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The adipocyte-derived hormone, ACRP30 (adipocyte complemented related protein of 30 kDa) affects body weight, increases fatty-acid oxidation and enhances insulin sensivity. As catecholamines play a major role in fuel homeostasis, we have studied the effects of β-adrenergic agonists and cAMP, their second messenger, in ACRP30 gene expression, protein production and secretion in mouse in vitro and in vivo.
After 10h of culture, cAMP decreased ACRP30 secretion by mouse adipose explants. This decrease was due to a marked depletion of tissues ACRP30 protein and mRNA levels. Moreover, in the presence of cAMP, ACRP30 secreted in the medium migrated as two species of apparent molecular masses of 32 and 30 kDa. The former, which was also detected in control medium, was sorted into secretory vesicles associated with the membrane fraction. The latter could be an immature form that did not undergo post-translational modifications and was exported after emptying of an intracellular pool, recovered in the cytosol fraction. These dual effect of cAMP were mimicked by β-adrenergic agonists, the selective β3 (BRL 37344) being the most potent in vitro. The agonist was tested in vivo. Administration of BRL 37344 to mice caused a 40-50 % reduction of ACRP30 mRNA levels in visceral and subcutaneous adipose depots and a 60% decrease in plasma ACRP30 levels
in conclusion, cAMP and β-adrenergic agonist exert a dual (pre- and post- translational) effect on ACRP30 secretion in culture mouse adipose explants. The inhibitory effect of β-adrenergic agonists was reproduced in vivo. The decrease in ACRP30 may be a novel, β-adrenoceptor-mediated mechanism, by which catecholamines affect fuel homeostasis. As ACRP30 stimulates fatty-acid oxidation and thermogenesis, the ability of catecholamines to decrease ACRP30 production suggest an inhibitory feed-back role for these hormones Le tissu adipeux est l’un des déterminants majeurs de la biodisponibilité des lipides circulants. Les catécholamines, par le biais des récepteurs β-adrénergiques, sont les hormones lipolytiques par excellence. De plus, elles stimulent la thermogenèse et l’oxydation des acides gras. Outre son rôle dans le stockage et la mobilisation des triglycérides, l’adipocyte a une fonction endocrine propre. L’ACRP30 (adipocyte complement related protein of 30 kDa) est une hormone adipocytaire qui, en favorisant l’utilisation préférentielle des substrats énergétiques (oxydation des acides gras) et en augmentant la sensibilité à l’insuline, influence le métabolisme et l’homéostasie énergétique. Nous avons étudié les effets des catécholamines (et plus particulièrement ceux des agonistes des récepteurs β-adrénergiques et de leur second messager, l’AMPc) sur l’expression du gène, la production et la sécrétion d’ACRP30 chez la souris in vitro (explants de tissu adipeux) et in vivo.
Après 10 heures de culture, l’AMPc a diminué la sécrétion d’ACRP30 par les explants, suite à une déplétion du contenu intra-tissulaire de la protéine, elle-même consécutive à une réduction du taux des ARNm correspondants. Par ailleurs, l’AMPc a dissocié l’ACRP30 secrétée en deux isoformes de poids moléculaires distincts (32 et 30 kDa), cette dernière correspondant à la vidange d’un « pool » intra-adipocytaire cytosolique. L’isoforme de 30 kDa n’aurait pas subit de modifications post-traductionnelles, contrairement à celle de 32 kDa et pourrait être plus instable et plus facilement dégradée.
Ce double effet sur ACRP30 a été reproduit par le β-agonistes. A cet égard, l’agoniste β3 (BRL37344) qui s’est révélé particulièrement puissant in vitro a été testé in vivo. Des souris injectées au BRL 37344 ont vu leur taux d’ARNm ACRP30 réduit de 40 à 50 % dans les sites adipeux viscéraux et inguinaux et leur concentration plasmatique d’ACRP30 chuter de 60%.
En conclusion, l’AMPc et les agonistes des récepteurs β-adrénergiques exercent un double effet (pré- et post-traductionnel) sur la sécrétion d’ACRP30 dans des cultures d’explants de tissu adipeux de souris. L’effet inhibiteur est retrouvé in vivo. Cette inhibition de la sécrétion d’ACRP30 par les agonistes β-adrénergiques pourrait, par une boucle de rétrocontrôle, contrecarrer l’oxydation des acides gras et la thermogenèse induites par l’ACRP30
Adrenergic beta-Agonists --- Receptors, Catecholamine --- Tumor Necrosis Factor-alpha --- Genes, Bacterial
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The adipocyte-derived hormones, leptin and ACRP30, are either undetectable or decreased in the genetically obese, diabetic and insulin-resistant ob/ob mice. In this study, we have evaluated the effects of leptin treatment on ACRP30 gene expression, protein production, secretion and circulating levels in ob/ob mice.
Untreated ob/ob mice are hyperphagic, diabetic and hyperinsulinemic. Compared with lean mice, ACRP30 mRNA were differently expressed in two adipose tissue depots of obese mice [increased in the subcutaneous (inguinal) region and decreased the vesical (intra-peritoneal) one]. ACRP30 concentrations in adipose tissue, and ACRP30 secretion by explants were blunted in obese mice compared to lean mice. According, plasma ACRP30 levels of obese mice were decreased by 50%.
Leptin treatment of ob/ob mice induced a decrease in food consumption, body weight and fatness, and resulted in normalized plasma glucose and insulin levels. The treatment did not affect adipose tissues ACRP3° mRNA or protein concentrations (except for a 32 kDa form of ACRP30 which was detected in homogenate and crude membranes from some mice). Ex vivo secretion of ACRP30 by explants of treated mice remained extremely low. In spite of this lack of restoration of ACRP30 production/secretion, circulating levels of ACRP30 increases 2.5 fold after leptin treatment. This rise was specifically induced by the hormone, as it was not reproduced in calorie-restricted mice, pair-fed with the leptin-treated animals.
taken together, these data suggest that leptin treatment of ob/ob mice may decrease plasma clearance of ACRP30, thereby markedly increasing the impaired circulating levels of ACRP30.
