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World War, 1914-1918 --- Première guerre mondiale --- Brazil --- Europe --- Argentina --- Brésil --- Argentine --- Foreign relations --- Relations extérieures --- Première guerre mondiale --- Brésil --- Relations extérieures
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Dès les années 1920, le Brésil élabore les outils d’une diplomatie culturelle, suivant ainsi de près la France et devançant bien des pays dont les États-Unis. Il le fait notamment par le biais de l’Institut International de Coopération Intellectuelle, ancêtre de l’UNESCO créé sous les auspices de la Société des Nations. Le présent ouvrage étudie les modalités de cette participation, ainsi que ses motivations. On découvre un Brésil soucieux de son image à l’extérieur, désireux de briser le cliché d’un pays encore « dans l’enfance de la civilisation ». On retrouve là les termes du débat sur l’identité brésilienne qui agite les milieux intellectuels brésiliens dans l’entre-deux-guerres, désireux de briser l’hégémonie du « modèle » culturel européen. Plus pragmatiquement, l’élaboration d’une image positive à destination de l’extérieur - clé de voûte du soft power - doit permettre à ce pays, secondaire sur la scène internationale, de servir son ambition d’y jouer un rôle plus conséquent, mais aussi de favoriser les intérêts économiques mis à l’honneur par le projet de développement national de Getúlio Vargas à partir de 1930. La participation du Brésil aux travaux de l’Institut est également pour celui-ci un moyen de ne pas être totalement absent de la scène européenne, malgré son départ de la SDN en 1926. Cela lui permet, d’une part, de garder une certaine autonomie vis-à-vis des États- Unis et, d’autre part, d’offrir des garanties aux démocraties soucieuses de voir le plus grand pays d’Amérique latine développer ses relations avec les régimes d’inspiration fasciste. La collaboration du Brésil avec l’Institut peut donc être comprise comme une illustration de l’« équidistance pragmatique » qui caractérise alors la politique extérieure brésilienne ; mais cette politique est également destinée à acquérir le prestige international nécessaire au leadership régional, dans le cadre des relations interaméricaines.
General --- Academies & Learned Societies Publications --- International Institute of Intellectual Co-operation. --- Brazil --- Foreign relations --- League of Nations. --- Institut international de coopération intellectuelle --- Institut de coopération intellectuelle de la société des nations --- International Institute of Intellectual Cooperation --- I.I.I.C. (International Institute of Intellectual Co-operation) --- IIIC (International Institute of Intellectual Co-operation) --- IICI (International Institute of Intellectual Co-operation) --- UNESCO --- Unesco --- I.I.C.I. (Institut international de coopération intellectuelle) --- IICI (Institut international de coopération intellectuelle) --- Instytut Międzynarodowy Współpracy Intelektualnej --- Intellectual Co-operation Organisation. --- Internationales Institut für Geistige Zusammenarbeit --- Mezinárodní institut pro intelektuální spolupráci --- Intellectual Co-operation Organisation --- League of Nations --- institut international --- politique culturelle --- coopération intellectuelle
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Depuis l’accession au pouvoir d’Hugo Chávez Frías en février 1999, la politique extérieure vénézuélienne se caractérise par un activisme certain et a octroyé au Venezuela une nouvelle visibilité sur la scène internationale. Si les relations houleuses avec les États-Unis de George W. Bush ou celles, souvent décriées, avec l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad ont placé Caracas sous les feux de la rampe diplomatique, on ne saurait pour autant occulter d’autres facettes de cette politique, tout aussi symptomatiques de la mutation que vit le Venezuela contemporain quoique moins médiatisées. Discrète et parfois même imperceptible, la politique africaine de Chávez ne fait ainsi guère parler d’elle. Jamais, pourtant, le Venezuela n’a autant tourné les yeux vers l’Afrique. En novembre 2008, la mise en place de relations avec Madagascar a signé l’ultime étape de l’établissement de relations diplomatiques avec tous les pays du continent. En une dizaine d’années, près de 80 accords de coopération ont également été conclus et témoignent d’une rupture importante par rapport au demi-siècle précédent. Le livre de Camille Forite propose un bilan détaillé de la politique africaine du Venezuela entre la fin des années 1990 et la fin des années 2000, en la replaçant dans le contexte historique des relations entre les deux espaces et en l’intégrant au cadre plus global des relations extérieures vénézuéliennes.
