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Gaz de schiste, OGM, energie nucleaire, cellules souches, changement climatique, efficacite des medicaments... La science, plus que jamais, suscite la mefiance, voire la defiance, des citoyens. Pour une large part, cela vient d'une incomprehension de ce qu'est la demarche scientifique. A l'occasion du colloque de rentree du College de France organise a l'automne 2013, des scientifiques, des historiens, des juristes et des politiques se sont attaches a analyser et a clarifier les enjeux technologiques et scientifiques, en s'appuyant sur des exemples concrets au cA ur des debats les plus actuels : comment aborder dans une societe democratique le probleme du renouvellement des energies et du remplacement des energies fossiles par des formes d'energie moins polluantes, ou celui qui lui est lie du rechauffement climatique, ou encore celui des therapies geniques, en utilisant de la facon la plus rationnelle possible ce que la science nous apprend, pour optimiser la reponse de la societe aux defis qui lui sont poses ? S. H. Serge Haroche, prix Nobel de physique, est administrateur du College de France et titulaire de la chaire de Physique quantique. Pierre Rosanvallon est professeur au College de France, titulaire de la chaire d'Histoire moderne et contemporaine du politique. Contributions de Yves Brechet, Steven Chu (prix Nobel de physique), Marc Fontecave, Roger Guesnerie, Jean Jouzel, Philippe Kourilsky, Nicole Le Douarin, Herve Morin, Helga Nowotny, Dominique Pestre, Alain Prochiantz, Yves Sintomer, Alain Supiot et Bernard Tardieu.
Science --- Democracy and science --- Political aspects --- Social aspects
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Abraham Ecchellensis (Ibrahîm Al-Hâqilânî) est sans doute le plus représentatif des chrétiens orientaux qui contribuèrent à la formation de l’orientalisme européen au XVIIe siècle. Après une première éducation dans un couvent libanais, il arriva au collège maronite de Rome en 1620, où il fut très jeune reconnu pour ses talents dans l’enseignement de l’arabe et du syriaque, et dans l’expertise des questions orientales. Ses études achevées, il mena quelques aventures militaires et commerciales au service de l’emir libanais Fakhraddîn et de la croisade, en se plongeant brièvement dans les trafics méditerranéens liés à la course et au rachat des captifs. Il tenta aussi d’ouvrir un collège au Liban. Mais c’est surtout par une carrière d’érudit qu’il se fit connaître. Ce volume s’attache moins à la biographie d’Abraham Ecchellensis qu’à la place qu’il occupa dans la République des Lettres du XVIIe siècle, entre Pise, Rome et Paris (où il enseigna au Collège Royal). Il sut bénéficier d’un réseau de protecteurs, qui estimaient sa capacité à cataloguer et publier des manuscrits, enseigner les langues, ou servir d’expert et d’interprète : Les Médicis, les Barberini, Richelieu, Mazarin et le chancelier Séguier veillèrent successivement sur sa carrière. Il fut l’ami et le collaborateur de savants de son temps, comme Jean Morin, Marin Mersenne, Lucas Holsten ou Athanase Kircher. Il contribua aux grands chantiers intellectuels du XVIIe siècle, comme la bible polyglotte de Paris et la bible arabe de Rome. Il composa des outils pour l’apprentissage de l’arabe et du syriaque. Mais il fut surtout un traducteur d’ouvrages en langues orientales. Chez lui, la controverse et l’apologétique ne se distinguaient guère de l’érudition, et il entendait mettre sa science au service de la foi catholique, contre les protestants. Mais ses origines orientales et arabophones l’amenèrent aussi à défendre la dignité des Orientaux et à valoriser leur culture face aux milieux savants européens. Il contribua à l’élaboration du « récit national » maronite et libanais. Il voulut faire connaître la « sagesse arabe » et l’intégrer dans la science européenne, en la distinguant de l’islam, qu’il ne pouvait accepter. Il collabora avec le professeur « galiléen » de Pise Giovanni Alfonso Borelli, pour traduire à partir de manuscrits arabes le traité d’Apollonius de Perga sur le Coniques. Ses travaux érudits furent utilisés dans les controverses théologiques du second XVIIe siècle. Mais, au début du XVIIIe siècle, la connaissance des langues orientales était suffisamment avancée en Europe pour qu’on pût se passer des « médiateurs » issus du Collège de Rome.
Orientalism --- Orientalisme --- History --- Histoire --- Abraham, --- Maronites --- 27 "16" --- 929 ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Kerkgeschiedenis--17e eeuw. Periode 1600-1699 --- Biografie. Genealogie. Heraldiek--ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Conferences - Meetings --- 929 ABRAHAM ECCHELLENSIS Biografie. Genealogie. Heraldiek--ABRAHAM ECCHELLENSIS --- Syriac Christians --- Abraham Ecchellensis, --- Abrahamus, --- Ecchellensis, Abraham, --- Ḥāqilanī, Ibrāhīm, --- Ibrāhīm al-Ḥāqilanī, --- Congresses --- Ecchellensis, Abraham --- Maronites - Biography - Congresses --- Abraham, - Ecchellensis, - 1605-1664 - Congresses --- Abraham, - Ecchellensis, - 1605-1664
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