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À l'instar du roi Jean l'Aveugle et du poète Guillaume de Machaut en 1329, des chevaliers de toute l'Europe traversent chaque hiver les forêts glacées de Prusse pour mettre à feu et à sang la Lituanie, où vivent les derniers païens d'Europe. Dans la foulée des croisades en Terre sainte, des seigneurs de France et d'Angleterre prennent les armes pour affronter les "Sarrasins" de la Baltique. La plupart y vont pour l'honneur ; certains rapportent des impressions personnelles sur ces pays lointains et leurs habitants. Tout au long du Moyen Âge, de nombreux auteurs suivent la progression de la foi dans les provinces baltes et commentent le rôle de l'Ordre teutonique, fer de lance de la lutte contre les païens d'Europe du Nord. Les Baltes sont considérés comme des adversaires nobles, et pas uniquement comme des ennemis à convertir ou à tuer. L'on s'intéresse à leurs moeurs et l'on tente de comprendre leur spiritualité. Plus qu'un combat à mort entre christianisme et paganisme, la croisade balte est une étape clef dans la formation européenne du rapport à l'Autre, faite à la fois de volonté d'assimilation, de respect et de curiosité. À partir des sources narratives produites en France et en Angleterre entre XIIe et le XVe siècle, cet ouvrage explore la représentation de cette épopée nordique en Europe occidentale
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Leurs noms - aujourd'hui bien oubliés ? Waleran de Wavrin, Jean de Béthencourt, Gadifer de La Salle... Leur projet ? Porter la bannière du Christ aux marges des royaumes européens, puisque les États latins de Terre sainte avaient disparu sous les coups de Saladin, puis des Mamelouks. Ils se sont donc illustrés, dans les dernières décennies du Moyen Age, au cours de croisades qui n'avaient plus pour but le Levant mais des contrées aussi exotiques, pour l'époque, que les îles Canaries ou les pays baltes, peuplées de "sauvages" qui n'avaient pas renoncé au paganisme... Autant d'étonnants itinéraires individuels que l'on suivra ici pas à pas, à travers documents diplomatiques, chroniques et récits de voyage, des rives du Danube à celles du Guadalquivir, des "grandes forêts de Prusse" aux montagnes des Balkans. On y découvrira des aventuriers peut-être soucieux de leur salut, mais surtout prêts à tout affronter dans leur quête éperdue de la gloire, de merveilleux, et de cette camaraderie chevaleresque qui les conduisit si fréquemment à fraterniser avec leurs adversaires... Bien loin d'un prétendu "choc des civilisations" , un moment fondateur de l'Europe moderne, qui allait préparer l'Occident à sa rencontre avec le vaste monde.
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À l’instar du roi Jean l’Aveugle et du poète Guillaume de Machaut en 1329, des chevaliers de toute l’Europe traversent chaque hiver les forêts glacées de Prusse pour mettre à feu et à sang la Lituanie, où vivent les derniers païens d’Europe. Dans la foulée des croisades en Terre sainte, des seigneurs de France et d’Angleterre prennent les armes pour affronter les «Sarrasins» de la Baltique. La plupart y vont pour l’honneur ; certains rapportent des impressions personnelles sur ces pays lointains et leurs habitants. Tout au long du Moyen Âge, de nombreux auteurs suivent la progression de la foi dans les provinces baltes et commentent le rôle de l’Ordre teutonique, fer de lance de la lutte contre les païens d’Europe du Nord. Les Baltes sont considérés comme des adversaires nobles, et pas uniquement comme des ennemis à convertir ou à tuer. L’on s’intéresse à leurs moeurs et l’on tente de comprendre leur spiritualité. Plus qu’un combat à mort entre christianisme et paganisme, la croisade balte est une étape clef dans la formation d’une culture européenne du rapport à l’Autre, faite à la fois de volonté d’assimilation, de respect et de curiosité. À partir des sources narratives produites en France et en Angleterre entre le XIIe et le XVe siècle, cet ouvrage explore la représentation de cette épopée nordique en Europe occidentale.
croisade --- altérité culturelle --- frontière
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À l’instar du roi Jean l’Aveugle et du poète Guillaume de Machaut en 1329, des chevaliers de toute l’Europe traversent chaque hiver les forêts glacées de Prusse pour mettre à feu et à sang la Lituanie, où vivent les derniers païens d’Europe. Dans la foulée des croisades en Terre sainte, des seigneurs de France et d’Angleterre prennent les armes pour affronter les «Sarrasins» de la Baltique. La plupart y vont pour l’honneur ; certains rapportent des impressions personnelles sur ces pays lointains et leurs habitants. Tout au long du Moyen Âge, de nombreux auteurs suivent la progression de la foi dans les provinces baltes et commentent le rôle de l’Ordre teutonique, fer de lance de la lutte contre les païens d’Europe du Nord. Les Baltes sont considérés comme des adversaires nobles, et pas uniquement comme des ennemis à convertir ou à tuer. L’on s’intéresse à leurs moeurs et l’on tente de comprendre leur spiritualité. Plus qu’un combat à mort entre christianisme et paganisme, la croisade balte est une étape clef dans la formation d’une culture européenne du rapport à l’Autre, faite à la fois de volonté d’assimilation, de respect et de curiosité. À partir des sources narratives produites en France et en Angleterre entre le XIIe et le XVe siècle, cet ouvrage explore la représentation de cette épopée nordique en Europe occidentale.
croisade --- altérité culturelle --- frontière
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À l’instar du roi Jean l’Aveugle et du poète Guillaume de Machaut en 1329, des chevaliers de toute l’Europe traversent chaque hiver les forêts glacées de Prusse pour mettre à feu et à sang la Lituanie, où vivent les derniers païens d’Europe. Dans la foulée des croisades en Terre sainte, des seigneurs de France et d’Angleterre prennent les armes pour affronter les «Sarrasins» de la Baltique. La plupart y vont pour l’honneur ; certains rapportent des impressions personnelles sur ces pays lointains et leurs habitants. Tout au long du Moyen Âge, de nombreux auteurs suivent la progression de la foi dans les provinces baltes et commentent le rôle de l’Ordre teutonique, fer de lance de la lutte contre les païens d’Europe du Nord. Les Baltes sont considérés comme des adversaires nobles, et pas uniquement comme des ennemis à convertir ou à tuer. L’on s’intéresse à leurs moeurs et l’on tente de comprendre leur spiritualité. Plus qu’un combat à mort entre christianisme et paganisme, la croisade balte est une étape clef dans la formation d’une culture européenne du rapport à l’Autre, faite à la fois de volonté d’assimilation, de respect et de curiosité. À partir des sources narratives produites en France et en Angleterre entre le XIIe et le XVe siècle, cet ouvrage explore la représentation de cette épopée nordique en Europe occidentale.
croisade --- altérité culturelle --- frontière
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