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Cette réflexion sur la mort refusée ou au contraire demandée s'appuie sur de nombreuses enquêtes auprès du personnel soignant, des malades et des familles. Elle s'inscrit dans une émergence actuelle de l'influence d'associations traduisant le souci de mourir dignement et de la reconnaissance d'un personnel médical spécialisé en soins palliatifs. Cette discipline créée en Grande Bretagne dans les années soixante se développa rapidement au Canada et Etats Unis , elle n'apparut en France qu'en 1987 avec la création des premières unités spécialisées. Il s'agit de renouer du lien social autour du mourant, de favoriser les conditions d'une mort communautaire et entourée ainsi qu'un travail de "cheminement" intérieur du mourant, sujet gérant sa trajectoire et acceptant sa propre mort. Dans cette optique les soins palliatifs peuvent être interprétés comme une ultime tentative pour neutraliser la mort qui par essence perturbe et remet en cause l'ordre social.
Death --- Terminal care --- Palliative treatment --- Mort --- Soins en phase terminale --- Soins palliatifs --- Social aspects --- Aspect social --- Sociological aspects --- Social aspects. --- Sociological aspects. --- Death - Social aspects --- Palliative treatment - Sociological aspects --- Terminal care - Sociological aspects
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Nos sociétés connaissent une profonde transformation des sensibilités et des attitudes individuelles et collectives à l'égard de la mort. Face aux interrogations éthiques et aux débats suscités par la souffrance des malades, l'acharnement thérapeutique et l'euthanasie, « bien mourir » est devenu une préoccupation pour chacun d'entre nous. Jamais l'aspiration à une mort calme, sans douleur, entourée et pacifiée n'a été aussi forte, comme en témoigne le développement récent des soins palliatifs. On voit ainsi s'affirmer une nouvelle conception de la fin de vie, marquée à la fois par le projet de resocialiser la mort et par la volonté d'accompagner au plus près l'expérience intime de la personne mourante. À partir des situations concrètes vécues par les patients hospitalisés en service de soins palliatifs, l'auteur montre comment cette médecine accorde une place significative à la subjectivité et aux émotions du malade. La dernière période de l'existence est considérée par les professionnels comme un moment privilégié d'affirmation de l'individu, qui doit parvenir à prendre conscience de sa mort prochaine, voire l'accepter. Cet ouvrage propose d'interroger cette idéologie normative du « bien mourir » en analysant comment la fin de vie devient le lieu d'une nouvelle utopie sociale, dont les soins palliatifs sont emblématiques. Il constitue une des premières enquêtes sociologiques sur ce sujet, et s'appuie notamment sur le témoignage des médecins et soignants, mais aussi sur l'observation ethnographique des lieux de fin de vie et des pratiques de soins. Il permet ainsi de mieux comprendre la réalité quotidienne du travail à l'approche de la mort et les stratégies déployées par les professionnels confrontés à la souffrance des patients et à la nécessité d'humaniser les derniers moments de chacun.
Terminal Care --- Palliative Care --- Thanatology --- Sociology --- Attitude to Death --- Social Sciences --- Patient Care --- Philosophy --- Delivery of Health Care --- Attitude --- Behavior and Behavior Mechanisms --- Anthropology, Education, Sociology and Social Phenomena --- Therapeutics --- Health Services --- Health Care Quality, Access, and Evaluation --- Humanities --- Behavioral Sciences --- Analytical, Diagnostic and Therapeutic Techniques and Equipment --- Health Care Facilities, Manpower, and Services --- Health Care --- Behavioral Disciplines and Activities --- Psychiatry and Psychology --- Gerontology --- Social Welfare & Social Work --- Terminal Care. --- Palliative Care. --- Thanatology. --- Sociology. --- Attitude to Death. --- Social Sciences. --- Patient Care. --- Philosophy. --- Delivery of Health Care. --- Attitude. --- Behavior and Behavior Mechanisms. --- Therapeutics. --- Health Services. --- Health Care Quality, Access, and Evaluation. --- Humanities. --- Behavioral Sciences. --- Health Care Facilities Workforce and Services. --- Behavioral Disciplines and Activities.
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Dans un contexte marqué par la médicalisation croissante des sociétés et surtout par la montée en puissance de la sécurité sanitaire, on constate l'incorporation d'une « culture » du risque aussi bien dans les représentations et les pratiques des professionnels que dans celles des profanes. Si la définition probabiliste du risque est toujours hégémonique en médecine, des acceptions plus larges se font jour, notamment à la lumière des grandes crises environnementales et sanitaires. Le risque s'appréhende désormais non seulement comme catégorie probabiliste destinée à rationaliser l'incertitude, mais aussi comme expression des grandes peurs contemporaines, ou comme « forme » donnée à un problème public. Cet ouvrage collectif explore les multiples déclinaisons du risque dans le domaine sanitaire et l'aborde sous différents angles : risque anesthésique, risque obstétrical, risque professionnel, risque d'erreur médicale, intériorisation du risque, risque sida… Son ambition est de contribuer au débat que suscite ce concept dans les sciences sociales.
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Corps du malade, du mourant, du mort, du pauvre : au cœur de nos sociétés contemporaines, des agents administrent pour le monde social et à sa place les marges de la vie biologique et sociale. Comment les pompiers, les travailleurs sociaux, les employés des pompes funèbres, les aides-soignantes, les infirmières et médecins se débrouillent-ils avec le « sale boulot » ? Parmi les émotions dont ils peuvent être affectés, il en est une, particulièrement archaïque, apparemment spontanée et difficile à réprimer : le dégoût. Il renvoie aux sensations du corps, mais recèle aussi une dimension sociale : pas seulement dégoût du goût des autres, mais peur de devenir comme eux, surtout s’ils sont jugés socialement inférieurs. Le dégoût traduit une urgence à se « séparer ». Réaction somatique à la crainte du rapprochement physique et social, émotion « mixophobe », le dégoût trace une frontière avec l’autre, révélant les inavouables sociaux de nos sociétés. Cet ouvrage interroge ce que le dégoût « fait » aux interactions. On y découvre l’opposition radicale entre coulisses et scène, régie par l’autocensure professionnelle, et les mille stratagèmes permettant d’affronter ce qui révulse. Limitation du toucher, port de gants, lavage obsessionnel, embellissement du cadavre et toilettage des mots eux-mêmes, autant de techniques visant à mettre à distance la vie organique… des autres. Révélatrices d’une souffrance spécifique au travail, ces stratégies professionnelles avouent une ambivalence d’autant plus menaçante qu’elle semble de plus en plus indicible. Car secrété par le processus de civilisation, le dégoût est pris dans des interdits sociétaux incitant à le taire. Cela en fait un instrument d’autant plus précieux de lecture du monde social. Cet ouvrage apporte ainsi une contribution importante à l’histoire, à la sociologie et à l’anthropologie des sensibilités.
Sociology --- travail social --- dégoût --- anthropologie des sensibilités --- normes sociales
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