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Le but de ce mémoire est de discuter de la pertinence théorique et écologique de la batterie de Test of Everyday Attention de Robertson et al. (1994). L'étude a été réalisée sur une population de 15 sujets traumatisés crâniens et 15 sujets contrôles appariés au niveau de l'âge, au sexe, au niveau scolaire et aux matrices de Raven. Les résultats mettent en évidence que cette batterie de test permet de couvrir un ensemble de processus cognitifs : attention sélective, capacités de l'administrateur central, etc. Quant à l'exigence écologique, les résultats montrent que la plupart des tâches proposées ne sont pas suffisamment sensibles pour évaluer ce handicap. L'apport fondamental de cette batterie est de fournir des pistes de réflexion pour l'élaboration d'un nouveau type d'évaluation des fonctions attentionnelles.
ATTENTION --- NEUROPSYCHOPATHOLOGIE --- OUTIL -- EVALUATION --- TEST OF EVERYDAY ATTENTION --- TRAUMATISME CRANIEN --- VIE QUOTIDIENNE --- ATTENTION --- NEUROPSYCHOPATHOLOGIE --- OUTIL -- EVALUATION --- TEST OF EVERYDAY ATTENTION --- TRAUMATISME CRANIEN --- VIE QUOTIDIENNE
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Les jeux vidéo font partie intégrante de notre société actuelle. Les enfants sont particulièrement touchés par ce média, aux influences multiples. Nous avons tentés, ici, d'évaluer les influences que peut avoir une pratique intensive des jeux vidéo sur les fonctions attentionnelles. Pour ce faire, nous avons administré une batterie de tests attentionnels sur ordinateur et sur papier. Nous avons également recueillis des évaluations comportementales complétées par les parents des 80 enfants âgés entre 8 et 10 ans de notre échantillon.
Informatique --- Computer science. --- Jeu --- Attention --- Fonctions exécutives --- Enfant --- Jeu --- Attention --- Fonctions exécutives --- Enfant
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Fonctions exécutives --- Enfant --- Neuropsychopathologie --- Enfant --- Processus cognitif --- Traumatisme crânien --- Attention --- Syndrome hyperkinétique --- développement --- Fonctions exécutives --- Enfant --- Neuropsychopathologie --- Enfant --- Processus cognitif --- Traumatisme crânien --- Attention --- Syndrome hyperkinétique --- développement
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Chez l'enfant en âge scolaire, des déficits aux fonctions exécutives peuvent être dommageables pour le développement des apprentissages et des relations sociales. Les enfants présentant en Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) semblent particulièrement affectés par des troubles au niveau de ces fonctions. Dans une optique d'amélioration du dépistage de ces difficultés chez l'enfant, il est nécessaire de développer des outils d'évaluation exploitant les différentes sources d'informations (parents, enseignants, médecin, neuropsychologue) concernant le fonctionnement exécutif de l'enfant. Le questionnaire CHEXI (Childhood Executive Function Inventory), développé par Thorell et Nyberg (2008) est composé d'items ciblant spécifiquement les fonctions exécutives telles qu'elles se manifestent dans certaines situations de tous les jours et existe en version parents et en version enseignants. Notre étude vise à valider le questionnaire CHEXI, " version parents ", en tant qu'outil de dépistage du TDA/H et à explorer ses caractéristiques psychométriques. L'analyse factorielle des items du CHEXI indique une structure factorielle à deux facteurs, identiques à ceux mis en évidence par les auteurs, et nommés " Mémoire de travail " et " Inhibition ". L'évaluation de la fidélité test-retest révèle des corrélations importantes entre les deux moments, séparés par un délai de trois mois, où le questionnaire a été rempli par les parents. L'analyse en convergence du CHEXI et de tests psychométriques ne permet pas d'observer de relations importantes entre les mesures obtenues par le CHEXI et celles obtenues par les tests psychométriques. L'exploration de la validité clinique indique que le CHEXI distingue les enfants présentant un TDA/H de ceux qui n'en présentent pas avec des taux de spécificité très élevés et des taux de sensibilité intéressants.