Regions & Countries - Americas --- History & Archaeology --- Latin America --- Venezuela --- Africa --- Foreign relations --- Eastern Hemisphere --- Venesuėla --- Republic of Venezuela --- República de Venezuela --- Bolivarian Republic of Venezuela --- República Bolivariana de Venezuela --- Gobierno Bolivariano --- Estados Unidos de Venezuela --- Венесуэла --- Баліварыянская Рэспубліка Венесуэла --- Balivaryi︠a︡nskai︠a︡ Rėspublika Venesuėla --- Венецуела --- Venet︠s︡uela --- Боливарска република Венецуела --- Bolivarska republika Venet︠s︡uela --- Βενεζουέλα --- Venezouela --- Μπολιβαριανή Δημοκρατία της Βενεζουέλας --- Bolivarianē Dēmokratia tēs Venezouelas --- 베네수엘라 --- Penesuella --- 베네수엘라 볼리바르 공화국 --- Penesuella Bollibarŭ Konghwaguk --- Венесуэл --- Venesuėl --- Bu̇gd Naĭramdakh Bolivaryn Venesuėl Uls --- ベネズエラ --- Benezuera --- ベネズエラ・ボリバル共和国 --- Benezuera Boribaru Kyōwakoku --- Боливарианская Республика Венесуэла --- Bolivarianskai︠a︡ Respublika Venesuėla --- Venecuela --- Bolivarska Republika Venecuela --- Venezuelan bolivariaaninen tasavalta --- Bolivarianska republiken Venezuela --- Bolivarcı Venezuela Cumhuriyeti --- Wenesuela --- Wenesuela Boliwar Respublikasy --- Венесуела --- Боліварианська Республіка Венесуела --- Bolivaryansʹka Respublika Venesuela --- 委內瑞拉 --- Weineiruila --- 委內瑞拉玻利瓦爾共和國 --- Weineiruila Boliwa'er Gongheguo --- relations extérieures
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Terre d’accueil de nombreux immigrés européens au Mexique et berceau d’un folklore local jaloux de sa richesse, Guadalajara voit se méler durant le Porfiriat (1877-1910) cultures européennes et mexicaine, voyageurs et tapatíos, revendication d’une culture régionale originale et regard sur l’Europe. À l’image du reste du pays, la capitale du Jalisco est ainsi confrontée à une européanisation des modes de vie, de consommation ou de divertissement qu’un regard superficiel pourrait résumer par la classique europhilie des élites porfiriennes. Or, une analyse détaillée du discours des élites jalisciences dans le journal satirique Juan Panadero montre que ce rapport à l’Europe est plus complexe qu’il n’y paraît. Tantôt critique, tantôt admiratif, et bien souvent ironique, cette publication se fait porte-parole d’une société pour qui le rapport à l’Europe, plus que synonyme de modernité, constitue le principal argument d’un rapport de force avec le pouvoir central et México. Le Juan Panadero renvoie alors l’image vivante d’une société qui se cherche, se contredit et se raconte, donnant à voir l’une des grandes contradictions du Mexique porfirien qui se heurte à de fortes résistances régionales dans le processus de mise en place du fédéralisme.
Regions & Countries - Americas --- History & Archaeology --- Mexico --- sciences sociales --- élite --- politique --- Européens --- Guadalajara --- presse satirique --- influence européenne --- immigrés
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Rio de Janeiro s’était préparée pour accueillir le 8 août 1899 le président de la République voisine. Événement non des moindres, il permettait au Brésil de rayonner au-delà de ses frontières, d’inviter le monde à visiter sa capitale, la ville qui représentait la Nation ; de s’approcher de ce voisin avec lequel les relations n’avaient pas toujours été des meilleures ; et de se donner une place en Amérique, notamment du Sud. C’est entre autres pour ces raisons que la presse s’est précipitée à parler de « jour historique ». Consacré à la visite officielle du président argentin Julio Roca à Rio de Janeiro, l’ouvrage d’Hélène Veber constitue un exemple de la manière dont l’événement peut faire l’objet d’un traitement historique complexe qui dépasse de loin des conceptions strictement narratives ou informatives de la discipline. Grâce à une analyse de sources très diverses, le déroulé de cette visite est minutieusement reconstitué. L’auteur nous montre, à partir des éléments qu’elle a rassemblés, comment cette rencontre internationale est l’objet d’une mise en scène du pouvoir et de la nation. Hélène Veber propose ici une nouvelle approche de l’histoire des relations internationales, en projetant cette rencontre diplomatique dans l’espace symbolique de la ville où elle a eue lieu et en multipliant les jeux d’échelle. Ainsi peuvent être repensées – dans l’espace public, dans l’interrelation des hommes de pouvoir, dans les imaginaires, etc. – les politiques internationales de l’Argentine et du Brésil, voire la diplomatie du Cône Sud dans son ensemble.
