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Au lieu d’une publication de plus sur l’espace — notion qui est un fourre-tout conceptuel —, une journée d’étude a été réunie à Poitiers les 8-9 juin 2006 sur le thème de la territorialité. Rassemblant, dans un cadre d’étude méditerranéen, des contributions qui abordent aussi bien le monde arabo-musulman que l’Occident méridional chrétien, cette rencontre visait à mieux cerner un phénomène essentiel dans l’histoire des sociétés complexes: les mécanismes de territorialisation, par lesquels les liens socio-politiques, les activités productives, les courants et les productions culturels et (plus classiquement) les constructions gouvernementales et administratives deviennent des systèmes spatiaux imbriqués, emboîtés et inter-connectés, avec une complexité qui constitue un défi à l’analyse historique.Les auteurs des contributions rassemblées dans ce volume ont intégré l’analyse spatiale des géographes comme fondement de leur réflexion, dans une démarche transdisciplinaire, mais ils l’ont fait avec les moyens (limités par la nature des sources) des historiens. On trouvera ici des études, à différentes échelles, portant aussi bien sur les constructions idéelles de l’espace par les liturgistes ou les géographes médiévaux que sur les processus juridiques et matériels de la territorialisation, à partir de sources très variées requérant chacune une approche spécifique; mais toutes convergent pour une saisie globale de la territorialisation comme fondement des sociétés et des cultures médiévales — avec un espace conçu non pas comme un cadre, voire une simple toile de fond, mais comme un «ingrédient» majeur des processus.Au moins pour l’Occident latin, la seconde moitié du Moyen Âge est privilégiée, pour des raisons historiques — la croissance démographique implique un poids croissant de l’homme et de ses activités dans l’espace matériel, notamment à l’échelle locale des communautés d’habitants — mais encore plus pour des raisons de sources; en effet, s’il est probable que les «topolignées» féodales sont plus fortement territorialisées que l’aristocratie impériale carolingienne, il reste à vérifier si l’agriculture, la centralité urbaine et l’encadrement des hommes ponctuaient moins fortement l’espace au haut Moyen Âge…
History of Europe --- anno 800-1199 --- Historical geography --- Human territoriality --- Middle Ages --- Sociology, Urban --- Social aspects --- History --- Territorialité humaine --- Géographie historique --- Sociologie urbaine --- Histoire --- Europe --- To 1500 --- Congresses --- Sociology [Urban ] --- Human territoriality - Europe - History - To 1500 - Congresses --- Historical geography - Social aspects - Europe - History - To 1500 - Congresses --- Sociology, Urban - To 1500 - Congresses --- Middle Ages - Congresses --- Urban sociology --- Cities and towns --- Geography, Historical --- Geography --- Territorial behavior --- Territoriality, Human --- Ethnology --- Human geography --- Spatial behavior
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Christian church history --- Islam --- History of Europe --- anno 800-1199 --- anno 1200-1499
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Portugal --- History --- Population
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Les limites et les frontières ne sont pas une anecdote érudite ou formelle. Tout d’abord, la vie des êtres humains a été délimitée et précisée par les limites juridictionnelles locales (communautés d’habitants, seigneuries et paroisses) et par les aires d’influence des communautés urbaines. Treize cas, concentrés en France et s’étendant jusqu’au Bas-Rhin et la côte atlantique portugaise en passant par la Catalogne, sont ici analysés par de prestigieux historiens, afin de saisir les axes qui permettent de reconnaître et de délimiter l’espace local depuis la fin de l’Empire romain jusqu’à la fin du Moyen Âge. Il s’agit d’une période de formation pour l’identité européenne, où le profil territorial joua un rôle essentiel qu’il faut connaître afin de saisir de façon appropriée les racines du présent.
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Depuis deux ou trois décennies, à la suite des géographes, les historiens du monde rural ont pris l'habitude d'intégrer la spatialisation des phénomènes dans leurs réflexions. Les rapports de pouvoir, les activités productives, les liens avec les écosystèmes engendrent des relations topographiques qui se concrétisent dans des territoires. Ces territoires peuvent avoir été construits par leurs acteurs mêmes : habitats ruraux (du village fortifié à la ferme isolée), parcellaires, terroirs mais aussi territoires politiques (seigneuries et « communes » rurales) et religieux (paroisses) ; d'autres, à une échelle supérieure, tels que les réseaux ou les régions, sont des instruments d'analyse étayant la réflexion de l'historien. Les dix contributions qui constituent ce volume systématisent la problématique de l'espace rural ; la diversité des échelles et des instruments d'analyse sont une des richesses de cette collecte. Le choix d'un espace, la France et la péninsule Ibérique, géographiquement cohérent mais culturellement varié, offre un cadre pertinent à un véritable comparatisme entre les différentes région. La période abordée, entre le Xe et le XIVe siècle, constitue une autre « unité d'action » à la réflexion. Le Portugal, bénéficie d'une attention particulière ; les contributions qui le concernent permettront de mieux connaître un pays qui est né sous la direction d'une dynastie française. Une introduction et une conclusion générales ainsi que des introductions problématiques à chaque thème permettent d'intégrer la diversité méthodologique et géographique, du Languedoc à l'Algarve, dans une réflexion d'ensemble. Étudier l'organisation des paysanneries médiévales dans leur espace, c'est aborder dans sa totalité une civilisation rurale, un « monde que nous avons perdu » ; mais c'est aussi, loin de tout passéisme, alimenter la réflexion sur des problèmes aussi actuels que la « fin des terroirs », la place de l'homme dans l'environnement ou l'aménagement des territoires.
