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John Willis doit épouser la ravissante Nancy. Alors que la cérémonie approche, Harry Blair, psychiatre, sollicite un entretien avec John et lui annonce que Nancy a été sa femme pendant cinq ans.
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En 1955, Alfred Hitchcock révolutionne la télévision en présentant une série mariant suspense et humour noir : « Alfred Hitchcock présente ». Une anthologie de courts récits macabres, aux intrigues toujours surprenantes, laissant les spectateurs pantois devant un retournement final renversant. 39 récits mêlant chantages, suspicions, meurtres parfaits et faux coupables, produits et parfois réalisés par le Maître du suspense… Episode 27 - The Cuckoo Clock (La pendule à coucou): Une veuve, Ida Blythe, revient dans la maison où il y a un an son mari est mort d’un infarctus. Un fou dangereux vient de s’évader d’un asile. Episode 28 - Forty Detectives Later (40 détectives plus tard): En 1948, l’épouse de Munro Dean a été assassinée. On n’a pas trouvé le coupable. Le mari a payé une quarantaine de détectives pour trouver le meurtrier, et pense cette-fois le tenir en la personne d’Otto, un vendeur et collectionneur de disques de jazz. Episode 29 - The Hero (Le héros): Le riche Sir Richard Musgrave est à bord d’une croisière lorsqu’il croit voir un fantôme, un prospecteur d’or qu’il a lâchement abandonné à son sort jadis en Afrique, Jan Vander Klaue. Episode 30 - Insomnia (Insomnie): Charles Cavender souffre d’insomnie et consulte un psychiatre, ayant à cause de son trouble perdu plusieurs emplois. Il ne trouve pas la paix car son beau-frère le rend responsable de la mort de son épouse Linda dans un incendie. Episode 31 - I Can Take Care of Myself (Je sais me défendre): Une chanteuse, Georgia, est menacée par un gangster, Little Dandy Dorf. Elle décide de se défendre toute seule. Episode 32 - One Grave Too Many (Un mort de trop): Joe Helmer est au chômage et son épouse Irene le lui reproche. Ils ont besoin d’argent. Il demande alors un prêt à sa banque. Mais il reçoit un refus. Un passant s’effondre victime d’une crise cardiaque et Joe le dépouille.
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Secrets inavouables, passions destructrices, crimes (presque) parfaits, situations inquiétantes, résolutions surprenantes, faux coupables et véritables folies : le Maître du suspense poursuit avec son inimitable humour noir l’exploration des recoins les plus angoissants de l’âme humaine… Episode 16 - One of the Family: Dexter Dailey et sa femme Joyce engagent Frieda, une nurse allemande, pour s'occuper de leur nouveau-né. Frieda fut autrefois la nounou de Dexter, ce dernier lui vouant toute sa confiance. Mais lorsque Joyce entend parler d'un infanticide commis par une nurse, certains soupçons s'éveillent... Episode 17 - An Unlocked Window: Stella Crosson est infirmière. Elle prend soin de Glendon Baker, un homme gravement malade vivant dans une belle demeure avec sa gouvernante et son homme de main. Bientôt, Betty Ames, une nouvelle infirmière, vient assister Stella. Mais cette dernière devient méfiante lorsqu'elle apprend qu'un tueur d'infirmières sévit dans le coin. Episode 18 - The Trap: Peg Beale s'ennuie dans sa vie. Elle est pourtant mariée à un richissime fabricant de jouets, et entretient une relation avec le jeune et bel assistant de ce dernier. Un petit meurtre mettrait peut-être alors du piment dans sa vie...