Enfant en âge scolaire --- Fonctions exécutives --- Attention --- Mesure --- Questionnaire --- Validité (outil) --- Neuropsychopathologie --- Syndrome hyperkinétique --- Enfant en âge scolaire --- Fonctions exécutives --- Attention --- Mesure --- Questionnaire --- Validité (outil) --- Neuropsychopathologie --- Syndrome hyperkinétique
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Notre travail vise l'observation des effets d'une prise en charge centrée sur les difficultés attentionnelles spécifiques d'enfants en âge scolaire. Le matériel de rééducation prend la forme d'un entraînement intensif et répétitif des fonctions altérées avec une graduation des niveaux de difficultés. Cette recherche se base notamment sur l'étude de Sturm (1997) ciblant les effets d'une rééducation centrée sur l'ensemble des difficultés attentionnelles spécifiques chez l'adulte. Nous avons réalisé trois études de cas. La prise en charge a duré, en moyenne, 30 semaines à raison de deux séances de 45 minutes par semaine. Un bilan neuropsycho-logique complet est réalisé en début (par l'Unité de Neuropsychologie de l'Ulg) et en fin de rééducation (par le rééducateur). Chaque enfant est apparié à un groupe contrôle composé de quatre sujets d'âge identique (à plus ou moins trois mois), de sexe identique et de même niveau socio-culturel, Le test-t modifié de Crawford et Howell (1998) a été utilisé afin de contrôler un possible effet test-retest par la comparaison des performances du sujet avec celles du groupe contrôle restreint. Nos résultats montrent une inégalité de l'impact de la prise en charge à la fois sur les mesures cognitives objectives mais également sur la vie quotidienne. Ainsi, un sujet a augmenté ses performances aux épreuves cognitives qui se situent désormais dans les normes des enfants de son âge. Un impact au niveau comportemental est également observé au travers de questionnaires. Dans un autre cas, aucune amélioration (aux épreuves ou au quotidien) n'est observée mais bien un changement de stratégie qui mérite réflexion. Les résultats cette étude apportent néanmoins un soutien à l'hypothèse concernant l'importance d'une prise en charge de type "drill" centrée sur les fonctions attentionnelles altérées chez l'enfant.
Enfant en âge scolaire --- Attention --- Syndrome hyperkinétique --- Rééducation --- Réadaptation cognitive --- Neuropsychopathologie --- Etude de cas --- Enfant en âge scolaire --- Attention --- Syndrome hyperkinétique --- Rééducation --- Réadaptation cognitive --- Neuropsychopathologie --- Etude de cas
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La dysphasie, considérée à l'origine comme un trouble spécifique du langage oral, a subi quelques remaniements théoriques au cours de ces dernières années. De récentes recherches ont mis en évidence l'existence de déficits non spécifiques au langage chez les enfants dysphasiques. Suite à la découverte de ces troubles non-linguistiques, des théories ont vu le jour afin d'expliquer l'ensemble du pattern comportemental exprimé par ces enfants. Dans ce cadre, plusieurs auteurs se sont intéressés à la mémoire de travail ou à la vitesse de traitement. Cependant, le fonctionnement exécutif, aspect central de la cognition a, jusqu'à présent, été peu étudié. L'objectif de cette recherche est d'investiguer les principales fonctions exécutives recensées dans la littérature, à savoir la flexibilité, l'inhibition, la mise à jour en mémoire de travail et la planification, chez les enfants dysphasiques. Pour ce faire, deux groupes contrôles ont été constitués : l'un apparié en niveau d'âge, l'autre apparié en niveau de langage avec le groupe de sujets dysphasiques. Les résultats montrent que certaines fonctions exécutives sont altérées, comme la flexibilité et la mise à jour, tandis que d'autres, comme l'inhibition et la planification, ne le sont pas. Par ailleurs, les résultats rapportent une équivalence des performances entre les enfants dysphasiques et leurs pairs de même niveau de langage.