ACRP30 could, in concert with leptin, contribute to the metabolic effects classically observed during leptin administration Il y a encore quelques années, l’adipocyte était considéré comme une simple cellule de stockage d’énergie. Actuellement, son rôle s’est élargi à la sécrétion de diverses protéines régulatrices. La leptine, déficiente chez la souris génétiquement obèse et diabétique (ob/ob), est une hormone sécrétée par l’adipocyte qui joue un rôle majeur dans le contrôle de l’homéostasie énergétique. L’ACRP30 est également une hormone adipocytaire qui, outre ses propriétés anti-athérogènes et anti-inflammatoires, modifie l’utilisation des substrats énergétiques et de ce fait, influence l’homostasie énergétique. Les taux plasmatiques d’ACRP30 sont également diminués chez la souris ob/ob, ainsi que chez le patient obèse ou présentant un syndrome métabolique. Nous avons étudié l’influence du traitement à la leptine sur l’expression du gène, la production, la sécrétion et les taux plasmatiques d’ACRP30 chez la souris ob/ob.
La souris ob/ob non traitée est hyperphagique, hyperglycémique et hyperinsulinémique. Comparativement à la souris mince, les taux d’ARNm ACRP30 de l’obèse sont exprimés de façon divergente dans les divers sites adipeux [élevés en inguinal (sous cutané), abaissés en vésical (intrapéritonéal)]. Les concentrations d’ACRP30 sont quasi indétectables dans l’homogénat du tissu adipeux de l’obèse et ceci s’applique tant à la fraction membranaire qu’à la fraction cytosolique. La sécrétion d’ACRP30 mesurée dans le milieu de culture à partir d’explants de tissu adipeux obèses est également effondrée comparativement à celle des minces. En accord avec ces données, les taux circulants d’ACRP30 sont diminués de 50% chez l’obèse.
Le traitement à la leptine des souris ob/ob a entraîné une disparition de l’hyperphagie, une diminution du poids et de la masse grasse, ainsi qu’une normalisation de la glycémie et l’insulinémie. Ce traitement n’a pas eu de répercussions significatives sur les taux d’ARNm ACRP30 ni sur les concentrations tissulaires de la protéine (mis à part l’apparition d’une forme lourde (mature) d’ACRP30 dans l’homogénat et la fraction membranaire de certaines souris). La sécrétion d’ACRP30 par les explants de tissu adipeux de souris traitées est restée effondrée. En dépit de l’absence d’une récupération nette de production/sécrétion d’ACRP30, les taux circulants de la protéine ont augmenté de 2.5 fois par rapport aux valeurs initiales lors de l’infusion de la leptine. Ce phénomène était spécifique au traitement, puisque non reproduit chez des souris « pair-fed » dont l’apport calorique était volontairement réduit et comparable à celui des souris traitées.
L’ensemble de ces données suggère que la clairance d’ACRP30 peut être freinée sous traitement à la leptine contribuant ainsi à la correction des taux circulants.
la restauration des taux plasmatiques d’ACRP30 pourrait, de concert avec l’élévation de la leptine, contribuer aux effets classiquement observées lors du traitement à la leptine et attribués exclusivement à cette dernière
Adipocytes --- Mice
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Obesity belongs to a cluster of metabolic abnormalities (insulin resistance, type 2 diabetes, hypertension, dyslipidemia and hypofibrinolysis) leasing to an increased risk for cardio-vascular disease. There related disorders are components of the Metabolic Syndrome. It has become clear from epidemiological studies that some increase in the adipose tissue mass antedates the development of other disorders.
Adipose tissue (adipose and stromal-vascular fractions) synthesize and release a variety of peptides which may have regulatory properties. I have studied one of these peptides: adiponectin (ApN) is mainly synthesized by mature adipocytes. This hormone has a protective role against atherosclerosis, enhances insulin sensitivity and fatty-acid oxidation. Plasma ApN levels are paradoxically decreased in obese subjects.
To understand this paradoxical decrease, I have studied ApN regulation in visceral fat of lean and obese subjects and examined the contribution of the different adipose tissue fractions to ApN secretion. I have also studied the regulation of ApN gen expression in a non-fat cell, target for the anti-atherogenic effect of ApN , the macrophage.
ApN secretion by visceral adipose explants is decreased in obese subjects. Data from co-cultures (adipocytes / stromal-vascular cells) and adipocyte cultures in conditioned media suggest that stromal-vascular cells may stimulate ApN secretion by adipocyte of lean subjects. However, adipocytes of obese individuals seemed to be resistant to this stimulation. A factor released by stromal-vascular cells could regulate ApN secretion by adipocytes.
We next studied ApN gene regulation in murine macrophages in vivo and in vitro. Intraperitoneal injection of LPS (lipopolyasacharide) to mice reduced plasma ApN levels, but increased ApN mRNA levels in the spleen, a representative organ of mononuclear-macrophage system. In vitro, combination of INF-γ with several cytokines increased ApN Mrna in cultured peritoneal macrophages, while these cytokines exert a well-known inhibitory effect on ApN expression in adipocytes.
