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Le présent mémoire porte sur l'appropriation du support vinyle au sein du champ de l'Art. Après un court historique sur la naissance du disque, seront évoquées son appropriation par des artistes tels que Milan Knizak ou son utilisation à des fins d'archives chez Jean Dubuffet. Christian Marclay et Jack Goldstein seront abordés plus en détails, ayant fait du disque un élément majeur de leur pratique. En effet, si certains n'ont utilisé le disque que pour ses qualités de support de diffusion, Marclay et Goldstein l'ont interrogé soit pour sa matérialité, soit pour ce que qu'il symbolise au sein de notre société consumériste. Ainsi, Marclay met à mal le support même au travers de ses performances telles que "The Sound of Christmas" ou d'autres oeuvres comme "Record Without A Cover". Avec ses performances, Marclay a souvent été comparé à un précurseur du "deejaying" ou "turntablism". Cependant, ses intentions diffèrent bel et bien de celles d'un "simple" DJ. Quant à Goldstein, il utilisera un support de diffusion populaire pour générer des images mentales chez ses spectateurs, avec pour seuls matériaux des banques sonores issues de Hollywood. C'est ainsi qu'il questionnera notre peur d'un berger allemand avec "A Sherman Sheperd", en lien direct avec le film "Shane". Il créera une atmosphère de tension avec la pièce "Two Fencers", perdant son spectateur dans une représentation se situant à mi-chemin entre combat d'escrimeurs et pièce de théâtre, tension générée par une bande-son burlesque issue de films de cape et d'épée qui se confronte à l'image de la bagarre qui se déroule devant le spectateur. Le disque vinyle ayant toujours/à nouveau une place importante dans le paysage musical, il m'a donc semblé étonnant de ne pas voir plus de publications traiter de l'utilisation de ce support en milieu artistique, sachant que son appropriation était déjà évoquée bien avant les années soixante.
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