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LE film événement du festival de Cannes 1992, le cocorico de notre petite Belgique. Ben est un tueur freelance, il tue pour vivre mais aussi par plaisir. Il vise les petites gens, c'est moins dangereux. Une équipe de reporters TV le suit dans son quotidien et, peu à peu, la distance entre le sujet et son traitement s'estompe au point que Ben propose de financer la suite du film avec l'argent volé à ses victimes... On hurle de rire et d'horreur à la fois devant ce summum d'humour noir qui pousse le spectateur à prendre conscience de son rôle de voyeur et pose un oeil intelligent sur notre quotidien surmédiatisé.
Télévision --- Mockumentaire --- Mise en abyme --- Bruxelles --- Belgique
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Cédant à la mode des reality-show, une équipe de télévision se lance sur les pas d'un tueur sanguinaire qui assassine pour son compte...en banque ! Petits meurtres crapuleux, flinguage familial, corps immergés, des jeunes, des vieux, des couples, des enfants...tout y passe !
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Een filmploeg volgt Ben, een beroepsmoordenaar, op zijn moordexpedities. Het zwarte sarcasme waarmee de schokkende daden worden gebracht, creëerde enorme ophef bij de release van de film, maar werd onder veel lof bedolven door de critici.
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Ben est un tueur freelance, il tue pour vivre mais aussi par plaisir. Il vise les petites gens, c'est moins dangereux. Une équipe de reporters TV le suit dans son quotidien et, peu à peu, la distance entre le sujet et son traitement s'estompe au point que Ben propose de financer la suite du film avec l'argent volé à ses victimes... On hurle de rire et d'horreur à la fois devant ce summum d'humour noir qui pousse le spectateur à prendre conscience de son rôle de voyeur et pose un oeil intelligent sur notre quotidien surmédiatisé.
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Et j'aime à la fureur est un film documentaire autobiographique français réalisé par André Bonzel, sorti en 2021. Depuis son enfance, le co-réalisateur de « C’est Arrivé près de chez Vous » collectionne des bobines de films. Grâce à ces instants de vie de cinéastes anonymes et ces traces d’émotions préservées, il reconstitue l’aventure de sa famille. Avec « Et j’aime à la fureur », André Bonzel déclare son amour pour le cinéma. Sur une musique originale de Benjamin Biolay, il raconte une histoire qui pourrait être la nôtre. « La meilleure chose à propos des souvenirs, c'est de pouvoir en inventer », clame malicieusement André Bonzel dans ce documentaire aux apparences autobiographiques. On n’est donc jamais vraiment certain du degré de vérité dans tout ce qu’il raconte mais ça n’empêche étonnamment pas la sincérité de sa démarche – somme toute très transparente – et encore moins la fascination que son film exerce sur le public. Ainsi, avec une grande intelligence et un mélange d’humour et de tendresse, André Bonzel interroge la mémoire et ses illusions, l'inconscient, l'artificialité des images amateurs (une « vaine tentative d'arrêter le temps » qui pousse à ne filmer que les moments heureux), l’importance des premières fois qui « marquent à jamais », les envies et les regrets… "Et j’aime à la fureur" est un captivant patchwork qui réexplore le genre du found footage en mêlant archives personnelles et familiales du réalisateur avec celles d’inconnus mais aussi avec des extraits de films comme "Le Mécano de la Générale", tantôt avec une façon (plutôt classique) d’illustrer la narration, tantôt avec une sorte de jeu des correspondances. Le réalisateur saupoudre aussi son film de fantasmes assumés, ici avec une espiègle métaphore éjaculatoire, là avec le récit de ses désirs de jeunesse, là encore avec un extrait des "Arroseuses arrosées", parodie érotique de "L’Arroseur arrosé" réalisée par un de ses ancêtres. Et Bonzel intègre également des images du tournage de "C’est arrivé près de chez vous" (son unique autre film sorti au cinéma, 30 ans avant celui-ci!), profitant de l’occasion pour rendre hommage au regretté Rémy Belvaux. Le résultat est virevoltant et André Bonzel se présente comme le « maillon d'une longue chaîne invisible » dont on a l’impression de faire partie aussi tant il y a dans ce film, malgré les particularités, les moments rares et les situations exceptionnelles, un souffle étonnamment universel. « Après tout, les histoires de famille se ressemblent », affirme d’ailleurs André Bonzel dans son commentaire. Au final, "Et j’aime à la fureur", par ailleurs bien servi par la musique originale de Benjamin Biolay alliant joie et nostalgie, est un bel hommage à la puissance cinématographique mais c’est plus largement une véritable déclaration d’amour humaniste que propose le réalisateur, qui estime que ce qui compte au-delà de tout, ce sont les gens qu'on a aimés.
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