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L'enseignement de l'histoire suscite des débats depuis la fin du XIXe siècle en raison de la proximité de cette discipline avec le champ politique. L'auteure montre qu'il existe pourtant un décalage entre les préoccupations de l'institution et la réalité des pratiques en classe. Elle revient également sur la succession des programmes et leurs différentes approches pédagogiques. Electre 2018.
Histoire --- History --- Historiographie --- Historiography --- Étude et enseignement --- Study and teaching --- Aspect politique --- Political aspect --- --Étude et enseignement --- --Historiographie --- --France --- --XIXe-XXe s., --- Study skills. --- Histoire. --- Étude et enseignement. --- Étude et enseignement --- Study and teaching. --- Étude et enseignement. --- France --- France. --- XIXe-XXe s., 1801-2000
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La scène se déroule le 24 avril 1933, dans la petite école de Saint-Paul dirigée par Célestin Freinet, quelques minutes après la fermeture des portes. Depuis des mois, l'instituteur subit une campagne de diffamation menée par le maire, soutenue par quelques habitants du village, qui veulent le chasser. Cette petite affaire locale a pris une envergure nationale grâce à de solides appuis via la presse d'extrême-droite. En cause, la pédagogie de Freinet, qui favorise une totale liberté dans l'expression écrite des enfants. Quelques mois plus tôt, un enfant avait donné le récit, qui fut imprimé sans aucune censure de l'instituteur, d'un rêve où le maire était attaqué par les élèves. Le prétexte était tout trouvé pour se débarrasser de cet encombrant militant communiste : ce rêve révélait bien la pédagogie subversive de Freinet. Mais celui-ci tient bon, contre-attaque systématiquement, conteste, fait appel, mobilise tous ses soutiens politiques, pédagogiques et syndicaux. Las de devoir attendre une décision administrative qui n'arrive pas, le maire et ses ouailles décident de déloger Freinet manu militari. Mais Freinet, informé, était prêt à les accueillir, armé. Ce moment peut être envisagé comme le point culminant de la situation ayant mené à la démission d'Elise et de Célestin Freinet, qui iront fonder une école privée à Vence. Au-delà de sa puissance lyrique, l'évènement témoigne à la fois de la passion d'un homme pour la pédagogie populaire (au point de la défendre arme au poing) mais aussi de la pression fasciste que connaît alors le pays.
Freinet, Techniques de. --- Fascisme et éducation --- Freinet, Célestin, --- Enseignement --- Méthodes actives. --- Freinet, Célestin --- Freinet, Élise --- Méthodes actives --- Activity programs in education --- Freinet, Elise --- Educators --- Fascism --- Education
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École est un mot doux qui nous promène entre le parfum de l'enfance et les charmes de la connaissance. Certains la rêvent sanctuarisée, protégée des violences du dehors. Mais c'est tout l'inverse, et c'est tant mieux, à condition d'accepter d'en débattre franchement, et de reposer sur ses bancs les termes d'une école résolument émancipatrice, donc définitivement politique. « Notre société a tout à gagner à voir s'accomplir un vrai projet d'école démocratique. C'est aux plus dotés de prendre conscience de la carte qu'ils ont à jouer sur ce terrain. C'est à nous donc, nous dont les enfants ont le plus de chances de traverser l'école aussi facilement qu'une rue piétonnière, de considérer que c'est une opportunité de travailler entre les mêmes murs que des enfants moins chanceux. À nous encore de déjouer les pièges des classes de niveaux, des filières d'élites, des filons pour contourner la sectorisation des établissements. À nous aussi de batailler au côté des familles les plus socialement discriminées pour leurs droits à scolariser et accompagner leurs enfants. À toutes et tous enfin de veiller sur chacun des enfants de ce monde, d'où qu'ils viennent, pour l'abolition des privilèges, et pour que l'émancipation des un.e.s ne puisse dépendre que de celle des autres. ».
Education --- Educational equalization --- Teaching --- Aims and objectives --- Evaluation.
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History --- Education --- Historiography --- Group identity --- Study and teaching --- Curricula --- Political aspects --- Histoire --- Programmes d'études --- Historiographie --- Étude et enseignement --- Aspect politique --- History - Study and teaching - France --- Education - Curricula - Political aspects - France --- Historiography - Political aspects - France --- Historiography - France - History --- Group identity - Study and teaching - France
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En France, les pédagogies critiques sont rendues invisibles, abusivement englobées dans les pédagogies "nouvelles" ou "alternatives" dont les pratiques purement techniques sont à la mode dans les écoles de riches. Alors que partout ailleurs dans le monde, elles sont clairement distinguées des méthodes pédagogiques libérales qui réduisent l'éducation à un parcours de performance et de réussite purement personnelle, la France se singularise par un débat réduit à l'opposition simpliste entre "tradition" et "modernité" qui laisse un boulevard à l'école néolibérale. Le propos de cet ouvrage est donc de redonner toute sa place à un courant pédagogique ancien mais très vivant, et de lui rendre toute sa force de critique radicale et d'émancipation sociale, notamment pour les classes populaires. C'était la démarche des grands fondateurs Célestin Freinet et Paolo Freire ; c'est aussi celle que perpétuent et renouvellent beaucoup de pédagogues d'aujourd'hui. [source : 4e de couv.).
