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Depuis plus d'un siècle, le cinéma a joué double jeu: initiateur de la montée en puissance des spectacles, il en a été aussi l'outil critique, l'instrument invitant les spectateurs à mieux voir et mieux entendre. Au cinéma, pour être spectateur, il faut accepter de croire en ce qu'on voit; et pour l'être davantage encore, il faudrait commencer à douter - sans cesser de croire. Croire en la réalité du monde à travers ses représentations filmées, c'était l'affecter d'un doute. Croire, ne pas croire, ne plus croire, croire malgré tout ce qui dément la croyance: telles sont les questions du cinéma - qui sont abordées ici. Chacun de nous, sommé par le spectacle d'y prendre sa part, en sera acteur et spectateur, consentant et non consentant, complice et adversaire à la fois. Les questions du spectateur de cinéma sont devenues les questions de tous, alors même que le marché mondial des images et des sons n'a que faire de la prétention du cinéma à proposer, du monde comme scène, un mode d'emploi. Voir et pouvoir? On se persuade très vite dans les salles obscures que les enjeux de mise en scène sont doubles - esthétiques et politiques; et que cette place du spectateur qui est la nôtre n'est pas coupée de celle du sujet politique que nous ne cessons d'être. Quinze ans de textes critiques et théoriques, d'interventions, de tribunes: ce volume articule le double chantier d'une pensée et d'une pratique du cinéma, qui sont les deux faces d'un même combat pour la construction d'un spectateur critique et d'une approche politique de l'expérience cinématographique.
Television viewers --- Motion pictures --- Téléspectateurs --- Cinéma --- Attitudes --- Aesthetics --- Political aspects --- Esthétique --- Aspect politique --- Téléspectateurs --- Cinéma --- Esthétique --- Political aspects. --- Motion pictures - Philosophy --- Cinematography
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Daech maîtrise parfaitement toutes les techniques de l'image et de la diffusion numérique. L'organisation possède ses propres studios et recourt à de nombreux effets visuels à des fins de propagande. L'auteur montre combien cet "ennemi de l'Occident" s'en est approprié les moyens et les formes et comment il réalise l'alliance macabre et contre nature du cinéma et de la mort. ©Electre 2016 Daech filme ceux qu'il torture jusqu'à la mort en recourant à un usage maniaque d'effets visuels les plus spectaculaires, dignes des films d'action hollywoodiens. Daech possède des studios, et maîtrise parfaitement toutes les techniques de diffusion numérique. Contrairement aux nazis qui, par précaution, avaient choisi de ne pas filmer les chambres à gaz. Par là, l'ennemi se tient au plus près de nous. Il achète et vend, exploite, spécule et asservit, entre autres par sa propagande filmée. J'ai voulu comprendre ce qu'il arrive au cinéma que j'ai connu enfant, et auquel je n'ai cessé de croire, jusqu'à devenir cinéaste. J'ai voulu comprendre cette extravagance propre à notre temps.
Médias et propagande --- Terrorisme --- Au cinéma --- Etat islamique --- Et le cinéma --- Mass media and propaganda --- Terrorism in motion pictures --- Terrorisme au cinéma --- IS (Organization) --- In motion pictures --- Médias et propagande --- Terrorisme au cinéma --- In motion pictures.
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La sainte alliance du spectacle et de la marchandise s'est réalisée. D'un pôle, d'un tropique à l'autre, le capital a trouvé l'arme absolue de sa domination : les images et les sons mêlés. Jamais dans l'histoire autant de machines n'avaient donné à autant d'hommes autant d'images et de sons à voir et à entendre. L'aliénation dévoilée par Marx n'est plus seulement ce qui dore la pilule amère de la misère, l'opium du peuple ; elle va au-delà du service rendu au capital. Elle se sert elle-même. Les spectacles, les images et les sons nous occupent dans le but de nous faire aimer l'aliénation en tant que telle. Le spectacle ne se contente pas de servir la marchandise. Il en est devenu la forme suprême. Se battre contre cette domination, c'est mener un combat vital pour sauver et tenir quelque chose de la dimension humaine de l'homme. Cette lutte doit se faire contre les formes mêmes que le spectacle met en oeuvre pour dominer. Il nous revient, spectateurs, cinéastes, de défaire maille à maille cette domination, de la trouer de hors- champ, l'ébrécher d'intervalles. Cinéma contre spectacle ? Mais c'est le cinéma qui, dans son histoire, a construit un spectateur capable de voir et d'entendre les limites du voir et de l'entendre ! Un spectateur critique. Cette dimension critique était en jeu dans les six articles parus sous le titre " Technique et idéologie " dans les Cahiers du cinéma (1971-1972). Ils sont repris ici, pour la première fois depuis ces années cruciales, dans la deuxième partie de l'ouvrage.