In conclusion, a factor released by stromal-vascular cells may regulate ApN secretion in human visceral adipose tissue. Cytokines may induce ApN expression in macrophages, an effect opposite to that observed in adipose tissue L’obésité est un facteur de risqué important, voire crucial dans la pathogénie d’une constellation d’anomalies métaboliques (insulino-résistance, diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipémie et hypofibrinose,…) connu sous le nom de syndrome pluri métabolique. Le tissu adipeux, composé d’une fraction adipocytaire et d’une autre stromale-vasculaire, synthétise et sécrète un grand nombre de facteurs bioactifs, les adipocytokines. Ces dernières on un rôle potentiel dans la pathogénie de ce syndrome. Parmi les adipocytokines, l’adiponectine (ApN) est quasi exclusivement synthétisée par les adipocytes matures. Chez le sujet obèse, les taux circulants d’ApN sont diminués par rapport au sujet mince. Afin de comprendre cette diminution, a priori surprenante, nous avons étudié la régulation de l’ApN dans le tissu adipeux de sujets minces et obèses et examiné la contribution des différentes fractions de ce tissu à la sécrétion d’ApN. Nous avons élargi cette étude à la régulation de l’expression du gène ApN dans une cellule non-adipeuse, me macrophage.
Nous avons d’abord confirmé l’existence dans le plasma du monomère d’ApN 530 kDA) dans des conditions réductrices, ainsi que celle de complexes de plus haut poids moléculaire dans les conditions natives. In vitro, la sécrétion d’ApN par les explants de tissu adipeux viscéral est diminuée chez les sujets obèses. Nous avons mené des expériences de co-culture (adipocytes/ cellules stromales-vesculaires) ainsi que des cultures d’adipocytes en milieu conditionné par des cellules stromales-vasculaires. Les cellules stromales-vasculaires stimulerait la sécrétion d’ApN par les adypocytes de sujets minces. Par contre, les adipocytes de sujets obèses semblent résistants à cette stimulation. Il existerait donc un facteur libéré par la fraction stromale-vasculaire contrôlant la production d’ApN par les adipocytes.
Nous avons ensuite étudié la régulation de l’ApN dans les macrophages murins in vivo et in vitro. Chez la souris, le traitement au LPS (lipopolysaccharide) diminue les taux plasmatiques d’ApN lais par contre, augmente les taux d’ARNm ApN dans la rate, organe représentatif du système mononucléaire-macrophage. In vitro, l’association de plusieurs cytokines augmente les taux d’ArNm ApN dans des macrophages péritonéaux en culture, alors qu’elle exerce un effet inhibiteur bien connu sur l’expression de ce gène dans le tissu adipeux
Adipose Tissue --- Macrophages --- Blotting, Northern --- Blotting, Western
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Increase in adipose tissue mass is associated with the development of a cluster of metabolic disorders, including insulin resistance, type 2 diabetes, hypertension, dyslipidemia and hypofibrinolysis. These abnormalities lead to an increased risk for cardiovascular disease and are referred to collectively as “metabolic syndrome”. For many years, adipose tissue has only been considered as a site of storage of triglycerides. It is now recognized as an important source of metabolically active secretory products (adipocytokines), that may be directly involved in the pathogenesis of metabolic syndrome.
Adiponectin (ApN) is an adipocytokine that might be able to counteract several abnormalities of the metabolic syndrome. This hormone prevents the development of atherosclerosis, enhances insulin sensitivity, increases fatty oxidation and causes weight loss in mice. Many researchers are interested in the regulation of ApN. However, regulatory effects of this adipocytokine on its own expression and on its receptors are still unknown.
The aim of the present work was to study these in vivo on transgenic (Tg) mice with targeted expression of ApN in adipose tissue and in vivo in 3T3-F442A adipocytes.
Surprisingly, when compared to wild-type (WT) littermates, ApN mRNA levels were reduced by 20 – 30 % in several fat depots Tg mice. The most considered decrease occurred in the perigonadal depot. We also observed a decrease of AdipoR2 mRNA levels in this tissue, without any modification of AdipoR1 mRNA expression. Accordingly, the ApN content of perigonadal adipose tissue homogenates was significatively decreased. Plasma ApN levels of 3 mouth-old Tg females were not different from those of WT mice, while a significant reduction was observed in 3-mouth-old Tg males. However, earlier in the course of the study, at 1 month of age, plasma ApN levels were markedly decreased in both Tg females and males. Tg males has higher basal plasma glucose levels than WT littermates and had an impaired glucose tolerance test. Weight of perigonadal adipose tissues was increased by 2-fold in 3 month-old Tg females when compared to WT littermates a rise that did not occur in the other fat depots. Decreased ApN levels and increased weight of perigonadal fat tissue in Tg mice were associated with decreased expression of uncoupling protein 2 (ICP2) involved in energy dissipation, and a 2.5-fold increase in fatty acid synthase (FAS) expression, a key enzyme involved in lipogenesis. A 1.75-fold increase in TNF alpha expression was also observed in the perigonadal tissue.
In vitro, we showed a decreased of ApN and AdipoR2 expression in 3T3-F442A adipocytes cultured with recombinant murine ApN. This treatment did not affect the expression of AdipoR1.
Our in vivo and in vitro data suggest a negative feed-back mechanism of ApN on its own expression and on its receptor adipoR2 Le tissu adipeux a pendant longtemps été considéré comme un vulgaire site de stockage, emmagasinant les calories en période d’abondance et les reléguant lors des périodes de jeûne. L’accumulation de tissu adipeux viscéral est souvent associée à des perturbations métaboliques prédisposant aux maladies cardio-vasculaires et dont l’ensemble constitue le syndrome plurimétabolique. Durant la dernière décennie, le rôle du tissu adipeux en tant qu’organe endocrine a fait l’objet de nombreuses recherches. Il s’est en effet révélé capable de sécréter un grand nombre de molécules bio-actives (adipocytokines) qui pourraient être directement impliquées dans la pathogénie de ce syndrome.