Political Science --- Brésil --- politique --- relations extérieures --- Argentine
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Internal politics --- Polemology --- anno 1970-1979 --- Chile
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Rejetée du paysage intellectuel français depuis la Seconde Guerre mondiale, l’œuvre de Maritain est une référence majeure dans la culture politique de la démocratie chrétienne d’Amérique du Sud. Une influence paradoxale, puisque Maritain s’est toujours défié des moyens impurs de la politique : philosophe chrétien de la démocratie au travers d’œuvres comme Humanisme intégral ou Christianisme et démocratie, jamais il ne s’est voulu le philosophe de la démocratie chrétienne qu’il jugeait de manière sévère. Dans un premier temps, ce travail vise à analyser cette consommation politique du maritainisme, en déclinant dans la perspective d’une histoire comparée les différentes lectures qui ont été faites de Maritain par les élites catholiques sud-américaines, des années 20 à la charnière des années 60 et 70. Il s’agit notamment de montrer comment l’œuvre du philosophe a rencontré l’horizon d’attente d’une génération de jeunes catholiques soucieux d’inventer de nouvelles formes d’engagement du chrétien dans la vie de la cité. Par ailleurs, parce que la réception du maritainisme outre- Atlantique est particulièrement polémique et suscite de nombreux débats, elle constitue un prisme utile pour décrire les lignes de faille qui parcourent le catholicisme sud-américain durant près d’un demi-siècle. Du renouveau catholique de l’Entre-deux-guerres jusqu’aux mutations post-conciliaires, le maritainisme ne cesse d’être une question disputée, qui témoigne du regard que portent les élites catholiques, dans leur diversité, sur la place de l’Église dans le monde moderne.
Political science --- Philosophy --- Maritain, Jacques, --- South America --- Politics and government --- 321.01 MARITAIN, JACQUES --- Algemene staatsleer. Politieke filosofie. Staatsleer. Staatstheorie--MARITAIN, JACQUES --- 321.01 MARITAIN, JACQUES Algemene staatsleer. Politieke filosofie. Staatsleer. Staatstheorie--MARITAIN, JACQUES --- Political philosophy --- Maritain, Jacques --- Philosophy. --- Political science - Philosophy --- Maritain, Jacques, - 1882-1973 --- South America - Politics and government - 20th century --- modèle --- histoire --- engagement --- démocratie chrétienne --- maritanisme --- élite catholique --- consommation politique --- humanisme --- monde moderne
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« Notre philosophie tente de rétablir le sens de plénitude de l’existence », annonce le président Juan Domingo Perón en s’adressant aux philosophes du monde entier qui participent au Congrès national de philosophie de Mendoza en 1949. Par son discours, le président de l’Argentine se transmute en « philosophe pratique » – comme lui-même se désigne – et transforme radicalement la réunion savante. Dans le contexte de la guerre froide, ce Congrès national de philosophie est l’occasion de rendre publique la troisième position de son gouvernement. Non sans ambiguïté, le congrès de philosophie est l’une des tentatives parmi d’autres du gouvernement péroniste pour approcher les intellectuels, à une époque où l’espace intellectuel, fortement politisé, se professionnalise et dessine ses frontières disciplinaires. De l’espace intellectuel au sens large, en passant par l’espace universitaire, l’auteure explore dans ce travail la manière dont la politique agit sur l’organisation et la dynamique de l’espace philosophique aussi bien que les débats des philosophes.
Philosophy --- History --- Argentine --- XXème siècle --- philosophie --- politique --- Argentina --- Intellectuals --- Philosophers
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