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Secrets inavouables, passions destructrices, crimes (presque) parfaits, situations inquiétantes, résolutions surprenantes, faux coupables et véritables folies : le Maître du suspense poursuit avec son inimitable humour noir l’exploration des recoins les plus angoissants de l’âme humaine… Episode 13 - Where the Woodbine Twineth: Depuis la mort de ses parents, la jeune Eva vit chez son grand-père, gardée par Nell, sa tante. Cette dernière éprouve beaucoup de difficulté à élever cette enfant à l'imaginaire débordant. Elle en vient même à craindre l'isolement progressif de la jeune fille, dont l'esprit est accaparé par des amis imaginaires. Episode 14 - The Final Performance: Cliff Allen est scénariste pour la télévision. Alors qu'il conduit en direction d'Hollywood, il prend à son bord Rosie, une jeune auto-stoppeuse fantasque. Ils sont rapidement arrêtés par la police pour excès de vitesse. Le shérif somme Cliff de rester dans la petite ville voisine et l'envoie dans un hôtel dont le propriétaire connaît très bien Rosie... Episode 15 - Thanatos Palace Hotel: Alors qu'il vient de rater son suicide, Robert Manners est approché par un homme lui offrant la possibilité d'un séjour dans un luxueux hôtel, où chaque personne est là pour en finir avec la vie.
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En 1955, Alfred Hitchcock révolutionne la télévision en présentant une série mariant suspense et humour noir : « Alfred Hitchcock présente ». Une anthologie de courts récits macabres, aux intrigues toujours surprenantes, laissant les spectateurs pantois devant un retournement final renversant. 39 récits mêlant chantages, suspicions, meurtres parfaits et faux coupables, produits et parfois réalisés par le Maître du suspense… Episode 25 - The Kind Waitress (Une serveuse dévouée): Sans héritière, la riche et âgée Mrs Mannerheim a jeté son dévolu sur une serveuse, Thelma, dont elle a fait sa légataire universelle. Sous l’impulsion de son amant, le musicien Arthur, le couple décide de hâter le trépas de la vieille dame. Episode 26 - Cheap Is Cheap: Un radin pathologique, Alexander Gifford, a caché à son épouse qu’il avait des économies. Comme il les a obligé à vivre dans la misère, et qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens, elle demande le divorce. Gifford pour éviter d’être privé de la moitié de son magot décide de tuer sa femme. Episode 27 - The Waxwork: Londres, 1954. Un journaliste sur le point d’être congédié doit absolument faire un reportage sensationnel. Il supplie un directeur de musée des horreurs de passer une nuit au milieu de mannequins de cire représentant de célèbres criminels. Mais on l’y enferme et il est claustrophobe. Episode 28 - The Impossible Dream: Un acteur déchu, Oliver Mathews, devenu alcoolique, en est réduit à jouer dans un mauvais film. Il sait également que sa secrétaire lui ment et invente des lettres d’admiratrices. Une certaine Mrs Dolan accuse alors le vieux comédien d’être responsable de la mort de sa fille qui voulait être comédienne. Episode 29 - Banquo's Chair: Blackheath, près de Londres, le 23 octobre 1903. L’inspecteur Brent, de Scotland Yard, n’a pu, deux ans auparavant, résoudre le meurtre d’une vieille femme, Miss Fergusson, qui a été étranglée. Il est désormais à la retraite mais continue l’enquête et a engagé une actrice pour jouer le fantôme de la victime. Episode 30 - A Night with the Boys: Irving Randall perd sa paie au poker et n’ose l’avouer à son épouse. Un policier qui l’interpelle dans la nuit le met en garde contre les voleurs qui sévissent, et il va servir cette fable à sa femme.