Une de ces adipocytokines, l’adiponectine (ApN), a retenu notre attention. Contrairement aux autres facteurs adipocytaires, ses taux plasmatiques sont diminués chez les sujets obèses ou présentant un syndrome plurimétabolique. Cette hormone a des effets bénéfiques sur plusieurs anomalies du syndrome plurimétabolique. De fait, elle présente des propriétés anti-athérogènes, anti-diabétiques, anti-inflammatoires et « anti-obésité ». Plusieurs études se sont intéressées à la régulation de l’ApN. Cependant, les effets régulateurs de l’adipocytokine sur sa propre expression et sur celle de ses récepteurs sont, à ce jour, inconnus.
Afin d’élucider ce point, nous avons caractérisé des souris transgéniques exprimant sélectivement l’ApN dans le tissu adipeux. Nous avons également étudié ces effets in vitro dans des cultures d’adipocytes 3T3-F442A.
In vivo, nous avons mis en évidence une diminution, a priori paradoxale, de l’expression des ARNm ApN dans le tissu adipeux ovarien de souris transgéniques âgées de 3 mois. Cet effet était accompagné d’une réduction du contenu intra-adipocytaire en ApN, d’une diminution des taux d’ARNm AdipoR2, ainsi que d’une adiposité accrue. Cette dernière pourrait résulter d’une perturbation de l’activité métabolique du tissu adipeux. En effet, nous y avons observé à la fois un moindre taux d’ARNm de la protéine découplante UCP-2 et une augmentation de l’expression de la synthéase des acides gras (FAS) et du TNF-α. En parallèle à la diminution de l’expression des ARNm ApN et du contenu en ApN dans le tissu adipeux ovarien, nous avons également observé une réduction des taux plasmatiques de l’adipocytokine chez les souris transgéniques par rapport à leurs contrôles. Cette diminution concernait aussi bien les mâles que les femelles âgés de 1 mois. A l’âge adulte, cette réduction n’était plus détectable que chez les mâles transgéniques. Ces derniers avaient en parallèle une tolérance au glucose détériorée.
In vitro, nous avons montré une diminution de l’expression des ARNm ApN et adipoR2 dans des cultures de cellules 3T3-F442A, incubées avec de l’ApN murine recombinante.
Nos données tant in vivo qu’in vitro suggèrent que l’ApN exerce un rétro-contrôle négatif sur sa propre expression et sur celle d’AdipoR2
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Several myopathies are characterized by the presence of a chronic inflammation that aggravates the disease. Such inflammation arises from a major production of pro-inflammatory cytokines, in particular TNFα and IL-Iβ. Adiponectin (ApN) is a hormone abundantly secreted by adipocytes under standard conditions. It exerts pleiotropic effects including as an insulin sensitizer, fat burner and anti-inflammatory. It has been shown in the laboratory that ApN stimulates the expression of mir-711. This micro-RNA helps to reduce inflammation through the downregulation of genes coding for proteins involved in the activation of the pro-inflammatory transcription factor NF-kB. MIR-711 also downregulates the expression of genes coding for proteins located upstream of the NLRP3 inflammasome complex, which is essential to cleave and thereby activate IL-Iβ in a variety of cell types. However, the presence and the role of the NLRP complex in skeletal muscle have not been investigated until now. The aim of this work is to study the expression and regulation of the NLRP3 complex in the skeletal muscle as well as its role in muscle inflammation. First, we showed the presence of NLRP3 in the muscle fibers. Second, we showed that treatment which ApN or miR-711 reduced the LPS-induced expression of NLRP3 in C2C12 cells. Conversely, inhibition of miR-711 abrogated the anti-inflammatory action of ApN on NLRP3, suggesting that ApN inhibits NLRP3 through miR-711. All of these data were also confirmed in vivo. Moreover, we showed that, in mdx mice, the expression of NLRP3 is strongly increased compared to the control mice whereas the overexpression of the ApN reduced NLRP3 in mdx mice. Finally, we showed that mdx mice deficient for NLRP3 have improved physical performance as well as reduced inflammation, oxidative stress and decrease muscle damage when compared to regular mdx mice. In conclusion, these data highlights a deleterious inflammatory role of the NLRP3 inflammasome complex in the progression of DMD while specifying the underlying mechanisms of the anti-inflammatory action of ApN and miR-711 thus opening new therapeutic perspectives to control muscle inflammation. De nombreuses myopathies se caractérisent par la présence d'une inflammation chronique qui joue un rôle aggravant dans la maladie. Cette inflammation résulte d'une sécrétion importante de différentes cytokines pro-inflammatoires, notamment du TNFa et de l'IL-1. L'adiponectine (ApN) est une hormone abondamment sécrétée par les adipocytes en condition normale. Elle exerce des effets pléiotropes notamment en tant que sensibilisateur à l'insuline, brûleur de graisse et anti-inflammatoire. Il a été montré au laboratoire que l'ApN était capable d'inhiber l'inflammation au niveau du muscle squelettique et ainsi d'améliorer les performances physiques de souris mdx, un modèle murin de la myopathie de Duchenne. Par ailleurs, il a récemment été démontré que l'ApN stimule l'expression du miR-711. Ce microARN contribue à diminuer l'inflammation via la répression de gènes codant pour des protéines impliquées dans l’activation du facteur de transcription pro-inflammatoire NF-KB. Le miR-711 inhibe également l'expression de gènes codant pour des protéines situées en amont de l'activation du complexe NLRP3 inflammasome qui s'avère essentiel dans différents types cellulaires pour cliver et ainsi activer la forme précurseur d'IL-1. Or, la présence et le rôle du complexe NLRP3 dans le muscle squelettique n'ont jusqu'alors pas été investigués. L'objectif de ce travail est donc d'étudier l'expression de NLRP3 dans le muscle squelettique, d'étudier sa régulation ainsi que son rôle dans l'inflammation du muscle squelettique. Dans un premier temps, nous avons montré la présence de NLRP3 dans les fibres musculaires. Dans un deuxième temps, nous avons montré qu'un traitement à l'ApN ou au miR-711 réduit l'expression, induite par le LPS, de NLRP3 dans les cellules C2Cl 2. A l'inverse, l'inhibition du miR-711 réduit l'action anti-inflammatoire de l'ApN sur NLRP3 suggérant que l'ApN inhibe NLRP3 via le miR-711. Ces données ont ensuite été confirmées in vivo. De plus, nous avons montré chez les souris mdx que l'expression de NLRP3 est fortement augmentée par rapport aux souris contrôles tandis que la surexpression de l'ApN chez des souris mdx induit une diminution de NLRP3. Dans un troisième temps, nous avons montré que des souris mdx déficientes pour NLRP3 présentent des performances physiques améliorées ainsi qu'une inflammation, un stress oxydatif et des dommages musculaires diminués par rapport aux souris mdx. En conclusion, ces données permettent de mettre en évidence un rôle inflammatoire délétère du complexe NLRP3 inflammasome dans l'évolution de la myopathie de Duchenne tout en précisant les mécanismes sous-jacents des propriétés bénéfiques anti-inflammatoires de l 'ApN et du miR-711, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives thérapeutiques pour contrôler l'inflammation musculaire.
