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Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement. Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances. Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. À l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?
Animal behavior. --- Zoology --- Health & Biological Sciences --- Animal Behavior
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Human rights --- General ecology and biosociology --- Animals and civilization --- Animal welfare --- Animaux et civilisation --- Animaux --- Moral and ethical aspects --- Aspect moral --- Protection --- Societes protectrices des animaux. --- Protection. --- Droit --- Animal domestique --- domestic animals --- Animal sauvage --- wild animals --- Élevage intensif --- Intensive husbandry --- Animal de travail --- working animals --- Animal de laboratoire --- Laboratory animals --- Bien-être animal --- animal welfare --- Animaux - Protection. --- Animaux - Protection - Droit
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Nous partageons l’ordinaire de nos vies avec les animaux. Par choix, des chiens et des chats habitent nos maisons ; de fait, insectes, pigeons et rats résident en ville. Il serait aisé d’oublier ceux que nous mangeons, ceux dont nous revêtons la peau, ceux encore sur lesquels ont été testés les produits d’entretien et les médicaments que nous utilisons. Nous préférons souvent ignorer qu’il a fallu interrompre une vie pour pouvoir bénéficier des produits finis que nous en tirons. D'ailleurs, la mise mort d’animaux est parfois insoupçonnable et contre-intuitive - comment deviner la présence de gélatine de porc dans un sorbet ? - ou reste imperceptible car elle n'est qu’une étape dans un processus de fabrication, comme c’est le cas pour toutes les substances testées sur les animaux. À travers l’étude de gestes apparemment insignifiants ou de pratiques grande échelle - l’élevage industriel et l’expérimentation animale -, l’auteur nous pousse à nous interroger : que nous apprennent ces pratiques ? Sont-elles justifiables ? justes ? Pourquoi la reconnaissance par le droit du caractère sensible des animaux provoque-t-elle de tels débats ?
Animals (Philosophy). --- Animals --- Human-animal relationships. --- Animal welfare. --- Animaux (Philosophie) --- Animaux --- Relations homme-animal --- Law and legislation. --- Droit --- Protection --- Animal welfare --- Animal experimentation --- Moral and ethical aspects --- Animal rights --- Animaux domestiques --- Expérimentation animale --- Animalité (philosophie) --- Droits --- Animal welfare - Moral and ethical aspects --- Animal experimentation - Moral and ethical aspects
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Animal food --- Food consumption --- Alimentation d'origine animale --- Aliments --- Consumption --- Consommation
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Dire qu'un animal se comporte à l'égard de ce qui l'entoure qu'est-ce à dire ? Le comportement est constitué par un type de manifestations qui n'appartient qu'à certains vivants ; il forme un flux continu et spontané qu'une étude segmentée détruit nécessairement. Pourtant, ce sont de brèves séquences comportementales isolées au laboratoire que l'on choisit d'étudier. Mais a-t-on encore affaire à un comportement ? Ne l'a-t-on pas ainsi réduit à l'un des éléments qui le composent : les mécanismes physiologiques, le programme génétique, les opérations cognitives, etc. ? Qu'est-ce qu'un animal empêché de se comporter, qui est-il ? On doit alors s'interroger sur les raisons de la prédominance des études de laboratoire et sur les bénéfices qui peuvent être tirés d'une telle production de connaissances. Car ces méthodes décident notamment des conditions de vie de millions de mammifères et d'oiseaux destinés à la consommation. À l'opposé de cette perspective réductionniste, le comportement est compris par les approches phénoménologiques comme l'expression d'une liberté, une relation dialectique avec le milieu. Celles-ci imposent du même coup des conditions d'observation en milieu naturel. Comment, dès lors, élaborer une éthologie plus juste, tant du point de vue de la compréhension du comportement que de celui des besoins, au sens large, des animaux placés sous la domination de l'homme ?