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En 1955, Alfred Hitchcock révolutionne la télévision en présentant une série mariant suspense et humour noir : « Alfred Hitchcock présente ». Une anthologie de courts récits macabres, aux intrigues toujours surprenantes, laissant les spectateurs pantois devant un retournement final renversant. 39 récits mêlant chantages, suspicions, meurtres parfaits et faux coupables, produits et parfois réalisés par le Maître du suspense… Episode 1 - Mrs. Bixby and the Colonel's Coat (Le manteau): L’épouse du dentiste Fred Bixby a un amant, un colonel, qu’elle rejoint régulièrement en prétextant rendre visite à une vieille tante. Un jour, le Colonel lui offre un manteau de vision en guide de cadeau de rupture. Comment Mrs Bixby, ravie de ce vison, va-t-elle pouvoir le ramener chez elle sans éveiller les soupçons de son mari ? Episode 2 - The Doubtful Doctor: Ralph Jones vit une expérience effrayante : alors qu’il se dispute avec sa ravissante épouse Lucille qui aimerait un deuxième enfant, il se trouve projeté deux ans auparavant dans le passé, en décembre 1958, célibataire, dans un monde où rien ne se passe comme le futur et où Lucille ne l’aime pas. Episode 3 - Very Moral Theft (Un voleur plein de bonnes intentions): Helen est amoureuse d’Harry Wade, qui se trouve dans une mauvaise passe financière. Il va être mis en faillite s’il ne réunit pas 8000 dollars sur le champ. Afin de le sortir d’affaire, Helen, qui vit avec son frère lequel doit se marier, vole son patron banquier, Mr Ivers, en soustrayant la somme qu’Harry promet de lui rendre sous 48 heures. Episode 4 - The Contest for Aaron Gold: Dans un camp de vacances pour enfants, Lakeside, où l’on effectue essentiellement deux activités, la natation et la poterie, un nouveau professeur, Bernie, arrive et remarque dès le premier jour un enfant incroyablement doué, Aaron Gold. Ce dernier a construit une statuette représentant un soldat de l’antiquité. Episode 5 - The Five Forty-Eight (L'autre train): Miss Dent travaille comme dactylo dans un bureau. Elle est tombée amoureuse de son patron, Blake. Elle a voulu le séduire, mais après une nuit passée avec elle, il l’a licenciée. Il ne sait pas qu’elle sort d’un asile psychiatrique et a décidé de se venger. Episode 6 - Pen Pal (Correspondance amoureuse): Miss Lowen, une vieille dame sans histoires, reçoit la visite d’un policier, Berger. Ce dernier lui apprend que sa nièce, une orpheline, actuellement absente de la maison, entretient une correspondance avec un détenu, Rod Collins, qui vient de s’évader.
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Londres, 1899. George Bone, pianiste et compositeur classique renommé, est surmené par son travail d’écriture d’un concerto pour piano. Le compositeur est victime de fréquentes crises de pertes de mémoire qui sont provoquées à chaque fois qu’il entend des sons discordants. Pourtant un brave homme dans la vie, il se transforme en un meurtrier sadique lors de ses crises dont il n’a aucun souvenir… Hangover Square offre une conclusion en apothéose à la trilogie horrifique de John Brahm pour ce qui est sans doute le plus abouti de la série - The Undying Monster (1942) et Jack l’Eventreur (1944) auront précédé. Propulsé star du jour au lendemain suite à sa stupéfiante interprétation de Jack l'Eventreur dans The Lodger, Laird Cregar mettra beaucoup de lui-même dans ce qui sera malheureusement son ultime rôle. C'est en effet l'acteur qui repère le livre de Patrick Hamilton et qui incite la Fox à en acheter les droits au terme de négociations de longue haleine de Darryl Zanuck, qui roublard les obtiendra pour un prix dérisoire en cachant à Hamilton et à son éditeur que la production était déjà lancée, ces derniers n'ayant pas de moyens de pression pour faire monter les enchères (d'autant que le roman n'eut qu'un faible succès et doit donc son adaptation à l'obsession de Cregar pour l'histoire). Pour faire le lien auprès du grand public avec The Lodger, l'intrigue du livre est reculée de 1937 au début du siècle, permettant ainsi de retrouver plus aisément cette ambiance victorienne gothique associée au film de 1944 (les deux scripts étant dus au scénariste britannique Barré Lyndon). Cregar, déçu, manque d'abandonner le projet suite à cette modification mais reste finalement. Afin d'effacer le souvenir de Jack l’Eventreur (et craignant d'être définitivement associé aux rôles de psychopathe), Craigar décide de faire fondre son imposante silhouette pour incarner le fragile George Bone et va ainsi subir une opération de réduction de l'estomac puis suivre un régime strict. Ses efforts seront récompensés par une interprétation encore plus ahurissante que dans The Lodger mais il y laissera sa santé et sa vie, mourant avant même la sortie en salle de Hangover Square. L'acteur rejoint ainsi tristement la facette obsessionnelle de son personnage soumis jusqu'au bout à son art. The Undying Monster et The Lodger étaient deux films très semblables dans leur structure, leurs motifs et leur mise en scène mais Hangover Square, même s'il en conserve quelques éléments (cadre londonien menaçant, George Sanders à nouveau en agent de Scotland Yard), est bien différent. John Brahm développe plus avant ici la dimension psychanalytique de The Lodger - une veine dans laquelle il atteindra une quasi-perfection avec le tortueux Le Médaillon (1946) - pour un thriller entièrement soumis à l'esprit perturbé de son héros. George Bone (Laird Cregar) est un compositeur doué en passe d'atteindre une renommée grandissante grâce au concerto sur lequel il travaille. L'anxiété qui en découle réveille un mal dont il souffre depuis toujours: il est victime de "trous noirs" après lesquels il ne se souvient plus de ce qu'il a fait ni où il s'est rendu. Le trouble s'accentue pour le pousser vers le crime malgré lui, le film s'ouvrant sur une de ses crises avec le meurtre brutal d'un antiquaire. On est loin de l'élégance et de la sophistication des crimes de The Lodger, Brahm comme pour illustrer la facette primaire des bas instincts émergeant de Bone use d'une mise en scène plus agressive et directe (ce qui sera le cas pour la plupart des autres meurtres, notamment celui de Linda Darnell) tout en dévoilant sa double nature avec le meurtre en vue subjective pour nous le montrer le visage égaré dans le plan qui suit, presque témoin extérieur de son acte. De même, la vision ténébreuse d'un Londres embrumé et indistinct n’a plus cours ici avec une ville qui se transforme au gré de la personnalité de son héros. Les ombres des bâtiments se font plus imposantes lorsque Bone bascule, les ruelles gagnent en bizarrerie selon son point de vue (d'une scène à une autre, le même décor peut passer de commun à terrifiant) et l'allure inoffensive du personnage se fait soudainement massive avec une mise en scène de Brahm multipliant les angles étranges et les contre-plongées déroutantes. Pour soigner son mal, Bone doit se détacher des situations de stress et abandonner pour un temps son concerto qui l'obsède. Ce sera malheureusement pour tomber entre les griffes d'une chanteuse ambitieuse et séductrice (Linda Darnell, vénéneuse femme fatale manipulatrice) qui va user de lui pour atteindre les sommets. Ainsi trahi, Bone va basculer définitivement dans la folie, à la fois victime et bourreau. C'est dans ces scènes où Bone laisse la folie l'envahir que Brahm déploie toute sa virtuosité avec une image vaporeuse déformant le décor, un travelling avant/arrière agressif montrant par le changement d'expression de Laird Cregar qu'il est devenu un autre, celui-ci exprimant cette schizophrénie avec une