Pédagogie critique. --- Critical pedagogy --- Éducation populaire --- --Pédagogie critique --- --Critical pedagogy --- Pédagogie critique
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Qui sont celles et ceux qui ont marqué l'histoire populaire de la région parisienne ? Pourquoi la station Javel a-t-elle pris le nom d'un industriel quand tant d'hommes et de femmes ont fait bouger les lignes lors des grèves de 1936 et 1938 dans les usines Citroën ? Qui se souvient, aujourd'hui, des noms des neuf victimes de la police de Papon au métro Charonne, en 1962 ? Comment ne pas s'amuser de voir une station de Levallois-Perret nommée en hommage à Louise Michel, enterrée dans la commune qui était alors à mille lieux du fief des Balkany ? Laurence De Cock et Mathilde Larrère remettent l'histoire sur ses pieds. Contre les chantres du roman national et des "grands hommes", elles proposent de montrer comment les rues et les monuments de la capitale ont été le théâtre de la lutte des habitant-e-s, anonymes et ordinaires
Social movements --- Political activists --- Paris (France) --- Paris (France) --- History --- Social conditions
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Sarkozy, Nicolas, --- France --- Politics and government. --- Historiography. --- Politique et gouvernement --- Historiographie --- --Histoire --- --Historiographie --- --Utilisation --- --Sarközy de Nagy-Bocsa, Nicolas, --- Politics and government --- Historiography --- Histoire --- Utilisation --- Sarkozy, Nicolas, - 1955 --- -Sarközy de Nagy-Bocsa, Nicolas, 1955 --- -France --- France - Politics and government --- France - Historiography --- Sarközy de Nagy-Bocsa, Nicolas, 1955 --- -Sarkozy, Nicolas, - 1955 --- Conscience historique --- Communication en politique --- Aspect politique
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Ils sont partout : dans les journaux, à la radio, à la télévision, sur les réseaux sociaux. Du matin au soir et du soir au matin, sur tous les tons et par tous les temps, ils débitent tous (à peu près) les mêmes poncifs en s'(auto)félicitant de lever les non-dit. Se flattant sur les plateaux de tenir un discours "incorrect", ils accusent gravement leurs adversaires d'étouffer le "débat" par leur omniprésence... Publié en 2009, Les Editocrates, ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n'importe quoi faisait le portrait savoureux de dix de ces prophètes des temps modernes. Près de dix ans plus tard, il était urgent de compléter la galerie. Cer le cauchermar continue. Après la prolifération des canaux de diffusion (chaînes de télé, Facebook, Twitter, etc.), la corporation éditocratique s'est partiellement renouvelée : elle s'est (légèrement) rajeunie et (un peu) féminisée. Mais surtout : elle s'est dangereusement radicalisée. L'éditocratie a toujours des avis sur (presque) tout. mais, plus obsessionnelle que jamais, elle s'acharne sur celles et ceux qui ne lui ressemblent pas, et qui incarnent par conséquent le mal absolu : "le chômeur", "le syndicaliste", "le migrant", "le musulman"... S'appuyant sur des démonstrations d'où le réel a été complétement banni, les éditocrates, toujours insensibles aux contestations citoyennes de leur magistère, continuent donc de fabriquer du consentement. Mais c'est avec une brutalité et un cynisme largement inédits qu'ils oeuvrent aujourd'hui au formatage des esprits. Jusqu'à quand ?
Editoriaux --- Journalistes -- Déontologie --- Médias -- Evaluation --- Evaluation --- Déontologie --- Évaluation --- Éditoriaux --- Journalistes --- Médias --- Intellectuals --- Journalists --- Editorials --- Mass media criticism --- Press criticism --- Journalistic ethics --- France --- Intellectual life --- Évaluation --- Déontologie
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Dans son avant-propos (inédit en français), Pier Paolo Pasolini présente la singularité de l’école de Barbiana, fondée sur une culture rurale, pour en montrer les vertus et les limites. Dans sa préface, Laurence De Cock revient sur l’histoire de ce livre, son contexte de production, sa réception en Italie et en France, analysant ce point de vue « de classe » sur le système scolaire, sa singularité et son universalité.
Système éducatif. --- Scuola di Barbiana --- Education, Rural --- Enfants de familles pauvres --- Pédagogie expérimentale --- Éducation. --- Normes éducatives. --- Educational equalization --- Children with social disabilities --- Critical pedagogy --- Education
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