Film criticism --- Motion pictures --- Critique cinématographique --- Cinéma --- Social aspects --- Political aspects --- Aspect social --- Aspect politique --- Cinematography --- Philosophy --- History --- Critique cinématographique --- Cinéma --- Political aspects. --- Motion pictures - Philosophy --- Motion pictures - History
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Recueil d'articles et de conférences à travers lesquels le cinéaste et critique poursuit sa réflexion sur la portée politique et esthétique du cadrage des corps au cinéma et sur le hors-champ. La question du hors-champ est le fil rouge qui court à travers les films étudiés ici, de Luois Lumière, S.M. Eisenstein, Luis Bunuel, Pedro Costa, Raymond Depardon, John Ford, Chris Marker, Abbas Kiarostami, Ginette Lavigne, Jean Renoir, Jean Rouch, Claudio Pazienza, Frederic Wiseman, Jia Zang Khe, etc. Réunit des textes écrits pour des revues, des festivals, des catalogues, des rencontres entre 2004 et 2010
Motion pictures --- Human body in motion pictures --- Cinéma --- Corps humain au cinéma --- History --- Histoire --- Cinematography --- Politics in art --- Cinéma --- Corps humain au cinéma --- Théorie du cinéma. --- Cinéma et politique. --- Histoire et critique. --- Publics --- Psychologie. --- Aspect moral. --- Film --- Histoire du cinéma. --- Cinematography - History
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Qu’est-ce qui dresse le cinéma contre les accélérations du tout numérique ? Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C’est à la chaîne que le numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-hologramme, il n’est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien, les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d’images nous dérobe le réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la violence des exils, la salle de projection n’est-elle pas la dernière demeure de l’humain ? Face à la démultiplication des écrans, l’hypervisibilité, la transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d’ombre et rester une arme critique ? Jusqu’où la révolution numérique n’est-elle pas en train d’affecter l’expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà, notre civilisation ? What sets cinema against the precipitous rise of digital technologies? Faced with the proliferation of screens, hypervisibility and transparency, how can cinema still preserve its shadowy side and remain a weapon of criticism? To what extent is the digital revolution affecting the aesthetic and moral experience of cinema and, beyond that, our civilisation? French director, screenwriter and writer, Jean-Louis Comolli worked for Les Cahiers du cinéma, where he was editor-in-chief from 1966 to 1971. In this essay, he gives us his critical perspective and analysis of the effects and consequences of the digital revolution on the cinematographic art. An essential book for anyone who wants to understand Comolli’s vision of cinema and the world.
Cinéma --- Cinéma numérique --- Cinéma -- Esthétique --- Innovations technologiques --- Esthétique --- Cinéma numérique. --- Esthétique. --- Histoire et critique. --- Motion pictures --- Digital cinematography --- Technological innovations. --- Aesthethics. --- Histoire du cinéma. --- Film Radio Television --- cinéma --- révolution numérique --- politique --- temps --- cinema --- digital revolution --- politics --- time
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Le cinéma documentaire se voulait le fruit d’un artisanat furieux, à l’écart du marché. De cette liberté des formes, les télévisions, principaux financeurs, ne veulent plus. Elles imposent des normes (commentaires redondants et montages accélérés) qui stérilisent les films diffusés et ceux qui aspirent à l’être. Une certaine tendance au conformisme s’impose. Il faudrait à la fois se conformer et donner le change en passant pour « neuf ». Dans les années quatre-vingt, j’ai renoncé au cinéma « de fiction » et lui ai préféré le documentaire pour sa liberté. C’est en documentaire que la parole filmée prend force et beauté, que les corps filmés, quels qu’ils soient, acquièrent une dignité – celle dont les serviteurs du marché se moquent.
Films documentaires. --- Télévision --- Télévision. --- Production et réalisation.
