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Museum studies today understand museums as symbolic spaces shaping, staging, and disseminating images and imaginaries as well as discourses of knowledge and power. As they try to encompass, gather and classify all times and places within one purpose-built building, they may be theorised with Michel Foucault as “heterotopias,” like theatre and libraries, that is to say spaces both within and without time and place. As such, they invent specific discourse and partake of story telling and narrativisation. This collective volume in English and French adopts the perspective of literary studies to investigate the way museums, be they real or imaginary, have been represented, reminisced, or fictionalised in many literary genres from the eighteenth-century to the early twenty-first century. It explores the ways fiction, children’s picture story books, and grey literature mediatise and fictionalise art museums, archaeological or Egyptological museums, war museums and museum-like spaces such as World exhibitions, private collections, or, arguably, hoarders’ houses, sometimes theorising both literature and museums as discursive spaces producing imaginaries. It includes diachronical, comparative, generical overviews as well as case studies and interviews that together map out the varied modes of appropriation and figuration of museums by fiction, gothic, horror and fantasy, memoirs, reviews, children’s literature, and bande dessinée.
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L'empoisonneuse, sinistre et redoutable, femme de l'ombre, sournoise et habile, hante l'imaginaire des sociétés depuis l'Antiquité. Chaque époque invente des personnages dont les gestes sèment l'effroi et prennent place dans la mémoire collective. Mais la figure de l'empoisonneuse, à la croisée des récits historiques et littéraires, des documents judiciaires et de la fiction, du passé et du présent, apparaît à la fois immobile et différente et surtout beaucoup plus complexe que ce que l'on pouvait supposer. Pour en dresser le portrait et saisir la place qu'elle occupe, comprendre la production des images et leur circulation, il convenait, dans le présent ouvrage, de mobiliser des études portant sur le corps, la criminalité, le genre et leurs représentations. Les empoisonneuses nécessitent de faire appel à des disciplines diverses dans le temps long, de l'Antiquité à nos jours, afin de se demander comment et pourquoi des stéréotypes, qui tendent à faire du poison une arme du féminin et de l'empoisonneuse un poncif de l'imaginaire de la femme coupable, ont été construits, transmis, adaptés et amplifiés jusqu'au XXIe siècle. Les portraits anonymes ont souvent été rejetés dans la pénombre par quelques figures illustres qui ont retenu toute l'attention. Pourtant Circé ou Cléopâtre, les reines ou les sorcières médiévales, les élégantes et les domestiques de l'époque moderne, ont bien plus en commun qu'on ne l'imagine avec les empoisonneuses des campagnes ou les grandes criminelles contemporaines que la chronique judiciaire a régulièrement présentées aux lecteurs puis aux spectateurs. Mais la vénéneuse, si elle renseigne sur la criminalité des femmes et la logique des gestes, informe aussi sur la peur ou le mal-être d'une société d'hommes qui se complait à rejeter les empoisonneuses du côté du féminin hors norme et de l'éternelle femme coupable.
History --- Women's Studies --- empoisonneuse --- représentation --- criminalité
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