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La cathédrale de Monreale, sise au sud de Palerme, conserve un des plus vastes décors en mosaïque de tradition byzantine. Recouvrant une surface de six mille mètres carrés, ces mosaïques attirent un nombre considérable de visiteurs chaque année et ont suscité de vives passions parmi les plus grands historiens de l’art byzantin. Aussi célèbre que soit cette cathédrale, aussi manifeste que soit sa place dans l'historiographie, un aspect a été oublié, voire négligé dans les études du XXe siècle et de ce début de XXIe siècle : le programme hagiographique. Cent soixante-quatorze saints, identifiables par une inscription, se répartissent dans l’ensemble de la cathédrale en pied, en médaillon ou sur des panneaux historiés. L’analyse de ce programme, riche et cohérent, permet d’aborder la cathédrale de Guillaume II, roi normand de la dynastie des Hauteville (1172-1189), sous un angle nouveau. À travers une analyse détaillée de chacun des saints – sources hagiographiques, diffusion du culte, analyse iconographique et stylistique – le programme révèle l’abondance et la diversité des emprunts, entre Orient et Occident, d’une part, et entre Nord et Sud, d’autre part. Plus que tout autre image, les saints reflètent les orientations politico-religieuses du souverain commanditaire. La place des effigies dans l’espace, en fonction de l’architecture et du mobilier cérémoniel, révèle les nouveaux liens dynastiques avec les Plantagenêt et l’empire germanique, l’ambiguïté des relations avec Byzance, la politique locale prônée. En outre, aussi bien la richesse des messages sous-jacents que la fonction des images dans l’espace ecclésial permettent d’émettre de nouvelles hypothèses sur la cathédrale et son décor : destination des espaces internes, datation des mosaïques, identité des commanditaires concepteurs, origine des modèles empruntés, etc.
Saints in art. --- Mosaics, Medieval --- Saints dans l'art --- Mosaïque médiévale --- Byzantine influences --- Influence byzantine --- Duomo di Monreale. --- Saints in art --- Mosaics, Norman --- Church decoration and ornament --- Duomo di Monreale --- Mosaïque médiévale --- Christian art and symbolism --- Art, Christian --- Art, Ecclesiastical --- Arts in the church --- Christian symbolism --- Ecclesiastical art --- Symbolism and Christian art --- Religious art --- Symbolism --- Monreale (Italy). --- Monreale, Sicily. --- Cathédrale de Monreale --- Cattedrale di Monreale --- Monreale (Italy) --- Monreale, Sicily --- Monreale (Sicily) --- Church history. --- Symbolism in art --- Mosaics, Norman - Italy - Monreale --- Church decoration and ornament - Italy - Monreale --- Monreale --- Saints --- Iconographie
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Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l'organisation complexe de l'espace de l'église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n'offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d'en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l'assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d'autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d'autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories - figuration, visibilité et présence - implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d'échelles à l'œuvre dans ce lieu rituel qu'est l'église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l'immobilité de l'architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l'Occident médiéval et de l'Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d'une approche transversale de l'image médiévale.
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Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l'organisation complexe de l'espace de l'église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n'offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d'en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l'assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d'autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d'autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories - figuration, visibilité et présence - implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d'échelles à l'œuvre dans ce lieu rituel qu'est l'église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l'immobilité de l'architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l'Occident médiéval et de l'Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d'une approche transversale de l'image médiévale.
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Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l'organisation complexe de l'espace de l'église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n'offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d'en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l'assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d'autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d'autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories - figuration, visibilité et présence - implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d'échelles à l'œuvre dans ce lieu rituel qu'est l'église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l'immobilité de l'architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l'Occident médiéval et de l'Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l'Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d'une approche transversale de l'image médiévale.
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Art, Byzantine. --- Christian art and symbolism --- Art, Medieval.