Rural geography --- Géographie rurale --- History --- Histoire --- Durand, Robert --- Portugal --- Spain --- France --- Espagne --- Rural conditions --- Conditions rurales --- Géographie rurale --- History. --- Rural conditions. --- aménagement du territoire --- vie rurale --- village --- géographie rurale --- conditions sociales --- organisation sociale --- Villages
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Le thème des minorités n’a émergé que tardivement dans l’historiographie socio-économique, principalement sous la forme des recherches consacrées à la pauvreté ; c’est surtout l’histoire religieuse et culturelle, notamment après les inflexions données par l’anthropologie historique, qui, plus récemment, a repris les dossiers des déviances religieuses et des exclusions. Pour les temps médiévaux, surtout à partir de la « révolution grégorienne », l’accent est mis surtout sur le facteur religieux, comme élément discriminatoire majeur opposant l’ecclesia des fidèles à des groupes déviants numériquement minoritaires. Comme son titre l’indique, ce volume entend diversifier les approches, par une forte intégration des modèles sociologiques, en envisageant les processus d’exclusion comme des mécanismes indispensables à la construction des sociétés ; les groupes « minoritaires » (et pas forcément au sens numérique) issus de ces processus ne sont que l’institutionnalisation de positionnements sociaux : à côté du volontarisme politique – évident quand on étudie ces groupes pour eux-mêmes – qui se caractérise par des « mesures d’exception » discriminatoires, il nous semble qu’il existe des « effets de système » conduisant les régulations sociales ordinaires à inférioriser jusqu’à des pans entiers du corps social, par rapport à un système de valeurs exigeant et élitiste. Ainsi, les femmes, les cadets de famille, les indigènes soumis à des processus de conquête militaire et même les paysans doivent être intégrés dans notre analyse, au même titre que les Juifs ou les hérétiques. Mais tout n’est pas noir avant l’invention de la citoyenneté de masse. À l’échelle locale, essentielle aux temps médiévaux, les communautés d’habitants fonctionnent assez bien comme machines à intégrer. Et la tolérance sociale s’oppose à l’intolérance idéologique, dans des rapports complexes avec les processus d’exclusion eux-mêmes. Une autre originalité de ce livre est d’associer presque à égalité,…
Marginality, Social --- Minorities --- Exclusion sociale --- Minorités --- History --- Histoire --- Mediterranean Region --- Méditerranée, Région de la --- Ethnic relations --- Relations interethniques --- Civilization, Medieval --- Civilization, Medieval. --- Minorities. --- Minderheit. --- Sozialgeschichte. --- Social conditions --- Social conditions. --- To 1517 --- Mediterranean Region. --- Mittelmeerraum. --- Medieval social history --- Mediterranean region --- To 1517. --- Minorités --- Méditerranée, Région de la --- Ethnic minorities --- Foreign population --- Minority groups --- Persons --- Assimilation (Sociology) --- Discrimination --- Majorities --- Plebiscite --- Race relations --- Segregation --- Circum-Mediterranean countries --- Mediterranean Area --- Mediterranean countries --- Mediterranean Sea Region
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Cet ouvrage rassemble seize communications sur le Pouvoir au Moyen Âge présentées en 2002-2004 au séminaire de l'Équipe de Recherches SICMA (Sociétés, Idéologies, Croyances au Moyen Âge) rattachée à l'Université de Provence. Ces études recouvrent un large espace chronologique et géopolitique. Plusieurs thèmes y sont traités : les lieux et les signes du pouvoir, les liens entre les différents détenteurs du pouvoir, les fondements du pouvoir. Pouvoir d'origine divine, dont le bienfait s'exprime dans la conduite personnelle du souverain et dans l'exercice d'une bonne justice, qui tempère les impératifs de la loi pour assurer la paix. Pouvoir qui n'a rien d'absolu, qui tient compte de tous les acteurs de la « société du pouvoir », y compris du peuple. Pouvoir, enfin, exprimé par des mots et des modèles révélateurs d'idéologies et de croyances dont plusieurs études font ici l'analyse.