intensité saisissante. Malin, Brahm n'abuse pas de ce procédé et au contraire en joue pour accentuer le suspense. Ainsi parfois le doute est entretenu sur le fait que Bone ait changé, par l'ellipse (la fin où l’on s'interroge du sort de George Sanders, l'agression inattendue de Faye Marlowe) ou par l'expression opaque de Laird Cregar tel cet ultime concert où l'on ne sait si c'est "l'autre" qui joue (ou ce passage ou l'on comprend qu'il a repris conscience uniquement parce qu'il va chercher son chat). Plus on avance, plus le film s'enfonce dans le cauchemar surréaliste. Si dans The Lodger le motif de l'eau courait durant tout le film, cette fois ce sera celui du feu qui fera office de libérateur de la folie de Bone. Le premier meurtre de l'antiquaire se conclut par un incendie; et c'est durant la Bonfire Night célébrant Guy Fawkes que Bone commet son crime le plus violent avec ce moment halluciné où la foule contemple un gigantesque bûcher. Enfin, c'est bien évidemment le concert final qui fera office de catharsis avec Bone jouant seul, indifférant à l'apocalypse qui se déchaîne autour de lui. Ce moment est l'aboutissement d'une longue conclusion où Brahm aura exploité la grandiloquence en plusieurs motifs illustrant l'esprit malade de Laird Cregar. La caméra virevolte dans la salle de concert, revenant constamment au visage déformé de Bone déchaîné sur son piano, le décor devient de plus en plus irréel et les souvenirs affluent où il se souvient enfin de tous ses terribles actes. Le score magistral de Bernard Herrmann est au diapason avec un Hangover Square Concerto qui gagne en ampleur au fil du film, jouant sur les dissonances sources des changements de Bone et faisant tonner son entêtant thème de piano lors de cette conclusion où l'enfer s'ouvre sous nos pieds. Une réussite totale pour John Brahm, égalée ensuite avec Le Médaillon; on peut légitimement se demander comment il n'a pas pu accéder à des films plus ambitieux après pareil tour de force et a fini à la télévision (La Quatrième Dimension, Alfred Hitchcock Presents).
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En 1955, Alfred Hitchcock révolutionne la télévision en présentant une série mariant suspense et humour noir : « Alfred Hitchcock présente ». Une anthologie de courts récits macabres, aux intrigues toujours surprenantes, laissant les spectateurs pantois devant un retournement final renversant. 39 récits mêlant chantages, suspicions, meurtres parfaits et faux coupables, produits et parfois réalisés par le Maître du suspense… Episode 31 - Your Witness (Le témoin): Un avocat renommé, dont le couple est en crise, s’acharne contre un témoin qui a vu un jeune automobiliste griller un feu rouge et tuer une vieille dame. Episode 32 - Human Interest Story (Le martien): Le journaliste Bill Everett doit faire un reportage sur un homme, Howard Wilcox, qui prétend être un martien mort ayant pris apparence humaine. Episode 33 - The Dusty Drawer: William Tritt est employé de banque, et vit dans la même pension de famille que Norman Logan, auquel il a escroqué 200 dollars. Depuis l’autre a décidé de le harceler et de se venger. Episode 34 - A True Account: Une infirmière, Miss Cannon, qui a épousé le mari de sa patiente, vient consulter un avocat, Paul Brett. Elle pense que, pris sous son charme, son mari, pour l’épouser, a assassiné sa femme malade. Episode 35 - Touché: Eternel cocu, Bill Fleming provoque en duel le dernier en date des amants de sa femme, Philip Baxter, sur les conseils d’un jeune garçon dont il s’est pris d’amitié depuis quelques heures et auquel il a confié son infortune. Episode 36 - Invitation to an Accident: Joseph Pond, qui vient d’épouser la ravissante Virgilia, se rend vite compte qu’elle n’est pas un modèle de vertu et qu’elle n’a pas vraiment rompu avec ses anciens amants.
