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2021 (1)

2020 (1)

2017 (1)

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Book
Défi de lecture : "Thomas l'obscur" de Maurice Blanchot
Authors: ---
ISBN: 9782840162551 Year: 2017 Publisher: Nanterre : Presses universitaires de Paris Nanterre,

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Abstract


Book
Défi de lecture : Thomas l’obscur de Maurice Blanchot
Authors: --- --- --- --- --- et al.
ISBN: 2840164183 2840162555 Year: 2021 Publisher: Nanterre : Presses universitaires de Paris Nanterre,

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Abstract

La question de Thomas l’Obscur est bien celle de la nature du langage. Thierry Maulnier la pose à plat quand il fait l’un des premiers commentaires du roman de Maurice Blanchot le 28 janvier 1942 dans L’Action Française : « Le premier roman de M. Maurice Blanchot constitue à n’en pas douter une des expériences les plus subtiles et les plus audacieuses qui aient été faites depuis longtemps pour faire dire aux mots plus ou autre chose que ce qu’ils ont coutume de dire dans leur emploi habituel. » Avant lui, Jean Paulhan avait la même intuition lorsqu’il écrivait, le 7 avril 1941, dans sa fiche de lecture pour le comité Gallimard à propos de Thomas l’Obscur : « Je ne sais trop si son roman est beaucoup plus qu’une “tentative ingénieuse et hardie”. Je ne crois pas qu’il trouve beaucoup de lecteurs. Mais il mérite certainement d’être publié. Il se lit, une fois accepté, avec passion. » En fait, pour lire Thomas l’Obscur, il faut d’abord l’accepter, mais surtout accepter d’entrer dans un combat sans refondation avec ou contre la langue. Lire Thomas l’Obscur, dans sa première ou seconde version peu importe, pour toucher l’intime du mot et exprimer sans mot le sens des mots…


Book
Le Bon Passage

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Abstract

Le Bon Passage, parcours inéluctable de la vie à la mort, parcours mystérieux qui irait, paradoxalement, de la mort à la vie : pour ce terme irréversible de l’existence, toute société élabore les rituels d’un rapport symbolique que doivent entretenir les vivants avec les morts. Du défunt au vivant qui le pleure, entre ceux qui restent et ceux qui disparaissent s’instaurent des liens. Par le surgissement d’un au-delà, par un contact que le désir anime sans cesse, par le dialogue inquiet mené avec ceux qui sont désormais muets, ayant franchi l’énigmatique étape, les rituels sociaux, les espaces dévolus au funéraire, les célébrations, les rituels d’art et d’écriture aménagent une relation essentielle avec les morts. Afin de leur assurer un Bon Passage dans un autre monde lointain, mais aussi de garantir la fermeté d’une transmission, essentielle à la vie. Ainsi les morts forment-ils un capital symbolique, assurant à ceux qui jouissent de la vie un pacte de paix et la certitude de richesses toujours maintenues. Par les rituels collectifs ou intimes, toute relation avec le mort est sous-tendue par l’espoir que le passage sera heureux et bon, de part et d’autre des espaces respectifs. Car la mort n’est jamais une rupture : le choix d’un objet dont il semble encore si difficile de parler inscrit ce volume dans la tradition propre au LAPRIL. Point d’exclusion pour le disparu, mais une vie nouvelle et une intégration puissante : de la société visible des vivants à la société invisible des ancêtres, le dernier mot restera à la vie. Au terme d’un long travail symbolique, le flux de la vie, qui semblait aller vers la rupture, atteint en vérité une clôture vivante, et « la société, rentrée dans sa paix, peut triompher de la mort » (Robert Herz).

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