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Tout au long du complexe processus d’occupation du territoire des villes, se créent perpétuellement de nombreux espaces marginalisés, indéterminés, immiscés entre les mailles du tissu urbain : les espaces résiduels. Si leur potentiel a été en grande majorité ignoré, nous voyons ces dernières années de nouvelles réponses en terme d’approches urbanistiques pour réhabiliter ces espaces en désuétude au sein d’une dynamique urbaine plus spontanée, flexible et créative. Ces espaces deviennent dès lors en Belgique et ailleurs, une chance pour la ville de tester des expériences urbaines innovantes à l’aide de nouveaux outils comme l’expérimentation temporaire ou la participation citoyenne. Le but est de ranimer ces espaces en demande d’identité dans des quartiers trop souvent fragilisés, et ceci, dans l’intérêt de répondre non seulement à des besoins actuels forts tels que la demande d’espaces libres, ouverts, donnés aux acteurs de la ville mais également pour contraster avec les techniques de planification du territoire habituelles. Un exemple coup de cœur dans ma ville natale, Bruxelles, m’a convaincue du potentiel de tous les possibles de ces espaces en répondant à cette nouvelle dynamique urbaine : Parckdesign 2014. Le processus de conception, l’appropriation dans le temps, la multidisciplinarité des acteurs et leurs différents degrés d’intervention tout au long du projet, ont été autant de pistes à resituer dans leur contexte, à développer et à questionner : en particulier celle du rôle du concepteur qui doit se positionner sur ce que veut dire « faire de la conception dans ce type de processus » et « quelles démarches ces espaces invitent à réaliser ».
Espace résiduel --- Tissu urbain --- Participation de l'usager
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