Constitutional history, Medieval --- Middle Ages --- Power (Social sciences) --- World politics --- Colonialism --- Global politics --- International politics --- Political history --- Political science --- World history --- Eastern question --- Geopolitics --- International organization --- International relations --- Empowerment (Social sciences) --- Political power --- Exchange theory (Sociology) --- Social sciences --- Sociology --- Consensus (Social sciences) --- Dark Ages --- History, Medieval --- Medieval history --- Medieval period --- World history, Medieval --- Civilization, Medieval --- Medievalism --- Renaissance --- History --- Pouvoir (Sciences sociales) --- Histoire --- Europe --- Politics and government --- Politique et gouvernement --- To 1500 --- Congresses --- 476-1492 --- Middle Ages. --- World politics. --- Constitutional history, Medieval. --- Power (Social sciences) - History - To 1500 --- pouvoir --- Moyen-âge --- Pouvoir (sciences sociales ) --- Moyen âge
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Depuis la fin du XXe siècle, une succession d'évènements dramatiques a mis sur le devant de la scène les questions touchant au climat, aux risques naturels et à la santé : ouragans et tempêtes, inondations, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques, pandémies, épizooties… L'attention qui leur est portée dans la société lance un défi à la communauté scientifique, dont on attend qu'elle éclaire l'opinion au moyen de données précises et fiables. Si les travaux des climatologues, des physiciens et des biologistes aident à comprendre les mécanismes qui sont à l'œuvre dans le fonctionnement de la nature, ils n'apportent des réponses qu'à une partie des interrogations : la dimension historique et sociale des phénomènes étudiés apparaît à peine, alors qu'elle devient primordiale quand il s'agit de raisonner à hauteur d'homme. Il revient donc aux chercheurs en sciences humaines, notamment aux historiens, de combler cette lacune, car ils possèdent en propre l'expertise nécessaire pour exploiter les informations conservées dans la mémoire humaine, et aussi pour appréhender l'impact réel des mouvements de la nature sur la vie des individus et des sociétés. Les auteurs des contributions rassemblées ici se sont approprié des problématiques que leurs disciplines ont longtemps délaissées. Ils l'ont fait dans le respect de leur propre diversité et des prérogatives des autres acteurs de la recherche. Historiens, géographes, philologues, spécialistes des mondes antiques et médiévaux, travaillant entre Byzance et Cordoue et de la Cyrénaïque au Vésuve, ayant accès aux sources dans leur version originale, ils sont réunis autour de la conviction que, non seulement nature et histoire ont à voir ensemble, mais qu'une vision synoptique s'avère nécessaire et que cela concerne également leur horizon disciplinaire.
History --- Méditerranée --- environnement --- Antiquité --- Moyen Âge --- nature --- histoire
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Les contacts et particulièrement les affrontements armés entre chrétiens occidentaux et musulmans ont donné lieu à une vaste historiographie, relevant largement de l'histoire des idées religieuses et de la propagande. Les zones où ces contacts sont le plus intenses ont été étudiées, elles, dans une perspective d'histoire militaire ; le château y tient une place de choix. Ce volume propose d'adopter une autre approche, qui se fonde largement sur des concepts géographiques, sans toutefois négliger la spécificité culturelle de ces zones frontalières. La notion de territorialisation des frontières, qui fonde nos analyses, peut sembler paradoxale : dans les régions où se rencontrent deux expansionnismes impulsés à partir de « centres » politiques et culturels lointains, la guerre semble empêcher toute maîtrise approfondie du territoire. Pourtant, si les « frontaliers » constituent un groupe trop varié et fluctuant pour être défini (murabit/s, milices roturières ibériques, « poulains » latins de terre Sainte), les lieux où l'on voisine durablement avec l'infidèle reçoivent souvent un statut particulier (« marche », thaghr) ; leur définition spatiale n'est pas nette, car les dominations politiques se déplacent, mais leurs spécificités sont suffisantes pour marquer leur organisation. Ce phénomène est accentué, voire radicalisé, par la dimension idéologique des lieux où confrontent deux confessions religieuses fortement antagonistes ; la toponymie en garde la trace. Au-delà des régions les mieux étudiées dans la perspective des frontières confessionnelles (Péninsule ibérique et Orient latin), cet ouvrage s'ouvre à l'Europe centrale et à l'Arabie, dans une chronologie qui transcende les coupures académiques et qui atténue la différence entre les frontières nées de la Reconquête et des Croisades, d'une part, et celles issues des expansions tardo-médiévales (latine et ottomane), d'autre part.
Geography --- History --- frontière --- religion --- expansion territoriale
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