Animal behavior --- Reductionism --- Science --- Animaux --- Réductionnisme --- Sciences --- Philosophy --- Moeurs et comportement --- Philosophie --- French philosophy --- Animal behaviour --- Reductionnisme --- Réductionnisme --- Animal behavior. --- Animals --- Animals, Habits and behavior of --- Behavior, Animal --- Ethology --- Animal psychology --- Zoology --- Ethologists --- Psychology, Comparative --- Behavior --- philosophie --- animalité --- éthologie --- réductionnisme --- comportement --- animaux --- moeurs --- Animalité (philosophie) --- Éthologie --- Observation --- Méthode comparative --- Congrès --- Animalité (philosophie) --- Éthologie --- Congrès --- Méthode comparative
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Depuis l'Age classique, l'homme a voulu se définir contre l'animal et a recherché sa différence spécifique dans la non-animalité. En contrepartie, il a dû refouler sa propre animalité, notamment sa sexualité
Psychology, Comparative. --- Animaux --- Relations homme-animal. --- Animaux et civilisation. --- Homme --- Aspect parapsychique --- Droits. --- Animalité. --- Aspect parapsychique. --- Psychology, Comparative
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Quatrième de couverture : "Pourquoi mangeons-nous de la viande? L'être humain a-t-il toujours été carnivore et est-il voué à le rester? C'est à ces questions apparemment simples que Florence Burgat entreprend de répondre dans un ouvrage appelé à faire date : il s'agit d'une véritable somme sur la question de l'"humanité carnivore". Florence Burgat montre qu'on ne saurait se contenter de répondre, avec un haussement d'épaules, "parce que c'est bon" : la chair humaine est réputée aussi avoir bon goût, ce qui n'empêche pas l'anthropophagie de faire l'objet d'un interdit très largement répandu (mais lui-même non universel). Et il existe dans l'histoire et la préhistoire différents modes d'alimentation où la viande est absente ou marginale. Il faut interroger les mythes et les rituels, les soubassements anthropologiques de la consommation de viande, y compris un certain goût pour la cruauté, l'idée même de la mise à mort, du démembrement et de la consommation d'êtres vivants, par où l'humain éprouve sa supériorité sur les animaux. La découverte d'un principe d'équivalence au coeur de la logique sacrificielle (la substitution d'un végétal à une victime animale ou humaine) est ce sur quoi Florence Burgat prend finalement appui pour proposer une voie de sortie originale et montrer comment les viandes végétales et in vitro pourraient se substituer aux viandes animales que l'humanité a pris l'habitude de manger."
Meat --- Human-animal relationships --- Animals and civilization --- Food habits --- Moral and ethical aspects --- Religious aspects --- Philosophy --- Social aspects --- Viande --- Relations homme-animal --- Animaux et civilisation --- Coutumes alimentaires --- Consommation --- Aspect social --- Aspect moral --- Aspect religieux --- Philosophie --- Animaux -- Protection --- Protection --- Animals and civilization. --- Food habits. --- Habitudes alimentaires --- Philosophy. --- Moral and ethical aspects. --- Religious aspects. --- Animaux et civilisation. --- Coutumes alimentaires. --- Aspect social. --- Aspect moral. --- Aspect religieux. --- Philosophie. --- Meat - Moral and ethical aspects --- Meat - Religious aspects --- Human-animal relationships - Philosophy --- Animals and civilization - Philosophy --- Meat - Social aspects
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La question de l'animal occupe une place singulière dans la philosophie occidentale moderne. L'animal y est certes présent, mais à un titre bien particulier. Il désigne l'être privé de tous les attributs qui sont censés caractériser l'humain : l'âme, la raison, la conscience, le langage, le monde... Cette approche privative a notamment conduit à une lecture mécaniste de la vie animale. S'opposant à cette conception, les approches phénoménologiques ont ruiné les fondements philosophiques du mécanisme, mais aussi du vitalisme. C'est en effet en partant de l'animal comme " corporéité animée ", et en considérant son comportement comme la manifestation de la vie en lui - d'une vie qui n'est ni l'arrière-plan ni la cause des phénomènes vitaux - qu'un tout autre regard s'est mis en place. La reconnaissance de la liberté et de l'inquiétude, du fait du mouvement spontané, de la perception et de l'émotion, distingue la vie animale de la vie végétale, et permet d'y voir l'émergence d'une condition existentielle
Animals (Philosophy) --- Philosophy, Comparative. --- Animaux (Philosophie) --- Philosophie comparée --- Philosophy, Comparative --- Philosophy --- Animal --- Animalité (philosophie) --- Conscience chez les animaux --- Relations homme-animal --- Human-animal relationships. --- Consciousness in animals.
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"La révision bienvenue et nécessaire de l’anthropocentrisme se paye aujourd’hui d’une tendance à la confusion et à l’indistinction. Ce règne de l’indistinction franchit avec les plantes aimantes et souffrantes une limite que rien n’autorise à franchir. Les plantes ne souffrent pas ; la souffrance est une expérience vécue par un corps propre. Et elles ne meurent qu’en un sens très relatif. Théophraste, déjà, remarque qu’un « olivier qui avait été un jour complètement brûlé reprit vie tout entier, corps d’arbre et frondaison ». Or, mourir en un sens relatif n’est pas mourir, car la mort est la fin absolue et irréversible de tous les possibles. Un animal, ou un humain, est soit vivant soit mort. L’inépuisable variété des plantes, la beauté de la moindre fleur sauvage au bord des routes, la magie de ce qui sourd d’une graine sèche, offrent l’image d’une vie tranquille, une vie qui ne meurt pas. Cette vie qui ne meurt que pour renaître est le contraire d’une tragédie. Éblouis par les découvertes sur la communication chez les végétaux, nous avons tendance à tout penser sur le même plan. Florence Burgat propose une phénoménologie de la vie végétale qui met au jour la différence radicale entre ce mode d’être et le vivre animal et humain. Florence Burgat est philosophe, directeur de recherche à l’INRAE, affectée aux Archives Husserl (ENS Paris). Elle travaille sur la condition animale, notamment sous un angle phénoménologique. Elle est entre autres l’auteur de L’Humanité carnivore (Seuil, 2017)."
Philosophy of nature --- Phenomenology --- Phénoménologie. --- Plantes --- Philosophie.
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