Inflammasomes --- NLR Family, Pyrin Domain-Containing 3 Protein --- Mice --- Muscular Dystrophy, Duchenne
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Adiponectin (ApN) is an adipokine, whose expression and plasma levels are inversely related to obesity and insulin-resistant states. Chronic repercussions of ApN treatment or overexpression on adiposity and body weight are still controversial. In this study, we investigated the chronic effects of a local, additional but homotopic expression of ApN in vivo.
When compared to WT littermates, Apn mRNA levels were increased by 2-to 3-fold in every fat depot of Tg males or females, whatever the diet administered (p<0..05 or less). Plasma ApN levels were 2- to 10-fold higher in Tg than in WT mice (p<0.05). Body weight of Tg mice was slightly reduced (-4 to -12%, p<0.05 or less) while food consumption was unaltered or even slightly elevated. Accordingly, weights of the different fat depots were reduced by up to ~60%. In the basal state, fed blood glucose and plasma TG levels were decreased in Tg mice. During the OGTT, blood glucose and insulin levels were lower in Tg than in WT mice. The ITT confirmed the enhanced insulin sensitivity. Reduced adiposity of Tg mice could be explained by the increased expression of uncoupling protein 2 (UCP2), involved in energy dissipation and the diminished expression of fatty synthase, a key enzyme involved in lipogenesis, in adipose tissue. Abundance of TNFα mRNA, which is implicated in insulino-resistance, was also decreased in fat tissue of Tg mice. The histological analysis showed a decrease of the size and increase of the number of adipocytes, which may be explain by an increase of Pref-1, an inhibitor of adipocytes differentiation.
Chronic overexpression of ApN targeted to adipose tissue led to reduced adiposity in spite of preserved calorie intake. Concomitantly, insulin sensitivity and the TG profile were improved. Low fatness may result from local upregulation of UCP2 and Pref-1, and downregulation of FAS. This work may open new perspectives for the management of obesity and related metabolic diseases L’adiponectine (ApN) est une adipocytokine dont l’expression et les taux plasmatiques sont diminués chez les sujets obèses et insulino-résistants. Cependant, les études chroniques évaluant les répercussions de l’ApN ne montrent pas d’effets concordants sur le poids et l’adiposité. Dans ce mémoire, nous avons étudié des souris Tg surexprimant la forme complète native (non mutée) de la ApN spécifiquement dans le tissu adipeux.
Les souris mâles et femelles surexprimant l’ApN avaient des taux de4ARNm ApN qui augmentaient de 2 à 3 fois dans les différents sites adipeux par rapport aux souris contrôles (p<0.05). Les taux plasmatiques d’ApN sont également de 2 à 10 fois plus élevés chez les souris Tg que chez les souris contrôles (p<0.05). Le poids corporel ainsi que le poids des différents dépôts graisseux des souris Tg étaient significativement réduits (p<0.05) malgré une consommation de nourriture inaltérée. La diminution de l’adiposité pourrait être expliquée par l’augmentation de l’expression des ARNm UCP-2 (Uncoupling protein 2), une molécule impliquée dans la dissipation d’énergie et la diminution de l’expression de la FAS, enzyme-clé impliquée dans la lipogenèse. A l’état basal, les taux de glucose de des triglycérides plasmatiques étaient plus bas chez les souris Tg que chez les souris contrôles. Durant l’OGTT, les taux de glucose et d’insuline plasmatiques diminuaient de manière plus importante chez les souris Tg que chez les souris contrôles. L’ITT a confirmé l’amélioration de la sensibilité à l’insuline. Le TNF-α, impliqué dans l’insulino-résistance, diminuait également dans le tissu adipeux. L’analyse des coupes histologiques a révélé une diminution de la taille et une augmentation du nombre d’adipocytes qui peuvent résulter d’une expression accrue d’un facteur de transcription inhibant la différenciation adipocytaire, Pref-1. La présence de plus petits adipocytes, relarguant moins les acides gras et plus sensibles à l’insuline, contribue à l’amélioration du profil lipidique et à celle de l’homéostasie glucidique chez les souris transgéniques.
