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Les historiens de garde : de Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national
Authors: --- --- ---
ISBN: 9782918059912 Year: 2018 Publisher: [Paris] : Libertalia,

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À la publication du Métronome de Lorànt Deutsch, les médias saluent unanimement le travail d'un passionné d'histoire sachant se mettre au niveau du public. Pourtant, son approche fait l'apologie de la monarchie, évoque avec nostalgie un passé fantasmé et réduit les révolutions à des instants de terrorisme sanglant. Les travaux de Lorànt Deutsch participent au retour en force de récits orientés, portés, notamment, par des conseillers politiques comme Patrick Buisson (ancien directeur de Minute, directeur de la chaîne Histoire) qui a travaillé à la publication du Paris de Céline avec le comédien, mais aussi par des personnalités médiatiques comme Franck Ferrand, Éric Zemmour ou Michel Onfray. Les auteurs s'inquiètent ici du réveil de cette histoire nationale dont Lorànt Deutsch est le poste avancé. Nationale, car il n'y est question que de la France au sens le plus étroit du terme. Nationale, car l'histoire n'y est envisagée que comme un support au patriotisme le plus rétrograde. Alors que les sciences historiques ne cessent de s'ouvrir à des horizons plus larges, cet essai tire la sonnette d'alarme contre les replis identitaires diffusés par ces « historiens de garde », en analyse les causes lointaines et propose de multiplier les initiatives en vue de rendre plus accessibles à tous des études historiques de qualité. -- Quatrième de couverture


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La Médiatisation de la vie privée xve-xxe siècle

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Le colloque qui s’est tenu à l’Université d’Artois, les 20 et 21 octobre 2010, a cherché à définir, à partir d’exemples européens les plus divers et sur la longue durée, la nature du lien entre ce qui est du domaine de la vie privée et ce qui est rendu public. Il a souligné l’interdépendance entre le support médiatique et la constitution de l’individu : par le livre et l’écrit, l’homme moderne a bâti son intériorité. Il a montré que les frontières entre le public et le privé sont fluctuantes, soumises aux impératifs, comme aux aléas de la politique, des querelles religieuses et de la volonté affirmée de certains individus de s’inventer des parcours biographiques singuliers, que les exemples du chansonnier Béranger, de l’ambassadeur Esterhazy et de Proust sont venus éclairer. Il a montré que les femmes ont une approche différente de celle des hommes, peut-être parce que leur éducation les pousse à mieux respecter les normes de civilité. Mais si l’espace curial a longtemps permis une expression féminine assez libre, la Révolution les a ensuite exclusivement cantonnées dans le domaine de la vie sentimentale. La publicité donnée à des affaires sensibles – affaires de mœurs, querelles conjugales, adultères – montre que l’exposition médiatique de soi se fait par le biais du scandale. Le factum, ce mémoire judiciaire qui existe durant la période moderne et jusqu’à la fin du xixesiècle, est avec les Mémoires, les autobiographies et les correspondances, une source privilégiée, rendant compte des nombreux procès qui ont médiatisé ces affaires intimes. Les transformations des mentalités ont changé la nature de ce qui doit demeurer caché et de ce qui peut être exposé ; elles ont fait évoluer la législation : n’oublions pas que l’amitié était au xvie siècle ostentatoire, que l’on a pas hésité à étaler les anecdotes sur la vie sexuelle des rois, mais que toute transgression à l’échelle locale était sévèrement pourchassée... Ce recueil a l’ambition d’ouvrir quelques pistes de…


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Le sang des princes : Cultes et mémoires des souverains suppliciés (XVIe-XXIe siècles)

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« En ma fin est mon commencement »… dernières paroles attribuées à Marie Stuart, au matin de son exécution le 7 février 1587, qui furent immédiatement retranscrites par Adam Blackwood dans le Martyre de la Royne d'Escosse publié la même année. Quarante ans plus tard, c'était au tour de Charles Ier de monter sur l'échafaud pour être décapité à la hache, devant la foule rassemblée à Whitehall. En France, le supplice de Louis XVI et de Marie-Antoinette, les 21 janvier et 16 octobre 1793, se fit lui aussi à la suite d'un procès et en place publique. D'autres princes, érigés en ennemis publics, furent encore exécutés pour abattre leur pouvoir jusque dans sa symbolique, comme Maximilien d'Autriche au Mexique ou encore le tsar Nicolas II. Leur mort, préméditée et largement informée, a pu apparaître comme la condition nécessaire à l'affermissement d'un nouveau régime ou d'une nouvelle dynastie. Pourtant, comme l'écrivait Olympe de Gouges à la veille du procès de Louis XVI, « il ne suffit pas de faire tomber la tête d'un roi pour le tuer, il vit encore longtemps après sa mort ». Le condamné est en effet considéré comme un authentique martyr par les nostalgiques de l'ordre ancien. Mué en icône partisane, symbole fédérateur d'une opposition parfois divisée, le souvenir de son sacrifice a permis et permet encore de conserver et illustrer une tradition, tout en participant à la délégitimation des institutions politiques fondées sur le régicide. Néanmoins, tous les princes martyrs ont, à un moment ou à un autre, fini par devenir des objets mémoriels gênants, témoins d'une guerre civile que l'on préfère oublier ou dépasser, même si de persévérants thuriféraires entretiennent toujours leur culte, que ce soit par espérance providentialiste ou par simple fidélité désabusée.


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European Fans in the 17th and 18th Centuries

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