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"""Le cinéma documentaire, modestement, travaille à réveiller la puissance poétique singulière de celles et ceux qu'il filme"". Jean-Louis Comolli Réalisateur, journaliste, critique, Jean-Louis Comolli fait le pari d'un cinéma documentaire de qualité. Les films rassemblés dans ce coffret offrent un regard synthétique sur une carrière de plus de 40 ans. Les quatres films qui compiosent ce coffret jouent le jeu d'une liberté des corps et des paroles. Leur pari est de faire des femmes et des hommes réels des porteurs de fiction. C'est aujourd'hui dans ce qu'on nomme""cinéma documentaire"" que la dimension fictionnellequi est ou qui devrait être notre lot commun trouve le mieux à s'incarner. Naissance d'un hôpital, 1991 - 63 min L'Assistance publique, il y a quelques années, a décidé la construction d'un grand hôpital pour enfants. L'architecte Pierre Riboulet, dont le projet est retenu, tient le journal de son travail, pendant 5 mois, de mai à octobre 1980. * Réalisateur : Jean-Louis Comolli * Scénaristes : Arnaud des Pallières, Jean-Louis Comolli et Anne Baudry * Auteur de l'oeuvre préexistante : Pierre Riboulet * Photographies : Toits de Paris La vraie vie (dans les bureaux), 1993 - 78 min L'action se passe à la caisse régionale d'assurance maladie de l'IIle-de-France (CRAMIF). D'octobre à décembre 1992, nous avons tourné dans les services""Invalidité"" et""Tarification accidents du travail"", ainsi qu'au courrier, au pool dactylos et aux archives. Cette""vraie vie"" n'est rien d'autre que la vie réelle. Le Concerto de Mozart, 1997 - 97 min Michel Portal a fait le projet un peu fou de s'isoler pendant quinze jours dans un château, en compagnie de sept jeunes musiciens, pour prendre le temps et le plaisir de travailler en profondeur le célèbre concerto pour clarinette de Mozart. * Réalisateur : Jean-Louis Comolli * Auteurs : Michel Portal, Jean-Louis Comolli et Francis Marmande * Chefs d'orchestre : Francis Marmande et Diego Masson * Artiste soliste : Sabine Meyer L'Affaire Sofri, 2001 - 55 min Depuis plus de quatre ans, Adriano Sofri est détenu dans une cellule de la prison de Pise. C'est là le résultat d'une affaire judiciaire inquiétante et, sous certains aspects, incroyable. Compléments Filmer aujourd'hui - 27 min Retrouver quelques amis et complices pour parler du cinéma qu'ensemble nous avons fait et que nous aimons, cette occasion m'a été offerte par Patrick Leboutte et Jean-Pierre Daniel. C'était un plaisir. Il y a un plaisir à échanger des points de vue, des questions, des idées. Quand on filme""en documentaire"", on est aux prises avec les autres. – Jean-Louis Comolli "
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Le jeu décliné dans l'art des jardins d'Ermenonville, du désert de Retz ou de Méréville, s'entend dans le sens de "mise en scène" du paysage, comme en jouaient les peintres Nicolas Poussin et Hubert Robert. Lassés de la rectitude du jardin français, les paysagistes adoptent progressivement un jardin s'inspirant de la courbe du jardin anglais et des paysages du jardin chinois. Ceci donne naissance au jardin anglo-chinois où prédomine un goût pour la mise en scène, les ruines, les jeux de perspective, la nature, les rivières sinueuses, les pentes, l'on construit de faux ponts en rocher, de fausses grottes, cascades, ruines, pyramides, maisons exotiques pour frôler le fantastique et renforcer les émotions du promeneur.
Histoire des jardins --- Jardin à la française --- Jardin historique --- Peinture --- Fabrique --- Plan d'eau --- Théâtre de plein air --- Ruine --- Philosophie --- Imaginaire --- Jeu --- Jardin anglo-chinois --- Ermenonville --- France
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Qu'est-ce qui dresse le cinéma contre les accélérations du tout numérique ? Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C'est à la chaîne que le numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-hologramme, il n'est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien, les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d'images nous dérobe le réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la violence des exils, la salle de projection n'est-elle pas la dernière demeure de l'humain ? Face à la démultiplication des écrans, l'hypervisibilité, la transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d'ombre et rester une arme critique ? Jusqu'où la révolution numérique n'est-elle pas en train d'affecter l'expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà, notre civilisation?.
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