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A Londres, au début des années 1890, des chanteuses de cabaret sont assassinées par un mystérieux tueur en série. Au même moment, un couple de bourgeois dont la fille, Kitty Langley, est artiste de music-hall, accueille sous son toit monsieur Slade, un énigmatique étudiant en médecine. John Brahm réalise son second film d'épouvante à la Fox avec The Lodger, et après la modeste réussite de The Undying Monster (formellement brillant mais narrativement trop marqué par les conventions du sous-genre du murder mystery), il signe cette fois un grand classique du genre. Le film est considéré comme le remake du classique muet d'Alfred Hitchcock, mais il est aussi une autre adaptation du roman de Marie Belloc Lowndes et de sa vision de Jack l'Éventreur. Le roman connaîtra d'ailleurs une autre transposition, après le film de Hitchcock et avant celui de Brahm, en 1932 réalisée par Maurice Elvey et une plus tardive en 1953 signée Hugo Fregonese. The Undying Monster fait figure de brouillon dont les scories sont ici totalement absentes, avec un ensemble qui affine et transcende toute les qualités que l'on trouvait dans le film précédent: des moyens supérieurs, un script plus subtil et une interprétation bien plus intense. Et avec comme atout principal une nouvelle fois la mise en scène virtuose de John Brahm, qui appose sa marque dans une ouverture mémorable dont il a le secret. Une vision en plongée du sinistre quartier de White Chapel baigné dans la brume nous fait observer son activité dans un sobre plan-séquence en léger panoramique où l'on accompagne différents protagonistes sortant éméchés d'une taverne. Une silhouette féminine titubante se détache du groupe pour rentrer seule et disparaît derrière une ruelle où la mort l'attend, seuls ses hurlements font partager la terreur inspirée par sa sinistre rencontre tandis que le meurtre restera hors-champ. Tandis que la ville s'agite de ce nouveau méfait de celui que l’on nomme déjà Jack l'Éventreur, Slade (Laird Cregar), un homme mystérieux, loue une chambre chez un couple de bourgeois. Celui-ci ne va pas tarder à éveiller la suspicion de ses hôtes par ses curieuses habitudes, qu'il associe à ses expériences scientifiques puisqu'il ne sort que la nuit. De plus, il semble particulièrement troublé par leur nièce Kitty (Merle Oberon) qui est actrice, soit la profession de toutes les victimes de Jack l'Éventreur. The Lodger ne commet pas la même erreur que The Undying Monster: mener l'enquête et créer un pseudo-mystère autour de l'identité d'un coupable que le spectateur aura aisément deviné (tout comme le fit Hitchcock même si celui-ci aurait préféré dissimuler le coupable jusqu'au bout dans sa version). Au contraire, la tension naîtra du malaise dégagé par la présence de Laird Cregar, fascinante figure de serial killer. Le mystère à résoudre, c'est la raison qui le pousse à tuer et le suspense naîtra des situations qui provoquent ses poussées meurtrières que nous devinons progressivement. Ce sera d'abord la répulsion face à des figures féminines trop apprêtées et généralement associées au monde du spectacle. Découvrant des tableaux d'actrices dans sa nouvelle chambre, Slade les retournera tous avant de faire disparaître plus radicalement celles qu'il croisera dans la réalité tandis qu'il consulte régulièrement une bible massive et cite constamment les Écritures lorsqu'une séduction tentatrice lui est soumise. L'évolution du script pourrait sembler poussive au premier abord: tous les indices de la culpabilité de Slade sautent aux yeux et, malgré leurs soupçons, les personnages laissent constamment retomber leurs craintes pour une raison quelconque. Brahm mise en fait sur l'étrange ambiguïté qu’exprime Laird Cregar. Si sa silhouette massive dégage une réelle menace, son comportement timoré, sa mine apeurée et son regard perdu le définissent comme un être fragile rongé par ses démons. On découvrira la raison de sa haine des actrices qui sous-entend une sexualité perturbée et incestueuse, tandis qu'en surface le script avance un simple motif de vengeance. Elle définit en tout cas sa relation amour/haine pour les femmes; et ce conflit se voit littéralement personnifié par le personnage de Merle Oberon dont John Brahm rend la féminité et la séduction des plus prononcées par le jeu de l'actrice (seule à être ouvertement avenante et amicale avec Slade) et bien