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"En janvier 2022, quatorze experts remettaient au président de la République Emmanuel Macron le rapport de la Commission Bronner sur les perturbations de la vie démocratique par les flux numériques. Le constat est en effet unanime : la révolution numérique bouleverse nos modes de vie, nos économies et nos pratiques sociales. Elle transforme également en profondeur notre rapport aux médias, car nous sommes confrontés à une masse inédite d’informations et à une concurrence généralisée des points de vue, qui s’expriment sans filtre. Cette saturation et cette dérégulation du marché de l’information en ligne mettent à rude épreuve nos capacités de vigilance intellectuelle et nous rendent davantage perméables aux fausses informations. Désinformation, infox... les vocables se multiplient pour désigner ces fausses nouvelles qui sont susceptibles d’influencer nos comportements, mais aussi notre représentation du monde, au risque de faire émerger des réalités parallèles et de voir disparaître l’espace commun nécessaire à la confrontation des opinions, des idées et des valeurs, autrement dit : à la vie démocratique. Avec 30 recommandations concrètes pour améliorer notre vie digitale."
Société numérique --- Désinformation --- Internet --- accès à l'information --- diffusion de l'information --- Information society --- Information technology --- Disinformation --- Internet literacy --- Fake news --- Social change. --- Infox --- Changement social --- ère numérique --- information en ligne --- désinformation --- infox --- Droit et numérique --- esprit critique --- éducation aux médias --- révolution numérique --- fausses informations --- fausses nouvelles --- numérisation --- digitalisation --- mécanismes psychosociaux --- psychologie --- responsabilisation --- sociologie --- Informatique et Internet --- société numérique --- changement social --- fake news
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Comment comprendre les métamorphoses et les formes actuelles de la croyance ? Pourquoi certaines croyances se diffusent-elles rapidement dans l'opinion publique et d'autres non ? Quels sont les contextes sociaux qui favorisent l'émergence des croyances ? Ce livre proposent plusieurs réponses à partir de divers exemples décrivant les logiques qui sous-tendent nos adhésions cognitives, les phénomènes collectifs qui les favorisent. L'empire des croyances et celui de la déraison ne sont pas entièrement compatibles.
Knowledge, Sociology of. --- Belief and doubt. --- Cognition --- Superstition. --- Social aspects.
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Pourquoi les mythes du complot envahissent-ils l'esprit de nos contemporains ? Pourquoi le traitement de la politique tend-il à se « peopoliser » ? Pourquoi se méfie-t-on toujours des hommes de sciences ? Comment un jeune homme prétendant être le fils de Mickael Jackson et avoir été violé par Nicolas Sarkozy a-t-il pu ètre interviewé ã un grand journal de 20 heures ? Comment, d'une façon générale, des faits imaginaires ou inventés, voire franchement mensongers, arrivent-ils à se diffuser, à emporter l'adhésion des publics, à infléchir les décisions des politiques, en bref, à façonner une partie du monde dans lequel nous vivons ? N'était-il pourtant pas raisonnable d'espérer qu'avec la libre circulation de l'information et l'augmentation du niveau d'étude, les sociétés démocratiques tendraient vers une forme de sagesse collective ? Cet essai vivifiant propose, en convoquant de nombreux exemples, de répondre ã toutes ces questions en montrant comment les conditions de notre vie contemporaine se sont alliées au fonctionnement intime de notre cerveau pour faire de nous des dupes. Il est urgent de le comprendre.
Social psychology. --- Human behavior. --- Rumor --- Social aspects.
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Les théories du complot sont souvent analysées à travers le prisme de l'irrationalité. Dans cet ouvrage, elles sont abordées à l'aune des liens qu'elles entretiennent avec nos appartenances à des groupes sociaux. En effet, nos croyances reflètent nos identités collectives. Être issu d'un groupe socialement privilégié, ou au contraire, discriminé, influence notre vision du monde, nos croyances, nos valeurs. Les croyances aux théories du complot, manifestement farfelues pour les uns, simple bon sens pour les autres, ne font pas exception à la règle. Dans une réflexion ancrée dans la littérature scientifique en psychologie sociale, cet ouvrage analyse les croyances complotistes comme vecteur de lien social, de valorisation de soi et des siens. Etudes expérimentales à l'appui, il examine les répercussions des croyances complotistes sur la perception des groupes dans une société inégalitaire, ainsi que les conséquences identitaires de la stigmatisation des « complotistes ». Il permet ainsi d'entrevoir la complexité de l'étude scientifique des théories du complot, et notamment la difficulté à définir un tel phénomène.
Conspirationnisme --- Pensée --- Conspiracy theories --- Identity (Psychology) --- Thought and thinking
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Naturalism --- Social sciences --- Naturalisme --- Sciences sociales
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Le principe de précaution et la façon dont nos contemporains entendent s'en servir est l'un des faits idéologiques majeurs de ce début de millénaire. Il est sur toutes les lèvres et l'on prétend l'appliquer sans cesse, à la lettre et à propos de tout… Cet essai, en se fondant sur de nombreux exemples (OGM, antennes-relais…), propose de mettre à nu les mécanismes intellectuels et les faits historiques qui ont conduit à faire imprudemment entrer dans le droit le principe de précaution. Il s'oppose à la pensée dominante qui croit voir dans ce nouvel impératif constitutionnel l'expression du bon sens, alors que son application maximaliste inspire des décisions et des actions déraisonnables. Préjudiciable à l'intérêt général, cette situation implique profondément nos démocraties telles qu'elles s'organisent et les rapports désormais conflictuels que l'opinion publique entretient avec la connaissance et ses médiateurs. Une telle idéologie, pas très éloignée d'une nouvelle forme de populisme, a un nom : le précautionnisme.
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Le principal intérêt d'une analyse des croyances est tout d'abord la compréhension et l'explication des conduites - et, plus largement, des relations entre croyances et conduites. Sa principale difficulté pourrait être le caractère polysémique de la notion de croyance, mais l'auteur adopte ici la définition générique proposée par Raymond Boudon et nomme croyance « toute adhésion, plus ou moins forte, à des propositions tenues pour vraies, qu'elles soient positives ou axiologiques, vraies ou fausses, vérifiables ou non, et quelle que soit l'intensité de cette adhésion. » Il existe désormais des attitudes méthodologiques faisant l'hypothèse d'une continuité entre croyances avérées et croyances douteuses, voire objectivement fausses, qui permet de réintégrer la plupart de ces dernières dans le giron d'une forme de rationalisme et ainsi, de tenter de les expliquer. L'auteur aborde donc dans cet ouvrage l'ensemble des concepts et des méthodes utilisées dans le domaine de la sociologie des croyances. Il dresse un panorama sur les processus généraux qui conduisent les individus à les produire et à y adhérer. C'est donc le « croire » plus que le « cru » qui constitue l'objet de cette sociologie des croyances et de la foi.
Belief and doubt --- Faith. --- Faith and reason. --- Social aspects. --- religion --- croyances religieuses --- sociologie --- foi --- philosophie --- croyance --- Emmanuel Kant (1724-1804) --- modèle du choix rationnel (MCR) --- rationalité pragmatique --- croyances collectives --- postvérité --- épistémologie
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