Enfant --- Dysphasie --- Langage --- Fonctions exécutives --- Approche comparative --- Processus cognitif --- trouble --- Enfant --- Dysphasie --- Langage --- Fonctions exécutives --- Approche comparative --- Processus cognitif --- trouble
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L'objectif général du mémoire est de mieux comprendre le vagabondage de l'esprit chez l'adolescent âgé de 14 à 16 ans. Tout un chacun peut en faire l'expérience lorsqu'il se surprend en train de rêver au cours de ses activités quotidiennes. Nous explorons ici le lien que le vagabondage mental entretient avec le contrôle attentionnel. McVay et Kane (2009) considèrent que la fonction du système de contrôle attentionnel est d'empêcher que des pensées interférentes n'interfèrent avec ce que nous faisons. Pour ces auteurs, l'apparition de telles pensées résulte d'un échec au niveau des processus exécutifs impliqués dans le maintien du but de la tâche. Ils distinguent deux composants dans le contrôle exécutif, sous-tendus par la mémoire de travail : le contrôle proactif qui maintient l'objectif de la tâche en tête face à des interférences et le contrôle réactif qui résout les conflits quand ils apparaissent (McVay et Kane 2010). Kane et al. (2007) ont montré que la fréquence du vagabondage mental dépend des capacités de mémoire de travail (CMT) des sujets. Ceux qui ont une CMT élevée parviennent à mieux contrôler leurs pensées et à rester focalisés sur la tâche. Selon les auteurs, l'échec du processus de contrôle proactif expliquerait le vagabondage mental. Un tel échec rendrait en effet le sujet sensible à l'interférence et entraverait l'accès à l'objectif de la tâche. Nous avons choisi d'administrer à 60 adolescents une tâche d'attention soutenue, la SART, durant laquelle la fréquence des épisodes de vagabondage de l'esprit sera évaluée (à l'aide de questionnaires rétrospectifs et en interrogeant directement les participants sur le contenu de leurs pensées pendant la tâche). Des tests neuropsychologiques évaluant différentes fonctions exécutives et attentionnelles, dont le contrôle proactif et réactif de l'attention, seront aussi administrés.
Adolescent --- Attention --- Fonctions exécutives --- Mémoire de travail --- Processus cognitif --- Adolescent --- Attention --- Fonctions exécutives --- Mémoire de travail --- Processus cognitif
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La BREV, batterie rapide d’évaluation des fonctions cognitives (Billard & al. 2001), est utilisée par certains professionnels comme outil de dépistage de troubles cognitifs chez les enfants de 6 à 8 ans. Cette batterie a déjà fait l’objet de validations dans des populations épileptique, prématurée et présentant des troubles des apprentissages. Toutefois, aucune étude n’a jusque-là pris en considération une population consultant pour des troubles attentionnels. C’est pour cette raison que nous tentons de mettre en évidence son intérêt dans le cadre d’une consultation chez un professionnel pour ce type d’enfants. Par ailleurs, nous nous interrogeons également sur la possibilité pour celle-ci d’être utilisée au même titre que des batteries neuropsychologiques plus traditionnelles. Nous avons ainsi recruté 17 enfants consultants pour des troubles attentionnels (11 enfants consultant pour la première fois et 6 enfants consultant pour les mêmes raisons mais qui reviennent pour un retest) et 17 enfants de contrôle. Pour y voir plus clair, trois types d’analyses statistiques sont réalisées : des comparaisons de groupes pour évaluer les différences significatives entre les enfants de contrôle et les enfants consultants au niveau des épreuves et des questionnaires, des analyses corrélationnelles afin d’observer la similarité des processus cognitifs entre les épreuves de la BREV et celles du bilan neuropsychologique mais aussi dans le but d’évaluer sa validité écologique et des analyses discriminantes pour évaluer son intérêt clinique dans cette population. Nous avons également effectué des analyses corrélationnelles entre le questionnaire de Conners et de Poulin, questionnaire non validé actuellement mais souvent utilisé dans la pratique clinique.
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Notre objectif est de mettre en évidence les relations existant entre la mémoire à court terme (MCT) et le développement du lexique. Plusieurs études ont révélé le rôle primordial de l’ordre sériel sur le développement du vocabulaire. D’autres ont essayé de démontrer l’influence des tâches attentionnelles sur la relation existant entre la mémoire à court terme et le développement du lexique. Notre projet tente de mettre en avant les relations qui existent entre les capacités d’attention, la mémoire à court terme et l’apprentissage verbal. Notre intérêt est de prendre en considération la mémoire à court terme (MCT ordre), les capacités d’attention sélective et l’apprentissage verbal. Nous voulons voir si ces relations sont propres au domaine verbal et/ou au domaine non verbal. Nous tentons aussi de mettre en évidence l’impact des capacités attentionnelles sur le lien entre la mémoire à court terme et le développement lexical.
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