sûr par ses tenues affriolantes avec un impressionnant défilé de robes somptueuses, sans parler des scènes de théâtre où dénudée elle se lance dans de furieux French Cancan. Le sommet sera atteint lors de la conclusion dans laquelle Slade, déchiré entre extase et dégoût, assiste à la revue de Merle Oberon, Laird Cregar exprimant alors cette douleur par un jeu intense et fiévreux. John Brahm accompagne cette pure tension psychologique de moments horrifiques plus directs et particulièrement réussis. La reconstitution est somptueuse et le décor de White Chapel conçu par James Basevi (qui démontrera encore son brio sur les ambiances gothiques par la suite avec Jane Eyre et La Maison du docteur Edwardes) s'avère une formidable création. Brume constante, obscurité oppressante et ruelles étroites aux détours incertains maintiennent l'inquiétude en permanence sans que l'on assiste dans le détail au moindre crime. Brahm multiplie également les symboles, notamment celui de l'eau purificatrice: la main du cadavre de la première victime baigne dans une flaque tandis que Slade ira se laver dans la Tamise après chaque meurtre. Cette même Tamise constituera en définitive son tombeau lors de la conclusion. Les détails macabres allusifs sur les mutilations infligées par Jack l'Éventreur à ses victimes suffisent à susciter la frayeur, tout comme les meurtres furtifs telle cette scène en vue suggestive du tueur où Brahm reprend en plus réussi l'idée de l'ouverture de The Undying Monster. Logiquement, le formidable final s'avère bien plus inquiétant avec le sordide face-à-face entre Slade et Kitty que lors de la course poursuite qui suit, bien plus convenue. Voici donc un très grand film et une incroyable prestation de Laird Cregar, qui gagne ses éphémères galons de star avant de retrouver Brahm sur Hangover Square l'année suivante.
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En 1955, Alfred Hitchcock révolutionne la télévision en présentant une série mariant suspense et humour noir : « Alfred Hitchcock présente ». Une anthologie de courts récits macabres, aux intrigues toujours surprenantes, laissant les spectateurs pantois devant un retournement final renversant. 39 récits mêlant chantages, suspicions, meurtres parfaits et faux coupables, produits et parfois réalisés par le Maître du suspense… Episode 7 - Dry Run (Galop d'essai): Un caïd de la mafia, Barberosa, qui traite avec mépris ses tueurs, demande à une nouvelle recrue, Art, d’abattre un certain Moran. Ce dernier désarme et piège Art, et lui montre qu’il a agi pour un cachet dérisoire. Il lui offre une fortune et une place de bras droit dans sa propre organisation s’il tue Barberosa. Episode 8 - The Blessington Method (La méthode de Blessington): Dans un futur situé en juillet 1980, l’espérance de vie a augmenté tellement que les personnes âgées atteignent environ 125 ans. La belle mère de John Treadwell, insupportable, a 82 ans et lui pourrit la vie. Une société, représentée par un certain J J Bunce, se propose de tuer les vieillards encombrants. Episode 9 - Dead Weight (Attaque nocturne): Un couple illégitime s’embrasse en voiture dans un endroit isolé. Une fripouille les surprend, arme à la main, mais n’a pas l’intention de se limiter à voler l’argent. Il veut enfermer l’homme dans le coffre de la voiture et violer la femme. Episode 10 - Special Delivery (Paquet recommandé): Des extra-terrestres décidés à envahir la terre en décimant les humains font expédier à des enfants des champignons empoisonnés que ces derniers font pousser dans leur cave. Episode 11 - Road Hog: Un représentant sadique, Ed Fratus, qui a beaucoup de mépris pour les fermiers, empêche sciemment sur une petite route des agriculteurs de dépasser sa voiture, alors qu’ils doivent emmener d’urgence uns de leurs fils gravement blessé par un taureau. Episode 12 - Specialty of the House (La spécialité de la maison): Laffler, un homme d’affaires, invite son collaborateur Costain dans un restaurant privé haut de gamme, Spirro, où est servi un plat unique au monde : une viande d’agneau venant d’un plateau d’Ouganda, Amirstan. Episode 13 - An Occurrence at Owl Creek Bridge (Le pont du hibou): 1862. En pleine guerre de Sécession, Peyton Farquar, un homme qui va être pendu au dessus d’une rivière sur un pont, réussit à s’échapper lorsque la corde casse et qu’il plonge dans la rivière.
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