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Les propos tenus, au moment de la défaite de 1940, par le général de Castelnau, fondateur de la Fédération nationale catholique, résument admirablement ses idées : " Je suis effondré ! Dieu nous punit durement du mal effroyable répandu dans le monde par la Révolution française. La France a renié tout son passé ; elle n'a pas voulu se battre ; les chefs de l'armée, Pétain et Weygand, n'ont même pas eu le geste de se mettre, sur un point quelconque de la bataille, à la tête des soldats ou des officiers qui consentaient à tout perdre fors l'honneur. Ils ont préféré signer la déchéance de la patrie. Plus que jamais, l'armistice m'apparaît comme ignominieux ; je ne puis expliquer cet acte que par la profonde défaillance intellectuelle et morale de Pétain, Weygand et Cie. Pourquoi ne se sont-ils pas retirés en Algérie ? Ils ont livré à l'ennemi les trois quarts de la France au lieu de leur livrer la France entière ; est-ce une raison suffisante pour justifier l'adhésion à toutes les volontés du vainqueur et notre rupture avec l'Angleterre ? Mon indignation et ma douleur sont indicibles. Nous avons été mal gouvernés et mal commandés après le désastre de la Belgique. La partie était visiblement perdue ; le commandement n'aurait dû avoir d'autre pensée que de sauver les forces restantes pour les transporter en Afrique du Nord et y continuer la lutte avec la flotte intacte et l'aviation renflouée par les apports de l'Amérique. Celui qui écrit ces lignes en juin 1940 a été un général de premier plan durant la Grande Guerre, le second de Joffre à l'état-major. Dans les années 1920, il a rassemblé près de deux millions de fidèles sous la bannière de la Fédération nationale catholique. Celle-ci incarne un courant à la fois ancien et complexe d'une droite catholique qui n'est pas celle de l'Action française. Voici, pour la première fois, l'histoire de ce mouvement quelque peu oublié et qui pourtant a joué un rôle capital dans la France de l'entre-deux-guerres.
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History --- Study and teaching --- Annals --- Auxiliary sciences of history --- Schoolbooks - Didactic material --- History - Study and teaching - France
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Du maréchal de MacMahon au général de Gaulle, militaires et hommes politiques entretiennent des relations dominées par une mutuelle incompréhension et une large suspicion. Les premiers accusent les politiques de diviser les Français en professionnels de la chicane, quand les seconds suspectent nombre d’officiers de rêver au renversement de la République. Ce livre dépasse les stéréotypes habituels. En une cinquantaine de contributions, il étudie toutes les formes de participation des officiers au pouvoir et à la vie publique, de rétablissement de la Troisième République aux débuts de la Cinquième, de la fin de la guerre de 1870-1871 à la conclusion du conflit algérien. Le métier des armes est, par essence, de nature politique en ce qu’il participe de la conduite de la cité. Certes la professionnalisation de l’action politique sans parler de la peur qu’inspire aux républicains le césarisme a contribué à maintenir les officiers dans les limites de l’expertise. Mais les grands chefs, au même titre qu’une poignée de hauts fonctionnaires, participent au pouvoir par leur contribution à la définition de la politique de défense et de certains aspects de la politique extérieure. Par une approche pluridisciplinaire, associant historiens, juristes, politiques et sociologues, universitaires et militaires, ce colloque rompt définitivement avec l’image simpliste de deux mondes étanches l’un à l’autre et renouvelle l’étude des relations entre les officiers et la vie politique.
History --- biographie --- politique --- armée --- gouvernement --- activité politique --- officier --- général --- pouvoir civil --- pouvoir militaire --- force armée
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