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L’enseignement Beaux-Arts plaçait les concours au cœur de la pédagogie de l’architecture, depuis l’admission jusqu’à l’obtention, pour les plus ambitieux, du Grand Prix de Rome. Ainsi, les élèves architectes se confrontaient à une diversité de sujets, qui leur permettait de déployer les principes esthétiques et l’art de la composition tels qu’enseignés à l’École des beaux-arts. Pour cela, ils se réfèraient notamment à leurs cours de théorie de l’architecture et aux modèles de la production bâtie contemporaine. En s'appuyant sur l'analyse d'ensembles de dessins méconnus (Ecole nationale supérieure des beaux-arts et collections privées), cet ouvrage est consacré à l'étude de ce concours, depuis le début du XXe siècle jusqu'au démantèlement de la section architecture en 1968, qu'il s'agisse des énoncés formulés par les professeurs ou de la production graphique des élèves. Cet ouvrage parcourt ainsi successivement la question des édifices de représentation du pouvoir, celle des équipements scolaires, des édifices religieux, ceux liés à l'industrie cinématographique, la catégorie plus large des programmes à vocation culturelle et enfin le sujets se rapportant à la ville. S'y ajoute l'étude d'un corpus de diplômes primés par la Sociétés des architectes diplômés par le gouvernement. Ces analyses, complétées par un inventaire inédit des concours et des diplômes primés, interrogent l'intégration de nouveaux programmes et de mouvements stylistiques à l'enseignement de l'architecture.
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