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book (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2015 (2)

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Book
L'histoire.
Authors: ---
ISBN: 0773598332 9780773598331 9780773598348 0773598340 9780773546646 Year: 2015 Publisher: Montreal [Québec] ; Kingston [Ontario] : Ottawa, Ontario : Publié pour la Commission de vérité et réconciliation du Canada par McGill-Queen's University Press, Canadian Electronic Library,

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Abstract

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du "idien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Pensionnats du Canada : L’histoire, partie 2, de 1939 à 2000 porte sur le système de pensionnats du Canada depuis la fin de la Grande Dépression jusqu’à la fermeture du tout dernier établissement, à la fin des années 1990. Ce volume montre que le sous-financement et les conditions de vie précaires caractérisant les premières années d’existence des pensionnats ont perduré alors même que la plupart des Canadiens jouissaient d’une période de prospérité et de croissance sans précédent. En raison d’un programme de financement des plus maigres, les repas servis dans les pensionnats de la fin des années 1950 étaient loin de satisfaire aux Règles alimentaires du Canada. La surpopulation, les mauvaises conditions sanitaires et le défaut de respecter les règles de sécurité incendie étaient des problèmes courants pendant cette période. Tandis que les autorités gouvernementales en étaient venues à considérer les pensionnats comme étant coûteux et inefficaces, les Églises, elles, étaient réticentes à autoriser leur fermeture. Ce n’est qu’à la fin des années 1960 que le gouvernement fédéral finit par livrer bataille aux autorités religieuses pour leur arracher le contrôle de ce système. Souhaitant confier l’éducation des Premières Nations aux provinces, le gouvernement se heurta à l’opposition des organismes autochtones, qui demandaient « la maîtrise indienne de l’éducation indienne ». Après l’occupation d’un pensionnat albertain par des parents, un bon nombre d’établissements résistants passa sous administration autochtone. Le processus de fermeture des pensionnats coïncida avec un nombre grandissant de condamnations d’anciens membres du personnel pour agression sexuelle contre des élèves. Ces procès ont révélé toute l’ampleur du camouflage des sévices sexuels qui ont été infligés dans ces institutions. D’anciens élèves, qui se sont nommés les Survivants, ont mis sur pied des organismes nationaux et régionaux et ont été, en grande partie, le fer de lance de la campagne qui a mené le gouvernement fédéral à présenter des excuses en 2008 aux anciens pensionnaires et à leurs familles.


Book
Honorer la vérité, réconcilier pour l'avenir : sommaire du rapport final de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Authors: ---
ISBN: 0773598456 0773546707 Year: 2015 Publisher: Montréal [Québec] ; Chicago [Illinois] : Ottawa, Ontario : Publié pour la Commission de vérité et réconciliation du Canada par McGill-Queen's University Press, Canadian Electronic Library,

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Abstract

Entre 1867 et 2000, le gouvernement canadien a placé plus de 150 000 enfants autochtones dans des pensionnats d’un bout à l’autre du pays. Les autorités gouvernementales et les missionnaires étaient d’avis qu’afin de « civiliser et de christianiser » les enfants autochtones, il fallait les éloigner de leurs parents et de leur communauté d’origine respective. La vie de ces enfants au pensionnat était empreinte de solitude et d’exclusion. La discipline y était stricte et le déroulement du "idien, lui, fortement régenté. Les langues et les cultures autochtones étaient dénigrées et réprimées. L’éducation et la formation technique prenaient trop souvent la forme de corvées et de tâches ménagères assurant l’autonomie des pensionnats. La négligence à l’égard des enfants fut institutionnalisée et le manque de supervision donna lieu à des situations où les élèves furent victimes de sévices physiques et sexuels. Une poursuite judiciaire déposée par les anciens pensionnaires a mené, en 2008, à la mise sur pied de la Commission de vérité et réconciliation du Canada. Étant l’aboutissement de plus de six ans de recherche, le rapport final de la Commission présente l’histoire des pensionnats ainsi que leur héritage, et trace la voie de la réconciliation. Honorer la vérité, réconcilier pour l’avenir résume les six volumes constituant le rapport final de la Commission. Il assimile les pensionnats à l’instrument d’un génocide culturel et indique, par le fait même, que ces pensionnats s’inscrivaient dans le cadre plus large de la politique colonialiste du gouvernement canadien à l’égard des peuples autochtones. Le rapport établit de quelle façon le sous-financement chronique a mené à des conditions de vie malsaines et à des taux de mortalité bien plus élevés que ceux caractérisant le reste de la population canadienne d’âge scolaire. De plus, il indique clairement que le gouvernement avait été avisé des conséquences de ses politiques et que d’autres options lui avaient été proposées, options qu’il a choisi d’ignorer et qui auraient pourtant réduit le taux de mortalité au sein des pensionnats. Les perturbations que ces pensionnats ont causées aux élèves autochtones, à leur famille et aux collectivités sont encore palpables à ce jour. Elles se mesurent par la perte des langues et des liens familiaux dans les communautés autochtones, ainsi que par les écarts qui continuent de séparer les Autochtones et les non-Autochtones du Canada sur les plans de la santé, de l’éducation et de l’emploi. La réconciliation permettra de reconnaître que les pensionnats faisaient partie d’un ensemble plus large de politiques visant à priver les Autochtones de leurs terres, de leur culture, de leur vie spirituelle et de leurs propres gouvernements. Les quatre-vingt-quatorze appels à l’action de la Commission établissent des mesures concrètes à appliquer pour réparer la relation tourmentée qui unit les peuples autochtones à la Couronne, et pour établir des rapports harmonieux entre Autochtones et non-Autochtones.

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