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Pourquoi Michel Scot, le fameux savant de l'entourage de Frédéric II, Guido Bonatti, le plus célèbre astrologue du xiiie siècle, Asdente, un cordonnier de Parme qui abandonna son métier pour devenir prophète, et de malheureuses femmes « qui laissèrent l'aiguille, la navette et le fuseau, pour se faire devineresses et se livrer à des enchantements avec herbes et images », se retrouvent-ils condamnés ensemble à subir le châtiment des devins en marchant à rebours, la tête à l'envers, dans la quatrième bolge du huitième cercle de l'Enfer de Dante Alighieri ? C'est en partant de cette question que ce livre examine, en amont et en aval du texte de Dante, l'évolution à la fois commune et divergente de l'astrologie et des arts divinatoires et magiques durant les quatre derniers siècles du Moyen Âge occidental. Pour de nombreux clercs médiévaux et certains laïcs en quête de puissance, en effet, le xiie siècle a été celui de la découverte de nouvelles techniques de prédiction et d'un élargissement du champ d'application de la magie, le xiiie siècle celui de la quête d'une norme face à ces innovations, et les xive et xve siècles ceux de l'application de cette norme, au profit des astrologues mais aux dépens des magiciens et surtout des sorcières. Au carrefour entre l'histoire des sciences et de la magie et celle de la société et des pouvoirs, Entre science et « nigromance » met ainsi l'accent, dans une première partie consacrée aux xiie et xiiie siècles, sur le rôle des traductions dans l'évolution des savoirs astrologiques, divinatoires et magiques, sur la demande sociale et l'impulsion des cours et sur la recherche d'une norme théologique et juridique en la matière. La seconde partie examine la promotion socioculturelle et politique de la science des étoiles à la fin du Moyen Âge, celle, à un moindre degré, de la chiromancie, de la géomancie et des livres de sorts, les pratiques et rituels des magiciens et leurs motivations, le livre débouchant sur un réexamen, à nouveaux…
Esoteric sciences --- anno 1100-1199 --- anno 1200-1499 --- Western Europe --- Astrology --- Divination --- Magic --- Civilization, Medieval --- Astrologie --- Magie --- Civilisation médiévale --- History --- Histoire --- Civilisation médiévale --- Medieval & Renaissance Studies --- astrologie --- arts divinatoires --- cercle de l'Enfer --- magie --- nigromance --- Divine Comédie --- Sorcellerie --- Occultisme --- Ésotérisme --- Moyen âge
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Book history --- Simon de Fara --- anno 1400-1499
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Pourquoi Michel Scot, le fameux savant de l'entourage de Frédéric II, Guido Bonatti, le plus célèbre astrologue du xiiie siècle, Asdente, un cordonnier de Parme qui abandonna son métier pour devenir prophète, et de malheureuses femmes « qui laissèrent l'aiguille, la navette et le fuseau, pour se faire devineresses et se livrer à des enchantements avec herbes et images », se retrouvent-ils condamnés ensemble à subir le châtiment des devins en marchant à rebours, la tête à l'envers, dans la quatrième bolge du huitième cercle de l'Enfer de Dante Alighieri ? C'est en partant de cette question que ce livre examine, en amont et en aval du texte de Dante, l'évolution à la fois commune et divergente de l'astrologie et des arts divinatoires et magiques durant les quatre derniers siècles du Moyen Âge occidental. Pour de nombreux clercs médiévaux et certains laïcs en quête de puissance, en effet, le xiie siècle a été celui de la découverte de nouvelles techniques de prédiction et d'un élargissement du champ d'application de la magie, le xiiie siècle celui de la quête d'une norme face à ces innovations, et les xive et xve siècles ceux de l'application de cette norme, au profit des astrologues mais aux dépens des magiciens et surtout des sorcières. Au carrefour entre l'histoire des sciences et de la magie et celle de la société et des pouvoirs, Entre science et « nigromance » met ainsi l'accent, dans une première partie consacrée aux xiie et xiiie siècles, sur le rôle des traductions dans l'évolution des savoirs astrologiques, divinatoires et magiques, sur la demande sociale et l'impulsion des cours et sur la recherche d'une norme théologique et juridique en la matière. La seconde partie examine la promotion socioculturelle et politique de la science des étoiles à la fin du Moyen Âge, celle, à un moindre degré, de la chiromancie, de la géomancie et des livres de sorts, les pratiques et rituels des magiciens et leurs motivations, le livre débouchant sur un réexamen, à nouveaux.
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Pourquoi Michel Scot, le fameux savant de l'entourage de Frédéric II, Guido Bonatti, le plus célèbre astrologue du xiiie siècle, Asdente, un cordonnier de Parme qui abandonna son métier pour devenir prophète, et de malheureuses femmes « qui laissèrent l'aiguille, la navette et le fuseau, pour se faire devineresses et se livrer à des enchantements avec herbes et images », se retrouvent-ils condamnés ensemble à subir le châtiment des devins en marchant à rebours, la tête à l'envers, dans la quatrième bolge du huitième cercle de l'Enfer de Dante Alighieri ? C'est en partant de cette question que ce livre examine, en amont et en aval du texte de Dante, l'évolution à la fois commune et divergente de l'astrologie et des arts divinatoires et magiques durant les quatre derniers siècles du Moyen Âge occidental. Pour de nombreux clercs médiévaux et certains laïcs en quête de puissance, en effet, le xiie siècle a été celui de la découverte de nouvelles techniques de prédiction et d'un élargissement du champ d'application de la magie, le xiiie siècle celui de la quête d'une norme face à ces innovations, et les xive et xve siècles ceux de l'application de cette norme, au profit des astrologues mais aux dépens des magiciens et surtout des sorcières. Au carrefour entre l'histoire des sciences et de la magie et celle de la société et des pouvoirs, Entre science et « nigromance » met ainsi l'accent, dans une première partie consacrée aux xiie et xiiie siècles, sur le rôle des traductions dans l'évolution des savoirs astrologiques, divinatoires et magiques, sur la demande sociale et l'impulsion des cours et sur la recherche d'une norme théologique et juridique en la matière. La seconde partie examine la promotion socioculturelle et politique de la science des étoiles à la fin du Moyen Âge, celle, à un moindre degré, de la chiromancie, de la géomancie et des livres de sorts, les pratiques et rituels des magiciens et leurs motivations, le livre débouchant sur un réexamen, à nouveaux.
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