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L’histoire de la maison Losseau remonte sans doute bien au-delà des premières mentions dont elle fait l’objet au XVIIIe siècle. Mais c’est à l’aube du XXe siècle que l’avocat montois Léon Losseau, faisant appel aux plus grands architectes et artisans de son temps, fort des idées très précises qu’il nourrit pour son projet, la transforme en chef-d’oeuvre de l’Art nouveau. Ce Carnet du Patrimoine vous propose de découvrir l’histoire et le style de ce bâtiment, la personnalité de Léon Losseau, ses passions, l’héritage qu’il nous a laissé, mais aussi les rapports, parfois houleux, qu’il a entretenus avec ses interlocuteurs. Depuis 2011, la Province de Hainaut et la Fondation Losseau se sont engagées, avec l’aide de la Région wallonne, dans un ambitieux programme de restauration de ce site classé au coeur de Mons, mené de front avec l’élaboration d’un projet culturel et touristique cohérent. Gageons que la lecture de ce Carnet sera un prélude à l’écriture de ces nouvelles pages d’histoire que la Province de Hainaut et la Fondation Losseau écriront avec le public des amateurs de mots, d’art et de patrimoine qu’elles entendent rencontrer.
Intellectuals --- Architecture, Domestic --- Dwellings --- Art nouveau --- Intellectuels --- Architecture domestique --- Habitations --- Homes and haunts --- Conservation and restoration --- Résidences et lieux familiers --- Conservation et restauration --- Losseau, Léon --- Résidences et lieux familiers --- Losseau, Léon --- Architecture Art nouveau --- Belgique --- Mons (Belgique).
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Ath (Belgique) --- Ath (Belgium) --- Archéologie. --- Archaeology
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Tournai est une ville dont l'origine remonte à l'antiquité. Son implantation sur les rives de l'Escaut lui apporte commerce, richesses, croissance démographique et foisonnement culturel. Tournai attire les hommes à s'en emparer et petit à petit, les tournaisiens vont bâtir des défenses urbaines. C'est ainsi qu'un camp romain (1er siècle ACN) et un castrum (IIIe siècle PCN) auraient été construits sur la rive gauche de l'Escaut. Aux XII et XIIIe siècles, la ville devenue commune érige une nouvelle limite défensive bien plus grande, la première enceinte communale. Cette limite sera bien vite dépassée, le tissu urbain explosant, Tournai prend la décision de protéger ses faubourgs et nouvelles acquisitions. La deuxième enceinte communale est construite dès la fin du XIIIe siècle jusqu'au début du XIVe siècle. Les traces de ce rempart sont encore aujourd'hui présentes dans l'urbanisme tournaisien : il s'agit des boulevards. Beaucoup d'écrits ont été publiés quant à l'histoire de Tournai et de ses fortifications ; nous tâcherons ici de proposer une synthèse historique des défenses urbaines depuis les origines de la ville jusqu'à la première enceinte communale. Nous parcourrons à travers les remparts tournaisiens l'histoire de la ville et l'analyse des vestiges conservés nous permettra de mettre en évidence les caractéristiques de chaque enceinte. Nous suivrons l'évolution de la ville depuis l'antiquité avec les premiers occupants, les Nerviens et Ménapiens, en passant par l'installation des Romains, des Mérovingiens, Carolingiens et Capétiens. Cela nous permettra de constater l'influence montante du christianisme par le biais de l'évêque, qui prend également part à la défense de la ville en relevant le rempart tournaisien (il s'agit de la pseudo "enceinte épiscopale"). Bientôt Tournai soutenue par le pouvoir royal français, acquiert des libertés et devenue commune, s'agrandit et prospère derrière la première enceinte communale. Tournai est au XIIIe siècle à l'apogée de sa richesse et des monuments plus beaux les uns que les autres sont construits. C'est ainsi que de nouvelles paroisses sont créées, amenant l'édification de nouvelles églises paroissiales. La cathédrale Notre-Dame connait, elle, une remise au goût du jour. Son choeur roman est ainsi détruit pour faire place à un tout nouveau choeur gothique. Bien vite, la commune entre en possession de nouveaux terrains et dépasse ses limites fortifiées. Il devient donc vite nécessaire de bâtir une nouvelle ligne fortifiée, bien plus grande : la seconde enceinte communale. Construite entre 1277 et 1302, elle s'étend autant sur la rive gauche que sur la rive droite de l'Escaut. Nous développerons les différents aspects de ce rempart, depuis ses origines, son histoire, son tracé, son évolution jusqu'aux vestiges conservés actuellement. Les vestiges de la seconde enceinte restent peu connus et peu visibles dans le paysage tournaisien. Certes le Pont des Trous marque encore l'horizon et barre l'Escaut mais dénaturé par ses affectations et restaurations, il est victime de son implantation et reste une source de problèmes. Il ne reste dès lors que les tronçons de courtine sur la rive gauche et les tours sur la rive droite. Nous porterons notre propos sur l'étude approfondie des tours Marvis. Témoins de la défense de la ville jusqu'à la démilitarisation dans la seconde moitié du XIXe siècle, elles n'ont fait l'objet d'aucune étude approfondie, souvent citée ou commentée avec leurs voisines, les tours saint Jean, elles sont aujourd'hui propriétés de la ville. Situé dans un parc classé, le tronçon fortifié est lui aussi protégé et sa valeur patrimoniale reconnue par son classement en 1936. Nous proposerons, dans cette étude, une description et en reconstituerons l'histoire et l'évolution à travers leurs adaptations aux technologies militaires. Grâce à des comparaisons nous appréhenderons leurs caractéristiques architecturales, tout en évoquant leur état de conservation actuel. A travers l'étude des sources iconographiques, écrites, architecturales et archéologiques, nous développerons l'histoire des tours Marvis depuis la construction de l'enceinte jusqu'à la démilitarisation de la ville (XIXe siècle). Pour ce faire, nous détaillerons leurs évolutions et adaptations techniques, tout en analysant les éléments déclencheurs et leurs conséquences. Afin d'étayer les modifications apportées aux tours Marvis, nous étudierons leur architecture. Cette étude touchera les éléments constitutifs des tours, tels que les matériaux, l'organisation interne et les méthodes de construction. L'analyse sera complétée par une étude des caractéristiques militaires, depuis le plan particulier des tours jusqu'au type d'archères utilisé. "Témoins historiques, architecturaux et militaires, les enceintes tournaisiennes ont marqué la ville et encore aujourd'hui y laissent leur empreinte, autant par le biais de vestiges conservés que par la toponymie ou encore le tracé des rues actuelles. Cette étude vous propose une vision synthétique du patrimoine militaire bâti et médiéval de la ville. Nous analyserons chaque limite fortifiée ce qui nous permettra d'en déduire les caractéristiques architecturales, de les comparer et d'établir une certaine évolution technologique. Nous étudierons un tronçon particulier de la seconde enceinte, les tours Marvis, certes classé mais méconnu et oublié".
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