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L’élevage, et plus particulièrement le secteur laitier, est en crise depuis maintenant plusieurs années (crise du lait, fin des quotas, développement de boissons végétales, agribashing…). Les changements entraînés par cette crise sur le monde de l’élevage sont importants, comme l’arrêt d’exploitations qui n’arrivent plus à surmonter les difficultés accumulées. Pour pallier aux demandes des consommateurs, les géants du marché élargissent leurs gammes avec différentes catégories (de pâturage, bio, sans lactose…). Un nouveau type de lait est maintenant proposé au consommateur et est décrit comme meilleur pour la santé : le lait A2. Issu de la sélection génétique du variant A2 de la β-caséine, le lait A2 est principalement prôné pour une digestion facilitée. Au contraire du lait A2, le lait conventionnel contient les variants A2 et A1 de la β-caséine. Il a été mis en évidence que lors de la digestion du variant A1, un peptide est produit : la β-casomorphine 7 (BCM7). Celle-ci est un agoniste des récepteurs µ-opioïdes, qui par liaison avec ceux-ci, induirait des modifications à l’origine de troubles digestifs chez les personnes sensibles. La β-casomorphine 7 est également mise en cause comme facteur positif dans la déclaration de certaines maladies.
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La paratuberculose est une pathologie de distribution mondiale pouvant toucher un large spectre d’hôte. Elle atteint en particulier les ruminants domestiques qui présentent des signes cliniques la plupart du temps en phase déjà avancée de la maladie. Sa particularité résulte dans le fait qu’il s’agit d’une maladie chronique pouvant demeurer asymptomatique pendant des mois voire des années, rendant difficile sa mise en évidence dans les troupeaux. Mycobacterium avium paratuberculosis est responsable de pertes économiques au sein des troupeaux caprins suite à des mortalités, des baisses de production et des réformes précoces. C’est pourquoi le challenge du diagnostic réside dans la mise en évidence du pathogène chez les animaux le plus tôt possible. La pathogénie spécifique de la maladie sera décrite, de l’infection de l’animal jusqu’à l’apparition des symptômes. Les méthodes diagnostiques directes permettant la mise en évidence du pathogène seront exposées ainsi que les méthodes de diagnostic indirectes, via la mise en évidence de la réaction immunitaire de l’hôte. Enfin, la mise en place de moyens de lutte est essentielle afin de limiter l’impact de cette maladie. Celle-ci passe principalement par la vaccination des cheptels accompagnée de mesures sanitaires indispensables.
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En Belgique, on dénombre 450 incendies de bâtiments agricoles par an. Les animaux rescapés de ce genre d’incident peuvent présenter des brûlures, des lésions des voies respiratoires liées à la chaleur ou à l’inhalation de substances irritantes, une intoxication au monoxyde de carbone ou au cyanure, et/ou un état de choc. En premier lieu, le vétérinaire se renseigne sur le nombre d’animaux impliqués et prépare son matériel d’euthanasie et de soin. Un pré-triage des bovins rescapés est rapidement réalisé afin de déterminer ceux à évacuer vers une zone sécurisée, où un second triage aura lieu, répartissant les animaux en quatre catégories : à euthanasier immédiatement, à traiter en urgence, nécessitant un traitement non urgent, sous surveillance au cours des prochains jours. Les critères d’euthanasie incluent la présence de signes neurologiques ou respiratoires ainsi que l’étendue et la localisation des brûlures. Les traitements à appliquer en urgence sont le refroidissement des animaux brûlés, les éventuelles trachéotomies, l’administration d’oxygène et la perfusion des bovins fortement déshydratés. Le vétérinaire peut ensuite retourner euthanasier les animaux laissés sur place lors du pré-triage. Enfin, il soulage la douleur des rescapés, s’occupe des animaux modérément déshydratés et des brûlures. Dans les étables à proximité, l’état des bovins doit être vérifié. Le vétérinaire établit ensuite un listing complet pour l’assurance. L’éleveur est prévenu de l’importance de surveiller les rescapés durant au moins 72h post-incendie. Si l’évacuation des animaux vers un autre élevage est nécessaire, le vétérinaire doit vérifier le statut sanitaire de celui-ci. Les silos de stockage doivent être inspectés, à la recherche de corps étrangers, de suie ou d’éventuels dégâts par les eaux d’incendie. De plus, il existe un risque de pollution de l’environnement par les dioxines et l’écoulement des eaux d’extinction.