En conclusion, la surexpression chronique d’ApN mène à une réduction de l’adiposité malgré une consommation calorique inchangée, suite à une inhibition de la différenciation des pré-adipocytes en adipocytes et probablement suite à un découplage énergétique local
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Obesity plays a causative role in a cluster of metabolic abnormalities (Syndrome X) leading to an increased risk for cardiovascular disease. However, the molecular link between obesity and atherosclerosis is still poorly understood.
The concept that adipocytes are secretory cells has emerged only recently. Adipocytes synthesise and release a variety of peptides which may have regulatory properties. Leptin, a true adipose hormone controls whole-body energy homeostasis, and its deficiency causes morbid obesity (ob/ob mice).
Among the “adipopeptides”, we have studied a newly identified factor, adiponectin (ApM) (also called ACRP30 in rodents). ApN is specifically and abundantly expressed in adipocytes, then secreted in the bloodstream. This protein is thought to play a protective role against atherosclerosis. Plasma ApN levels are reduced in patients with cardiovascular disease or in obese subjects. Several endocrine glucocorticoids turn-over, stress and altered sympathetic tone, and hyperinsulinemia/ insulin resistance. In the present work, we investigated the hormonal regulation of ApN/ACRP30 gene expression in humans and mice. Studies were performed in vitro and in vivo.
In cultured explants of human adipose tissue, ApN gene expression was negatively regulated by glucocorticoids and cAMP and positively by insulin and IGF-I. In view of the endocrine abnormalities associated with syndrome X, this regulation could contribute to decreased plasma ApN levels in these subjects. Adipose tissue may also contribute to control its own production of ApN by releasing a factor that destabilizes the mRNA.
In cultured explants of mouse adipose tissue, we excluded the possibility that TFN-α, a cytokine known to be involved in the pathogenesis of syndrome X, was this destabilization factor. We also extended the effects of cAMP (the second messager of catecholamines) to β-adrenergic receptor agonists and found that these agents inhibited ACRP30 mRNA both in vitro and in vivo. Eventually, leptin treatment of obese (ob/ob) mice partially restored ACRP30 mRNA abundance, which is usually blunted in these animals, and doubled plasma ACRP30 levels. This effect of leptin may involve both pre- and post-translational mechanisms.
In conclusion, we have begun to unravel the hormonal regulation of ApN/ACRP30 production in human and mice. Our data suggest that endocrine abnormalities in obesity and/or syndrome X may lead to decrease expression of ApN/ARCP30 gene and subsequent low plasma levels of the protein, thereby promoting cardiovascular disease.
Abnormal post-translational mechanisms could also theoretically contribute to impaired ApN production. Further studies focusing on this potential level of regulation are needed, as well as detailed in vitro and vivo characterization of ApN/ACRP30 effects L’obésité est clairement associée à une augmentation du risqué de maladies cardiovasculaires, dans le contexte du syndrome plurimétabolique. Toutefois, la relation exacte entre obésité et l’athérosclérose reste entre mal comprise. J’ai essayé de l’appréhender par le biais de l’activité sécrétoire de l’adipocyte. La leptine, déficiente chez la souris génétiquement obèse et diabétique (ob/ob), est une véritable hormone sécrétée par l’adipocyte et responsable de l’homéostasie énergétique. Parmi les adipopeptides, l’adiponectine (ApN) a retenu notre attention. Ses taux plasmatiques sont diminués chez le sujet obèse ou atteint de maladies cardiovasculaires, et l’ApN semble jouer in vitro un rôle protecteur sur l’athérosclérose. Afin de comprendre la diminution, a priori assez inhabituelle, d’un facteur adipocytaire chez l’obèse, nous avons étudié la régulation hormonale du gène codant ce facteur chez l’homme et le souris. Les études ont été menées in vivo et in vitro.
Nous avons tout d’abord montré que l’expression du gène codant l’ApN était régulée négativement par les glucocorticoïdes et l’AMPc, et positivement par l’insuline et l’IGF-1 dans des cultures d’explants de tissu adipeux humain. Au vu des anomalies endocriniennes associées à l’obésité et au syndrome plurimétabolique, ce type de régulation pourrait contribuer à la baisse des taux circulants d’ApN chez ces patients. Nous avons également montré que le tissu adipeux pouvait autoréguler les taux d’ApN en libérant un facteur déstabilisant les ARNm traduisant cette protéine.
Chez la souris, nous avons récusé TNF-α, pourtant déjà impliqué dans la pathogénie du syndrome plurimétabolique, comme facteur déstabilisateur. Nous avons étayé les données sur l’AMPc, second messager des catécholamines et trouvé que les agonistes des récepteurs β-adrénergiques reproduisant l’inhibition du nucléotide sur l’expression du gène ACRP30 (pendant murin de l’ApN) in vitro et in vivo. Enfin, le traitement à la leptine de souris obèses (ob/ob), a entraîné une restauration partielle des taux d’ARNm ACRP30, habituellement effondrés chez les animaux, et un doublement des taux circulants de cette protéine. Dès lors, nous avons suggéré que la leptine exerçait cet effet par le biais de mécanismes pré et post-traductionnels.
En conclusion, nous avons commencé à élucider la régulation hormonale de l’ApN chez l’homme et la souris. Nos résultats suggèrent que les anomalies endocriniennes associées au syndrome plurimétabolique et/ou à l’obésité pourraient expliquer la diminution des taux circulants d’ApN qui y sont associés. La poursuite des études de régulation de la production de l’adiponectine et la caractérisation des effets de cette dernière, semblent s’inscrire dans la suite logique de ce travail
Gene Expression Regulation --- Adipocytes --- Cardiovascular Diseases
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Adiponectin --- Anti-Inflammatory Agents --- lipopolysaccharide-binding protein
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Central visceral obesity is strongly associated with chronic disorders such as type 2 diabetes, cardiovascular disease and cancer. Adipokines are involved in the pathogenesis of these obesity-linked disorders. However, adipokines secreted by visceral adipose tissue (VAT) are still poorly characterised.
