernité et le progrès. Une occasion de rivaliser avec Milan qui a inauguré la mode des passages monumentaux. Le projet est de mettre en place un quartier luxueux et autonome, fonctionnant comme une ville miniature avec ses appartements, ses cafés-restaurants, son théâtre. La galerie ne parviendra jamais à s'imposer comme cette enclave de luxe dont rêvaient ses promoteurs. Les appartements, inadaptés au climat napolitain, se vendront mal. Ils seront progressivement occupés par des ateliers et des bureaux, tandis que le théâtre du sous-sol deviendra un cinéma de quartier, puis un cinéma porno avant de fermer définitivement dans les années cinquante. Pourtant le projet est une formidable réussite. Il n'est pas de lieu à Naples dans lequel les napolitains de toutes les couches sociales se reconnaissent mieux que dans cette galerie aux airs de palais renaissance, mâtiné d'arc de triomphe romain.4- Satolas-TGV, un monument à la campagne : En 1994, la région Rhône-Alpes lance un concours international pour la construction d'une nouvelle gare-TGV. Conçue comme un noeud dans les réseaux de communication, une interconnexion en rase campagne, la gare TGV de Satolas relie le réseau TGV à l'aéroport de. Maquettes et images numériques décortiquent le projet d'aménagement. Le programme est complexe puisqu'il y a trois clients différents, chacun avec ses contraintes particulières. Le Conseil Régional veut un monument qui soit le symbole de la région, la SNCF une gare qui célèbre le TGV, train des temps modernes, et la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon ne veut surtout pas que la nouvelle gare masque l'aéroport, auquel elle devra être reliée. C'est compter sans le quatrième mousquetaire, l'architecte lauréat Santiago Calatrava, qui tout en satisfaisant le programme demandé, va pouvoir exprimer là son propre tempérament. Cet architecte singulier, passionné par le mouvement et dont la double formation (Beaux-Arts en Espagne, et Polytechnique à Zurich ), lui permet de pousser au plus loin les forces mises en jeu dans la gare. Au final, l'architecture magnifie la structure et sublime le mouvement : le hall de la gare semble un gigantesque oiseau prêt à prendre son envol, et les quais de la gare sont comme une haie d'honneur d'hommes saluant le passage des TGV qui traversent la gare à 300km/h en l'espace de quelques secondes5- Les Thermes de Pierre : À Vals-les-Bains, entre Zurich et Locarno, on exploite depuis un siècle une eau qui jaillit de la montagne à 29 °. Dans les années 90, la fréquentation du complexe touristique et thermal est en chute constante. La commune décide de construire un nouvel établissement et choisit le projet de Peter Zumthor. Le bâtiment est d'abord un volume : un parallélépipède qui semble à moitié enfoui à flanc de montagne. De la route qui traverse le village, on ne voit qu'un grand mur qui semble fait de pierres plates, avec de larges ouvertures qui ressemblent à des failles. Si l'on s'approche, les couches de gneiss - cette pierre traditionnelle utilisée pour les toits des chalets - se superposent par la tranche, toutes identiques et de la même épaisseur, et tracent des lignes horizontales semblables. Une précision et une horlogerie de pierre qui se développent sur des murs de 60 mètres de long, à l'intérieur des grands bains, le long des terrasses. Partout la même pierre, comme le tissu unique d'une expérience unique, soumis aux variations de lumière et en même temps rassurant et immuable.6- L'Ecole des Beaux-Arts de Paris, une histoire en abyme : Historique des bâtiments de l'Ecole des beaux-arts de Paris, conçus, à l'origine, comme des "mises en abyme" de l'histoire de l'architecture, véritable rébus dont le moindre détail renvoie à un autre lieu, à une autre époque. Située en face du musée du Louvre, l'École des beaux-arts de Paris est l'une des plus anciennes et prestigieuses écoles artistiques. Félix Duban (1797-1870) en devient l'architecte à la faveur de la révolution de 1830. Il va faire de ce haut lieu de la créativité une véritable palette d'architectures. Du portique d'Octavie à Rome aux palais florentins, des loges du Vatican aux fresques polychromes de Pompéi, tout ici est citation, souvenir - du voyage d'étude de Duban en Italie par exemple -, mais aussi ode au passé qui reste exemplaire pour les élèves. Tout est créé pour éduquer l'oeil de ces futurs artistes. Duban organise ainsi la composition générale de l'espace autour de fragments authentiques de monuments de la Renaissance française, faisant cohabiter harmonieusement des traditions et des styles différents. C'est une vision romantique de l'architecture - en rébellion contre l'académisme d'alors -, un hommage à l'art tout entier dont la pérennité s'explique par sa diversité même.


