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Résumé: Les migrations sont des phénomènes présents dans toutes les sociétés. Cependant, il est toujours nécessaire de les étudier en contexte pour se rendre compte des implications qui se trouvent au-delà du parcours des hommes et des femmes qui se sont déplacés dans un ailleurs. Ainsi, contraster les représentations qu’on s’en fait avec les représentations qu’ils et elles s’en font de leur propre expérience peuvent nous aider à redéfinir la migration et les processus qui sont impliqués quand nous décidons ou nous sommes obligés à laisser nos régions d’origine, pour aller soit dans un nord, soit dans un sud. ¿D’où on part et où on arrive?, Ce sont quelques questions auxquelles nous cherchons à répondre à partir de l’histoire intime de quelques latino-américains qui habitent à Rio de Janeiro, Brésil, en prenant le sud et le nord, non comme une catégorie géographique, mais surtout comme des territoires de construction d’identités, c’est-à-dire, le Nord comme le territoire où se produit la culture hégémonique et le Sud comme le territoire de la subalternité. Ce travail a alors pour de reprendre les subjectivités de ces sujets migrants qui sont, au-delà des êtres productifs au sens capitaliste, des êtres culturels. Notre contribution, dans les études migratoires, ce situe dans un relatif vide théorique des migrations sud-sud par rapport aux migrations sud-nord. Mots clés :Migrations, migration sud-sud, post-colonialisme, decolonialisme, Amérique Latine, représentations, identité culturelle, frontières, Brésil.