Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|
Choose an application
Choose an application
Au moment où Aldo Moro est kidnappé par la Brigade Rouge en 1978, il transporte dans sa voiture plusieurs porte-documents contenant des informations très sensibles. L'une de ces serviettes disparaît pendant une demi-heure avant d'être remise dans la voiture. Par qui? Aujourd'hui il semble presque certain que les services de sécurité de l'Etat étaient impliqués dans le kidnapping. Aldo Moro, ainsi qu'Enrico Berlinguer, le chef du Parti Communiste, était l'un des initiateurs du compromis historique, et par là même n'entrait pas dans le moule de la guerre froide. Son élimination était destinée à déjouer ses plans d'action pour permettre aux communistes de faire partie du pouvoir au sein d'un gouvernement occidental. Le sale boulot était attribué aux terroristes, tandis que l'Etat devait participer lui-même à la disparition des documents. En l'occurence, sans résultat. Une fois incarcéré dans cette prison du peuple, Moro finit par se rendre compte que, malgré le lancement d'une énorme opération de recherche, l'Etat n'avait aucune intention de le trouver réellement. Il décida alors de révéler à la Brigade Rouge sur une cassette audio toute une liste de scandales de l'Italie de l'après-guerre. Toutefois on peut se demander pourquoi les terroristes, qui désiraient la chute de l'Etat, ne se sont pas servi de ces révélations. Peut-être parce que, à contrepied des déclarations officielles affirmant qu'il n'y aurait jamais de négociations avec les terroristes afin de faire relâcher Moro, l'Etat aurait déjà conclu un accord avec les kidnappeurs par le biais des services secrets? Cette version des faits est en tout cas celle à laquelle souscrivait le président de la commission d'enquête parlementaire. Cependant, quelque accord qu'il y ait eu, il n'est pas intervenu à temps, car des copies de la cassette étaient déjà tombées en d'autres mains.
Choose an application
Comment Paris a-t-il échappé à la destruction ordonnée par Hitler en août 1944 ? Un film passionnant qui retrace les seize derniers jours de l'occupation allemande et revient sur le rôle joué par deux hommes : Dietrich von Choltitz et Raoul Nordling. Fidèle de Hitler parmi les fidèles, artisan zélé de la guerre (avec à son palmarès redoutable la destruction de Sébastopol et de Rotterdam), le général Dietrich von Choltitz est nommé commandant de l'armée du grand Paris le 7 août 1944. Il arrive dans la capitale le 9 avec l'ordre de défendre la ville jusqu'à son dernier homme, au risque de la détruire. Mais pour la première fois de sa vie, l'officier hésite. Pendant seize jours, il refuse d'exécuter les ordres (bombarder Paris et faire sauter les ponts) provenant du Q. G. du Führer. Que s'est-il passé ? Interviews: Henri Rol-Tanguy (Chef des Pariser Widerstands), Cécile Rol-Tanguy (Résistante), Maurice Gastaud (Résistant PTT et Milice patriotique), Robert Chambeiron (Secrétaire adjoint Conseil National de la Résistance), René Thoirain (Résistant), Hans Heisel (Membre de la Résistance française), Jacques Vallet (Résistant et Gardien de la Paix), Edgard Pisani (Chef de Cabinet du Préfet de Police), Général Alain de Boissieu (2e DB), Lieutenant Pierre de la Fouchardière (2e DB), Voix du Lieutenant Henri Karcher (2e DB), Guy Merle (2e DB), Karl Frölich (Soldat de la Marine), Pierre Laplacette (2e DB).
Listing 1 - 3 of 3 |
Sort by
|