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Baclofen --- Alcoholism --- Alcohol Withdrawal Seizures --- Weaning
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Afin d’étudier le degré de protection fourni par douze types de gants face à treize agents cytotoxiques, deux méthodes d’analyse ont été développées et validées. La premières par LC-MS/MS permet d’analyser simultanément neuf antinéoplasiques avec des LOD variant de 0.97 ng/ml (cytarabine) à 35.26 ng/ml (doxorubicine). La seconde, par HPLC-DAD, permet d’analyser les quatre autres molécules avec des LOD variant de 37.47 ng/ml (5-fluorouacile) à 63.06 ng/ml (étoposide).
Sur base de la limite de perméabilité imposée par la norme européenne EN 374-3 (1µg/[cm²*min]), les tests de perméabilité ont permis de montrer que le plupart des gants testés possédaient un degré de protection largement supérieur au seuil imposé et ce sur une durée d’exposition aux cytostatiques de soixante minutes dans des conditions dynamiques.
Il a également été montré que les gants en latex offre une bonne barrière de protection mais que la pratique du double gloving n’est pas superflue et même hautement recommandée dans le cadre de préparation et de manipulation de certains cytostatiques voire de tous. En effet l’épaisseur du matériel utilisé intervient de manière importante dans le phénomène de diffusion du cytostatique. Le néoprène est un matériel synthétique qui présenterait une meilleure protection que le nitrile et le latex utilisé en simple couche.
La perméabilité est molécule-dépendante, puisque cette perméabilité est largement influencée par l’association des concepts de taille et d’hydrophilie du cytostatique. Ainsi pour un gant « lipidique », plus la molécule est lipophile, et de petite taille, plus son taux de passage au travers du gant semble être important.
De plus, l’étude de la perméabilité des gants sur 15 minutes d’exposition met en évidence que la diffusion du cytostatique est généralement moins élevée qu’au bout de 60 minutes d’exposition. Ce qui nous amène naturellement à signaler l’importance de changer de gant le plus régulièrement possible lors de manipulation d’agents antinéoplasiques.
Il est important de souligner l’inadéquation de la norme européenne EN 374-3 qui autorise le passage d’un grand nombre de molécules dans le cas d’une substance cytotoxique. Il serait donc sûrement intéressant de repenser cette norme afin d’offrir au personnel hospitalier une sécurité de travail en adéquation avec les risques liés à leur profession. En attendant, le professionnel des soins de santé doit être conscient de cette lacune et ajuster son comportement en conséquent, notamment en changeant de gant à intervalle régulier lors de la manipulation de ces substances ou dès que le gant entre en contact direct avec le cytostatique et en pratiquant le double gloving de manière systématique.
Enfin au terme de cette étude, nous fournissons au personnel hospitalier un outil de réflexion quant aux choix ainsi qu’à l’utilisation faite des gants dans le cadre de la manipulation et de la préparation des médicaments antinéoplasiques
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