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Représenter la vie des patriarches, du Christ ou des saints participe de la définition même de l'art chrétien et entretient des liens étroits avec les textes sacrés. Mais figurer les histoires du christianisme revient-il à imiter la narration textuelle et à produire, pour les yeux, un objet d'une nature comparable aux textes eux-mêmes ? L'objet du travail collectif présenté dans cet ouvrage consiste à interroger les procédés permettant de traduire, de transposer, de transmettre une histoire par des moyens qui ne sont pas ceux de l'écrit mais de la représentation figurée. Cette enquête, fondée sur une approche chronologique et géographique large, entend porter un nouveau regard sur la conception et le rôle des images au cours du Moyen Âge, à travers quelques moments cruciaux et certaines oeuvres exemplaires. Par ailleurs, le fait que les cultures visuelles chrétiennes d'Orient et d'Occident soient en grande partie fondées sur la mise en images de récits bibliques et hagiographiques communs engage à la mise en regard des approches, posant la question des relations d'influence et d'émulation entre ces deux aires. L'étude de la narration à travers ses diverses manifestations visuelles, tant en Occident qu'à Byzance, montre la puissance des images à "dire des histoires" pour forger et partager une conscience collective fondée sur les mythes fondateurs de la civilisation médiévale. --
Liturgie et architecture. --- Architecture chrétienne --- Églises --- Illustrations --- Décoration architecturale --- Civilisation --- Church decoration and ornament --- Liturgy and architecture. --- Church architecture --- Décoration --- History
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Catherine Jolivet-Lévy a pris sa retraite en 2014 de la chaire d’Archéologie religieuse du monde byzantin et des arts chrétiens d’Orient de l’École Pratique des Hautes Études, inaugurée par Gabriel Millet en 1906 et occupée ensuite par de célèbres byzantinistes, tels André Grabar et Jean Lassus. Spécialiste de la Cappadoce byzantine, Catherine Jolivet-Lévy a marqué la discipline de l’histoire de l’art et de l’archéologie byzantines. Plusieurs des étudiants qu’elle a formés à l’EPHE, mais aussi à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle a enseigné de 1974 à 2006, occupent aujourd’hui des postes dans les universités et dans les institutions archéologiques et muséales de plusieurs pays.Ses collègues, ses amis et ses anciens étudiants ont souhaité lui rendre hommage en lui offrant un volume de Mélanges, en cours de publication dans la collection Travaux et Mémoires du Collège de France (no 20/2). L’ouvrage, préfacé par Jean-Pierre Sodini, réunit quarante-trois articles relatifs à tous les domaines de l’art et de l’archéologie du monde byzantin et de son aire de rayonnement, dans une géographie large – de l’Égypte copte à la Russie et de l’Italie au Proche-Orient – et dans une chronologie longue, de l’Antiquité tardive à la période post-byzantine.
Art, Byzantine --- Christian art and symbolism --- Art byzantin --- Art et symbolisme chrétiens --- Christliche Kunst. --- Jolivet-Lévy, Catherine, --- Byzantinisches Reich. --- Art et symbolisme chrétiens --- Jolivet-Lévy, Catherine
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Cet ouvrage met au cœur de son propos une interrogation simple : dans l’organisation complexe de l’espace de l’église médiévale, les emplacements choisis pour les images qui ornent les murs et les objets n’offrent pas toujours la possibilité de voir celles-ci, d’en déchiffrer le contenu. Certaines semblent réservées à des groupes de l’assemblée stationnant dans des espaces spécifiques, d’autres ne sont pas visibles depuis les principales zones affectées aux fidèles ou aux clercs, d’autres encore sont situées trop haut. Le rapport, a priori évident, entre représentation et visibilité se trouve donc souvent démenti, appelant alors une nouvelle notion, celle de présence. Analyser la tension existant entre ces trois catégories – figuration, visibilité et présence – implique une étude croisée des œuvres figurées, des monuments et des sources écrites. Les notions de mobilité et de fixité permettent également de prendre en compte les multiples jeux d’échelles à l’œuvre dans ce lieu rituel qu’est l’église, impliquant des objets, des manuscrits, des dispositifs liturgiques, des gestes, des déplacements physiques, dialoguant avec un décor appliqué au corps même du monument, épousant l’immobilité de l’architecture. Les cinq chapitres thématiques qui organisent ce volume mettent en regard différents cas issus de l’Occident médiéval et de l’Orient byzantin, selon une chronologie longue (de l’Antiquité tardive à la fin du Moyen Âge), dans une volonté de décloisonner les disciplines et les aires géographiques afin de tirer tous les enseignements d’une approche transversale de l’image médiévale.
Arts & Humanities --- Medieval & Renaissance Studies --- liturgie et architecture --- architecture chrétienne --- Europe --- Églises --- décoration --- illustrations --- images --- Empire byzantin --- décoration architecturale
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