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OBJECTIF DU TRAVAIL Ce travail a pour but d’établir un questionnaire de dépistage de l’acétonémie subclinique au sein d’une exploitation de vaches laitières à partir de scores attribués aux principaux facteurs de risques et indicateurs de la maladie. RÉSUMÉ L’acétonémie subclinique est une pathologie fréquente dans les exploitations de vaches laitières mais bien souvent sous-diagnostiquée du fait de l’absence de signes cliniques. Cette pathologie est lourde de conséquences cliniques et engendre des pertes économiques importantes pour l’éleveur. De nombreux facteurs de risques influencent l’apparition de la maladie. Grâce à la création d’un questionnaire de dépistage de la maladie, basé sur des scores attribués aux principaux facteurs de risques et aux indicateurs de l’acétonémie, nous allons étudier comment il serait possible de dépister plus précocement ou de mettre en évidence la présence d’acétonémie subclinique au sein d’une exploitation laitière.
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Avec la popularisation du système zero-grazing en élevage laitier, les animaux passent désormais tout leur temps ou du moins une partie importante de leur temps en bâtiment. Dans la majorité de ces bâtiments, le sol des aires de circulation est en béton, un matériau qui n’est pas adapté à la station ainsi qu’à la locomotion des bovins ce qui peut entraîner un inconfort et des boiteries. Ces boiteries sont associées à des pertes économiques importantes. Le but de ce travail est de déterminer si l’investissement dans des tapis de sol pour les aires de circulation, afin d’éviter les problèmes associés aux sols béton est rentable pour l’éleveur. Ce travail étudie donc les données relatives à la physiologie, la locomotion, la santé et la production des vaches circulants sur deux types de sol : sol béton et sol tapis afin de les comparer. Les sols ont différentes propriétés qui sont nécessaires ou nuisent à la locomotion des bovins, étudier les propriétés de ces deux types de sols indique si leur utilisation permet une circulation adéquate des animaux. Des sols inadaptés comme les sols bétons peuvent entraîner des pertes économiques liées aux boiteries, par rapport à des sols tapis plus adaptés qui améliorent de plus le bien-être animal. Il existe différents types de tapis de sol variant par leurs deux faces ainsi que leur épaisseur, ils sont selon ces caractéristiques plus ou moins adaptés aux besoins des animaux. La mise en place de tapis adaptés aux besoins des bovins sur les aires de circulation permet donc en plus d’améliorer le bien être des animaux, de contrebalancer au moins en partie le coût de ces tapis grâce à des pertes évitées.
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En Wallonie, les cas cliniques de Salmonella Dublin et Salmonella Typhimurium sont en recrudescence ces dernières années. La salmonellose dans un élevage implique des problèmes de santé animale, économiques et de santé publique. Le principal moyen de lutte consiste en des mesures de biosécurité. D’après la littérature, les éleveurs préfèrent un nombre restreint de conseils plutôt qu’un plan de biosécurité exhaustif. Ainsi, ce travail a pour objectif d’identifier les principaux facteurs de risque de salmonellose en élevage bovin laitier par une revue de la littérature. En effet, il faut connaître les principaux facteurs de risque pour fournir aux éleveurs les recommandations essentielles de biosécurité. 18 études ont été sélectionnées pour réaliser ce travail. L’achat de bovins et la prévalence locale de la maladie prédisposent à l’introduction et à la persistance de Salmonella Dublin dans un élevage bovin laitier. Néanmoins, ce travail n’a pas permis d’identifier clairement la cause sous-jacente du risque de la prévalence locale. Concernant la gestion du vêlage, le principal risque de contamination du veau est son environnement. Ainsi, la recommandation principale semble être de fournir au veau, dans les premières heures de sa vie, l’environnement le moins contaminé possible. L’épandage d’effluents sous forme de lisier est un facteur de risque important. Lorsqu’une ferme est infectée, il semble important de stocker le lisier ou le fumier pour diminuer sa charge en salmonelles et donc pour limiter le risque de persistance de salmonellose. Enfin, la gestion des rongeurs et des oiseaux ne paraît pas être une priorité pour lutter contre la salmonellose.