We have searched for novel adipokines secreted by VAT determined whther their secretion was altered in obesity and evaluated the respective contribution of adipocytes vs non-fat (stromal-vascular, SV) cells.
In this context we have identified for the first time 6 adipokines secreted by each cellular fraction of VAT from lean and obese subjects by. These adipokines include 3 chemokines [Growth-Related Oncogen factor (GRO), Regulated upon Activation Normal T cells Expresses and Secreted (RANTES), Macrophage Inflammatory Protein-1β], 1 interleukin (IL-7), 1 tissue inhibitor of metalloproteinases (TIMP-1) and 1 hematopoietic growth factor (thrombopoeitin). Secretion of each adipokine was enhanced in obese subjects with of by pretranslational mechanisms. The higher proportion of macrophages and endothelial cells in VAT of obese subjects may contribute tour findings, as well as changes in intrinsic properties of hypertrophied adipocytes. Accordingly, mRNA concentrations of the majority of these adipokines markedly increased during adipocyte differentiation.
Furthermore we have studied some factors that could change the production of our adipokines : catecholamines (and cAMP), glucocorticoids, insulin and TFNα. We have found that the hormones, normally deregulated in obesity, influenced only moderately the expressions of our adipokines. In contrast, the effects of the TNFα on adipokines were strongly marked. According to these facts we could suggest that the macrophages, the most important source of the TNFα in adipose tissue of obese subjects, may have more impact on the regulation of the adipokines than the hormones studied.
In conclusion, six adipokines were newly identified in VAT. Their expression and secretion were increased in obesity, with a relatively similar contribution of adipocytes and SV cells. Because of their known involvement in cardiovascular disease, cancer or insulin resistance, these adipokines may play a role in obesity-linked adverse health outcomes L’obésité viscérale est un facteur de risque de nombreuses maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires ou encore certains cancers. Les adipokines sont impliquées dans la pathogénie des co-morbidités de l’obésité. Toutefois, les adipokines secrétées par le tissu adipeux (TA) sont encore très peu étudiées. D’autre part, la contribution des différentes fractions du TA viscéral à cette sécrétion est encore peu connue.
Dans ce cadre, nous avons identifié 6 adipokines, secrétées par le TA viscéral. Ces adipokines comprennent 3 chémokines [Growth-Related Oncogen factor (GRO), Regulated upon Activation Normal T cells Expresses and Secreted (RANTES), Macrophage Inflammatory Protein-1β (MIP-1β)], 1 protéase de la matrice extracellulaire [Tissue Inhibitor of Metalloproteinases (TIMP-1)], 1 facteur hématopoïétique [thrombopoiétine (TPO)] et 1 interleukine (IL-7). La sécrétion de ces adipokines est augmentée chez les sujets obèses par rapport aux minces, et ce à la fois dans les fractions adipocytaire et stomacale vasculaire (FSV) du TA. Nous avons mesuré des variations superposables des ARNm dans les deux fractions : l’augmentation de sécrétion a donc pour origine des mécanismes pré-traductionnels.
Nous avons également mis en évidence une plus grande proportion de macrophages et de cellules endothéliales qui appartiennent à la FSV dans le TA. Ces cellules sont des bonnes sources de cytokines. De concert, elles contribuent à la sécrétion accrue d’adipokines des adipocytes hypertrophiés. En accord avec ces données, l’expression de presque toutes nos adipokines augmente au cours de la différenciation adipocytaire.
Enfin, nous avons étudié certains facteurs (hormones, TNAα) qui peuvent réguler la production de ces adipokines et qui sont susceptibles d’être à l’origine de leur surexpression dans l’obésité. L’effet des hormones est perturbées dans l’obésité (catécholamines, glucocorticoïdes et insuline) est modéré sur l’expression des adipokines. Au contraire, l’effet de TNFα est fortement marqué. Nos données pourraient don suggérer que l’accumulation de macrophages dans le TA des sujets obèse, principale source de TNFα, aurait plus d’impact sur la régulation des adipokines étudiées que les modifications hormonales.
Pour conclure, les 6 adipokines que nous venons d’identifier dans le TA viscéral pourraient stimuler la croissance du TA et également intervenir dans le développement des maladies cardiovasculaires. Elles pourraient aussi favoriser la survenue de la résistance à l’insuline de certaines formes de cancer
Adipose Tissue, White --- Abdominal Fat --- Adipokines --- Obesity --- Adipocytes
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Introduction: Adiponectin (ApN) is a hormone exclusively secreted by adipocytes under normal conditions. This adipokine exhibits insulin-sensitizing and anti-inflammatory properties as well as modulatory effects on oxidative stress thereby thwarting several disorders belonging to the metabolic syndrome. We have recently shown that ApN was induced in tibialis anterior muscle of mice injected with lipopolysaccharide (LPS) and in C2C12 myotubes cultured in the presence of pro-inflammatory cytokines. We have hypothesized that this expression of ApN in muscle could be viewed as a local protective mechanism to counteract excessive inflammatory reactions and oxidative damage.
Objective: To test this hypothesis, we examined whether muscles of ApN-knockout (ApN-KO) mice exhibit higher degree of oxidative stress and apoptosis than those of wild-type (WT) mice when challenged by LPS and whether these abnormalities may be corrected by local administration of ApN.
