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Figure hors norme du marché de l'art au tournant du siècle, Ambroise Vollard (1866-1939) se distingue par son audace qui fait de lui le promoteur de Cézanne, Gauguin ou Rouault, comme celui du jeune Picasso. Caractère difficile et énigmatique, il se passionne également pour l'édition d'estampes et de livres illustrés, déployant beaucoup de son énergie et de ses moyens pour solliciter inlassablement créateurs et collectionneurs. À la fin de la guerre, Henri Marie Petiet (1894-1980), lui-même éditeur, rachète le fonds d'estampes de la galerie Vollard qu'il n'aura de cesse de valoriser. Cet ouvrage met en lumière le rôle capital que ces deux marchands jouèrent dans la diffusion de l'estampe moderne et dans l'édition de luxe, là où le livre devient œuvre d'art à part entière. --Paris-Musées
Art dealers --- Prints --- Limited editions --- Vollard, Ambroise, --- Petiet, Henri M. --- uitgever --- kunsthandel --- kunstenaarsboeken --- prenten --- bibliofilie --- Vollard, Ambroise --- Petiet, Henri Marie --- Rouault, Georges --- 19de eeuw --- 20ste eeuw --- Parijs --- 76 <064> --- 76 <017.2> --- 76 <017.2> Grafische kunsten. Grafiek. Prentkunst--Private verzamelingen --- Grafische kunsten. Grafiek. Prentkunst--Private verzamelingen --- 76 <064> Grafische kunsten. Grafiek. Prentkunst--Tentoonstellingscatalogi. Museumcatalogi --- Grafische kunsten. Grafiek. Prentkunst--Tentoonstellingscatalogi. Museumcatalogi --- uitgever. --- kunsthandel. --- kunstenaarsboeken. --- prenten. --- bibliofilie. --- Vollard, Ambroise. --- Petiet, Henri Marie. --- Rouault, Georges. --- 19de eeuw. --- 20ste eeuw. --- Parijs.
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Le « mal », impensé collectif, prend corps au gré de diverses représentations mythiques, poétiques, graphiques, musicales. Sorcières, guérisseuses, Machiavels, Antéchrists, voire bestiaire infernal, incarnent au théâtre ou dans la littérature pamphlétaire des xvie et xviie siècles ces « agents du diable » censés rendre visibles les dangers de l'invisible, mais que seuls leurs masques permettent de démasquer. La « diabolisation » de l'adversaire politique autorise une «chasse aux sorcières» qui n'a rien de métaphorique, mais au théâtre comme sur la scène politique, elle permet aussi la mise en évidence des jeux pervers du discours, le mal aux prises avec les mots, masque de l' « équivoque » qui ne parle pas seulement par la voix des sorcières comme dans Macbeth, mais inscrit l'ambivalence, menace de dévotement, comme mal au cœur de tout discours. L'ambivalence contient en elle la parodie, qui ne retient de l'invisible que le risible, mais elle permet aussi toutes les ruses de l'imaginaire pour surmonter les traumatismes du corps et de l'esprit, comme chez Graves ou Coleridge. Le théâtre lyrique, « chant des Enfers », témoigne aussi de cette « double voix ». Divertissement entre éthique et esthétique avec Purcell, ou affrontement idéologique entre choeurs des opprimés et chœurs des oppresseurs chez Haendel, il peut aussi prendre le relais du tragique : l'amalgame sensationnel, « théâtral », entre les monstres des enfers païens et l'enfer chrétien prive ce lieu par excellence du mal de toute référence métaphysique, pour mieux isoler comme nouveau « mal » le seul malheur de la passion trop humaine. L'enfer traditionnel se réduit à ses propres représentations parodiques, combien moins angoissantes que l'ontologie infernale proposée dans le Faust de Marlowe, égale à la contingence de l'être-là sans lieu ni durée définis.
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