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Le complexe respiratoire bovin (CRB) est une pathologie multifactorielle fréquente chez les bovins laitiers et viandeux. Elle est responsable de troubles respiratoires aigus et va dépendre de trois facteurs principaux : l’hôte, l’environnement et les agents pathogènes. Ces derniers sont essentiellement des virus et des bactéries dont le Virus respiratoire syncytial bovin (VRSB) ou Bovine respiratory syncytial virus (BRSV) et Mannhémia hemolitica pour principaux. C’est une pathologie fréquente dans un contexte de troubles respiratoires aigus d’évolution épidémique sur des veaux âgés de 4 jours à 4 mois. La prévention de cette pathologie passe par une gestion d’élevage importante tant au niveau de l’exploitation que de l’hôte en lui-même mais aussi par la vaccination des veaux et des mères gestantes. Cependant, cette dernière ne permet pas toujours une immunisation correcte des veaux en raison de divers facteurs comme le stress, la présence d’anticorps maternels chez les veaux ou encore en cas de carences alimentaires. Des solutions existent pour tenter d’atténuer les effets négatifs de ces divers facteurs dont de meilleures pratiques de gestion concernant l’hygiène, le colostrum, l’alimentation des veaux ainsi que le logement, la ventilation et la mise en place de protocoles de vaccination appropriés qui vont permettre de réduire l’incidence de la pathologie au sein d’une exploitation. The bovine respiratory disease (BRD) is a common multifactorial pathology in dairy and meat cattle. It is responsible for acute respiratory disorders and will depend on three main factors : the host, the environment and pathogens. Those are essentially viruses and bacteria including the bovine respiratory syncytial virus (BRSV) and Mannhememia hemolitica which are the main ones. It is a frequent pathology in a context of acute respiratory disorders of epidemic evolution on calves aged from 4 days to 4 months. The prevention of this pathology requires an important management of livestock as well on the level of the exploitation as of the host itself but also by the vaccination of calves and pregnant mothers. However, the vaccination does not always allow correct immunization of calves due to various factors such as stress, the presence of maternal antibodies in calves or nutritional deficiencies. Solutions exists to try to palliate the negative effects of these various factors as well as better management practices concerning hygiene, colostrum, calf feeding, housing, ventilation and the implementation of vaccination protocols which can reduce the impact of the pathology on a farm.
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Résumé : La rétention d’arrière faix fait partie des pathologies courantes dans les exploitations (la prévalence moyenne étant entre 3 à 10-12%). Cependant, elle soulève encore de nombreuses questions. On la définit par une non-expulsion des membranes fœtales au cours des 24h post-partum. De nombreux facteurs de risque peuvent engendrer ce phénomène : avortement, vêlage gémellaire, obésité, torsion placentaire.... D’autres conséquences comme une baisse de fertilité, les métrites puerpérales, les endométrites subcliniques, la diminution de la production laitière, une augmentation du taux de réforme et l’augmentation du délai d’attente viande et/ou lait à la suite d’un traitement peuvent en découler. Il en résulte un impact négatif pour l’aspect financier de l’éleveur. Ce travail s’intéressera particulièrement aux différents traitements recommandés par la littérature. Une comparaison des pratiques qu’utilisent les vétérinaires wallons sur le terrain sera faite grâce à une enquête menée sur 78 vétérinaires wallons quant à leur manière de traiter et de prévenir la rétention placentaire dans leur pratique de tous les jours. D’après la littérature, le traitement par extraction manuelle des membranes fœtales est fortement controversé. Cependant, les vétérinaires wallons interrogés durant l’enquête disent la pratiquer dans la moitié des cas. L’antibiothérapie tant locale que systémique est également utilisée sur le terrain. Or, la littérature n’a pas mis en évidence un effet majoritairement positif d’un traitement par bolus intra-utérin (oxytétracycline) sur la diminution des symptômes de l’animal. A l’inverse, le traitement systémique à l’aide de pénicilline ou de ceftiofur s’est montré efficace. La différence étant que sur le terrain, le ceftiofur ne peut pas être un traitement de première intention puisqu’il est maintenant classé comme étant un antibiotique critique par l’AMCRA (centre de connaissances de l’utilisation des antibiotiques et de l’antibiorésistance animal). Les traitements anti-inflammatoires se sont révélés utiles lors d’atteintes systémiques (métrites puerpérale). Les traitements hormonaux ont également été investigués mais ils ne sont pas majoritairement utilisés. Enfin, des méthodes préventives peuvent être mises en place afin de limiter l’incidence des rétentions placentaires. L’hygiène et l’équilibre alimentaire des rations en vitamines et minéraux sont des points sur lesquels insistent les auteurs.
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