Methods: ApN-KO mice (with virtually undetectable circulating ApN) were used and compared to WT mice. Mice were injected with ip lipopolysaccharide (LPS) or saline. 24 h later, mice were killed and tibialis anterior muscles were collected for immunohistochemistry. In additional experiments, muscle transfer of ApN gene was performed in anesthetized ApN-KO mice by injection of ApN cDNA containing-plasmid (pcDNA3.1-ApN) followed by electroporation in one tibialis anterior, the contro-lateral muscle being electroporated by a control plasmid. Ten days after electroporation, ApN was overexpressed only in the muscle injected with ApN cDNA without any rise in circulating levels of the adipokine. Mice were then challenged by LPS as described above.
Results: We first confirmed that WT mice displayed a positive labelling for ApN in myocytes after LPS, but not after saline, injection. We next found that muscles of ApN-KO exhibited myotube degenerescence when compared to WT mice, especially after challenge by LPS. We searched for the underlying mechanisms. Even in the basal state (after saline), myotubes of ApN-KO displayed a positive immunolabelling for 3 markers of oxidative stress (peroxiredoxin 3/5 and heme oxygenase-1) as well as for a lipid peroxidation product (hydroxynonenal). The pro-inflammatory cytokine (TNF-alpha) and a marker of apoptosis (caspase-6) were also already present in the basal state in muscle of these ApN-KO mice, but not in those of WT mice. The muscles of ApN-KO exhibed also a positive nuclear immunolabeling for NF-κB, a transcription factor regulating the expression of inflammatory and stress-related proteins. After LPS injection, immunoreactivity for these markers was much more stronger in muscle of ApN-KO mice, while being only slightly detected in WT mice. Finally, we demonstrated that transfer of ApN gene prevents muscle damage in ApN-KO mice challenged by LPS. Thus, muscular electroporation with pcDNA3.1-ApN markedly reduced the expression of oxidative markers, hydroxynonenal, TNF-alpha, caspase-6 and activation of NF-κB when compared to the contro-lateral untreated muscle.
Conclusion: The presence of ApN appears to be crucial to counteract locally excessive and deleterious inflammatory reactions, oxidative stress and subsequent apoptosis. ApN mediates these effects through a signalling pathway involving NF-κB. These results may have repercussions in the pathogenesis of the metabolic syndrome where chronic inflammation and oxidative stress play determinant roles. Our data might also be of potential interest in some myopathies Introduction : L’adiponectine (ApN) est une adipocytokine sécrétée quasi exclusivement par l’adipocyte en conditions normales. On reconnaît à cette hormone des propriétés insulino-sensibilisatrices, anti-inflammatoires, anti-athérogènes et modulatrices du stress oxydatif ; elle serait ainsi capable de contrecarrer simultanément plusieurs facettes du syndrome métabolique. Delaigle et al. ont montré précédemment qu’il existait une induction surprenante d’ApN dans le muscle squelettique en cas de stress inflammatoire chez la souris (injection de lipopolysaccharides (LPS)) (Delaigle et al ., 2004). Nous avons postulé que cette surexpression d’ApN dans le muscle pouvait être un mécanisme protecteur local contre une réaction inflammatoire délétère et le stress oxydatif.
Méthodes : Afin de tester a contrario cette hypothèse, nous avons utilisé des souris déficientes en ApN (KO-ApN) que nous avons comparées à des souris sauvages. Les souris de chaque génotype ont été divisées en deux sous-groupes : le premier a reçu une injection intrapéritonéale de LPS afin d’entraîner un stress inflammatoire/oxydatif et le second, une injection de liquide physiologique. Nous avons ensuite évalué les effets d’une correction d’ApN musculaire en transfectant le gène d’intérêt par électroporation dans le muscle tibialis anterior de souris KO-ApN.
Résultats : Chez les souris sauvages, l’immunodétection d’ApN était plus intense dans les myocytes après injection de LPS que de liquide physiologique. Comparativement aux souris sauvages, il existait, à l’état basal, dans le muscle tibialis anterior des souris KO-ApN, une augmentation de l’immunomarquage des peroxyrédonines 3 et 5 (PRDX3/5) et de l’hydroxynonénal (HNE), tous trois impliqués dans le stress oxydatif, du TNF-α, impliqué dans l’inflammation, ainsi que de la caspase-6, impliquée dans l’apoptose. Après injection de LPS, ces anomalies étaient fortement accentuées chez les souris KO-ApN où certains myocytes subissaient une dégénérescence. Nous avons ensuite examiné si l’expression locale d’ApN dans le muscle tibialis anterior permettait une atténuation de la réponse inflammatoire musculaire chez les souris KO-ApN après injection de LPS. La transfection par électroporation du gène de l’ApN dans le muscle tibilais anterior a effectivement réduit l’expression des marqueurs du stress oxydatif (PRDX3/5, HNE), de l’inflammation (TNF-α) et de l’apoptose (caspase-6) chez ces souris. Enfin, nous avons mis en évidence une activation du facteur de transcription NF-κB, impliqué dans les phénomènes inflammatoires, chez les souris KO-ApN. La correction locale d’ApN a également réduit la translocation nucléaire de ce facteur.
Conclusion : L’invalidation du gène de l’ApN entraîne une atteinte musculaire qui est accentuée après injection de LPS. Ces effets délétères sont minorés par l’injection locale d’ApN. Ces données objectivent donc le rôle protecteur de l’ApN non seulement dans la défense contre le stress oxydatif/inflammatoire mais aussi contre l’apoptose via une réduction de la voie de signalisation impliquant NF-κB dans le muscle squelettique. Ces résultats peuvent avoir des implications dans le syndrome plurimétabolique où le stress oxydatif/inflammatoire joue un rôle important, ainsi que dans certaines myopathies
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