Film
Architectures. 5
Authors: --- ---
Year: 2007 Publisher: Paris: Arte,

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Abstract

Ce DVD contient 6 épisodes de la série "Architectures". Chaque film analyse un bâtiment à travers des prises de vue réelles, des plans, des maquettes, et en retrace l'histoire tout en le situant dans le contexte de la production architecturale de son époque :1-L' Alhambra de Grenade :Les sultans nasrides, hantés par la disparition inéluctable de leur dynastie, ont fait de leur palais de Grenade une sorte d'éden perdu, dédié à la poésie et à la beauté. Le palais de L'Alhambra, nom qui dérive du mot arabe "Al-Hamra", "rouge", et qui est aussi celui du fondateur de la dynastie nasride, est le dernier bastion maure à tomber aux mains des Rois Catholiques, en 1492, après sept siècles de pouvoir musulman en Espagne. Charles Quint, petit-fils des monarques catholiques conquérants, fera construire son palais à côté de celui des rois nasrides. Autant l'architecture Renaissance semble massive et martiale, autant le palais mozarabe paraît léger et gracieux. Quel que soit l'angle sous lequel on le regarde, il semble replié sur lui-même : pas de grands effets de façades, pas d'entrées monumentales. C'est une architecture qui se développe depuis l'intérieur. Tout l'édifice est une confrontation de pleins et de vides, de compressions et de dilatations, qui participent à la mise en scène du pouvoir.2-La maison Sugimoto :La maison Sugimoto, au centre-ville de Kyoto est un chef-d'oeuvre de l'architecture japonaise traditionelle. Construite en 1743, c'est une grande maison de ville - plus de 15 pièces - avec un programme complexe, lié à l'activité familiale. Elle a été détruite dans le grand incendie de 1870. Heureusement, dans une petite cache en excavation, sous le plancher, les propriétaires avaient eu le temps de déposer l'autel des ancêtres et de plonger dans l'eau du puits le livre des Nen-Chu-Gyoji, livre dans lequel sont consignées les obligations de la maison. Ce livre a permis de reconstruire la maison à l'identique.Nous sommes à Kyoto, dans le quartier sud-ouest qui expose les chars majestueux de la fête de Gion, un des rares quartiers préservés de Kyoto : un quadrillage de la ville en îlots, selon des axes Nord/ Sud et Est/ Ouest, un quadrillage emprunté au VIIIème siècle à la capitale chinoise Chang'An.C'est la maison de la famille Sugimoto qui a construit sa fortune sur le commerce des tissus pour kimono. Aujourd'hui encore c'est un Sugimoto qui y demeure, un professeur d'université3-Le palais des réceptions et des congrès de Rome :Le palais des réceptions et des congrès de Rome : dans le bâtiment le plus ambitieux du régime mussolinien, Adalberto Libera tente l'impossible synthèse entre fascisme et modernité. En 1937, Mussolini décide de lancer un immense chantier d'un nouveau quartier situé au sud de Rome, en vue de l'exposition universelle. Dénommée les Olympiades de la civilisation, l'exposition doit se tenir dans la capitale italienne en 1942, année qui marque le vingtième anniversaire de la Marche sur Rome. Pionnier de la modernité architecturale et fasciste convaincu, Adalberto Libera remporte le concours du Palais des réceptions et des congrès de Rome, qui fait partie du projet. L'architecte a conçu l'édifice comme une « basilique vaste comme un temple », dont la salle des réceptions représente l'aboutissement spatial. Ce cube de 38 mètres de côté, qui peut contenir le Panthéon, est surplombé d'une voûte tenue par une structure en métal fixée aux angles. Aujourd'hui, le bâtiment regroupe plusieurs administrations, des entreprises, des musées nationaux et des habitations privées4-Les gymnases olympiques de Yoyogi :Architecte et urbaniste, Kenzo Tange est l'un des architectes les plus influents de sa génération; il a initié le Japon à l'architecture moderne, découverte dans le travail des maîtres. Il fut, en 1987, le premier Japonais à recevoir le prix Pritzker, la plus haute distinction mondiale en architecture.Il faut remonter à la défaite du Japon après la deuxième guerre mondiale et aux années qui ont suivi : l'occupation du Japon par les Américains (pendant près de 10 ans), son absence de la scène internationale, sa lente reconstruction économique après les destructions massives de la guerre pour comprendre la vraie origine des 2 gymnases olympiques construits par Kenzo Tange pour les Jeux Olympiques de 1964. Il est rare qu'un bâtiment incarne autant d'ambitions : celles d'un architecte et d'une équipe de 25 jeunes architectes et urbanistes, celles d'une ville, celles d'un pays décidé à redevenir une puissance mondiale. Une manière de revanche.5-La villa Barbaro :Ancien tailleur de pierre, l'architecte invente un nouveau type de résidence rurale, moitié palais, moitié ferme. La villa palladienne est une révolution. Pour la première fois, la grande architecture se préoccupe de fonctions et d'habitat, cherchant à lier le beau et l'utile, la colonne de temple et la grange...6-Phaeno, le bâtiment paysage :À la fin des années 1990, la ville de Wolfsburg, située entre Berlin et Hanovre (Allemagne), commande la construction d'un nouvel équipement : un centre des sciences, que l'on appellera Phaeno (comme phénomène, -Phaenomen- en allemand). Ce projet est marqué d'une double ambition : celle d'une femme architecte, Zaha Hadid dont c'est l'une des premières grandes réalisations, et celle de la ville qui veut affirmer sa propre identité face à son puissant contribuable Volkswagen. Un grand triangle de béton repose sur d'étranges pattes, des cônes où sont logées les fonctions secondaires : l'accueil, le restaurant, la boutique, etc. Le triangle, un plan libre d'un seul tenant, est le lieu d'exposition des 250 expériences ludiques et pédagogiques pour enfants et adultes. Le bâtiment propose un trajet, un enchaînement de points de vue, une manière d'être au monde et d'éprouver l'espace, une expérience à vivre au même titre que les expériences sur la vision, la matière ou l'énergie. Comme le dit Zaha Hadid : « Le paysage, c'est le plan. »


Book
The Jewish Museum Berlin
Authors: --- ---
Year: 2003 Publisher: Place of publication unknown Arte France

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Book
The Alhambra of Grenada
Authors: --- ---
Year: 2007 Publisher: Arte France

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Film
Architectures. 3
Authors: --- ---
Year: 2003 Publisher: S.l. Arte France

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Keywords


Film
Architectures. 5
Authors: --- ---
Year: 2005 Publisher: S.l. Arte France

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Book
The Bauhaus in Dessau
Authors: --- --- ---
Year: 2001 Publisher: Arte France

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