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Parmi les recherches consacrées à la perception musicale, peu se sont attelées à l’étude de l’influence de la familiarité. Le présent mémoire investigue donc l’incidence de ce facteur sur la perception subjective de la justesse, auprès des non-musiciens. Son but est également d’évaluer la tolérance des sujets à l’égard des erreurs de justesse. Afin d’étudier ces aspects, nous avons exposé 30 sujets à l’écoute de mélodies, familières ou non, dont la justesse était soit préservée, soit sensiblement altérée. Dans ce dernier cas, les modulations de la justesse étaient de l’ordre de 10 à 60 cents, vers le haut et vers le bas. La tâche des sujets consistait à juger du caractère juste ou faux des mélodies entendues. Après analyse des résultats, il s’avère que la familiarité n’exerce pas une influence globale sur la perception subjective de la justesse. Elle intervient néanmoins lorsque la mélodie est modulée vers le haut. Dans ce cas, les sujets acceptent des erreurs de plus grande ampleur pour les mélodies non familières que pour les mélodies familières. Lorsque la modulation est effectuée vers le bas, la familiarité n’a aucune influence. Indépendamment de cette incidence locale de la familiarité, la tolérance des non-musiciens à l’égard des mélodies familières est similaire à celle dont ils font preuve à l’écoute de mélodies nouvelles. Dans les deux cas de figures, elle est en effet plus importante pour les modulations vers le bas que pour les modulations vers le haut. Il apparaît, en définitive, que les non-musiciens sont sensibles à des erreurs de justesse largement inférieures au demi-ton. La seule passation de la tâche génère, de plus, un effet d’apprentissage. Cet aspect ouvre des perspectives de recherche en ce qui concerne l’apprentissage explicite auprès des non-musiciens qui présentent des difficultés de perception de la justesse. Nos résultats se limitent bien évidemment aux sujets non musiciens. Il serait dès lors intéressant de conduire cette même étude auprès de musiciens expérimentés afin de pouvoir comparer ces populations.
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A l’heure actuelle, très peu d’études se sont intéressées aux disfluences apparaissant dans la parole de l’enfant tout-venant et aucune norme n’existe en français. Or, le bégaiement du jeune enfant est une problématique complexe où le diagnostic différentiel n’est pas toujours simple à poser : au cours du développement du langage, on observe des disfluences chez l’enfant bègue comme chez l’enfant tout venant. Les disfluences relevant typiquement du bégaiement peuvent prendre plusieurs formes : répétitions de sons, de syllabes ou de mots monosyllabiques, des prolongations de sons, des blocages ou encore des excès de tension physique dans la production d’un mot. Chez l’enfant tout venant, des dysfluences dites « normales » peuvent être observées. Celles-ci concernent les interjections, les révisions, les répétitions de mots multi-syllabiques, les répétitions de phrases ou encore les énoncés abandonnés/interrompus (Ambrose & Yairi, 1999). Il n’y a actuellement pas de critère fixé sur l’apparition de disfluences dites « typiques du bégaiement » chez le jeune enfant. Certains auteurs parlent de 3% (Conture, 2001 ; Ambrose & Yairi, 2005), alors que d’autres proposent un critère plus large de 10% (Guitar, 2014). A partir des données issues des recherches réalisées dans d’autres langues, notre hypothèse est que les disfluences majoritairement observées chez un enfant tout-venant de 5 ans seront principalement caractérisées par des interjections, révisions, répétitions de mots multi-syllabiques, répétitions de phrases ou énoncés abandonnés/interrompus. Les disfluences de type répétitions de sons, de syllabes, de mots monosyllabiques, prolongations de sons, blocages, excès de tension physique dans la production d’un mot devraient représenter un pourcentage inférieur à 3% ou 10 % de syllabes bégayées. Pour les répétitions s’apparentant à du bégaiement, on ne devrait pas constater plus d’une répétition par unité répétée et ces répétitions ne devraient pas être tendues. Enfin, nous investiguerons le lien entre les différents types de disfluences et certaines variables langagières. Nous devrions notamment observer des corrélations significatives entre les dislfuences non typiques du bégaiement et la longueur des phrases ou le niveau de vocabulaire.
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La dyspraxie verbale (DV) et le trouble phonologique (TP) sont deux troubles développementaux de production de la parole qui ont en commun de nombreuses caractéristiques cliniques, cependant l'origine des difficultés de ces deux troubles est différente, impliquant des méthodes de rééducation différentes. Contrairement au trouble phonologique, assez fréquent 7,4% dans la population générale (Tomblin et al., 1997), la dyspraxie verbale est un trouble rare, avec une prévalence de 0,1 à 0,2% (Srhiberg, Aram, et al., 1997). Notre mémoire part du constat qu'aucune épreuve diagnostique normée et validée n'existe en français pour poser le diagnostic de dyspraxie verbale. Face à un diagnostic si complexe, il s'avère pourtant nécessaire de développer des épreuves spécifiques permettant d'identifier clairement ce trouble parmi les autres troubles langagiers. L'objectif de ce mémoire est d'évaluer la spécificité d'épreuves destinées à l'évaluation de la dyspraxie verbale. Pour cela, nous avons fait passer plusieurs épreuves expérimentales à deux groupes d'enfants : 12 enfants DV et 12 enfants TP. D'autre part, nous avons également développé une échelle d'évaluation subjective de la dyspraxie verbale afin de soutenir le jugement clinique du professionnel, lors d'une situation de diagnostic. Pour tester la spécificité de cette échelle, nous avons demandé à 21 logopèdes de formuler un avis diagnostique en utilisant cet outil expérimental, face à une vidéo de parole spontanée de 3 minutes, d'un enfant présentant soit un TP, soit une DV. Concernant les résultats de nos épreuves testées auprès des enfants, certaines montrent de bons niveaux de spécificité : une épreuve de dénomination-répétition, une épreuve de stabilité des productions, et une épreuve de séries diadococinésiques. D'autres, en revanche, ne s'avèrent pas discriminantes, comme la répétition de non-mots complexes, une épreuve de dénomination rapide ou des épreuves testant les habiletés phonologiques en réception. Les résultats concernant notre échelle subjective d'évaluation de la dyspraxie verbale montrent que cet outil ne permet pas d'identifier correctement le trouble. D'autres recherches doivent encore être menées pour valider des outils spécifiques au diagnostic de la dyspraxie verbale et répondre à une demande très présente tant du côté des cliniciens, que du côté des parents.
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Le bégaiement est un trouble de la fluidité de la parole caractérisée par des répétitions de sons, de syllabes ou de mots monosyllabiques, des prolongations et/ou des blocages (ASHA, 2014). Le programme Lidcombe est un type de prise en charge directe du bégaiement du jeune enfant qui repose sur des théories comportementales. Il comporte une visite hebdomadaire chez le logopède qui apprend aux parents à renforcer positivement la parole fluente de leur enfant, d'abord dans un moment de jeu structuré puis en dehors. Lors de ce programme les parents sont acteurs de la prise en charge et doivent évaluer quotidiennement la sévérité du bégaiement sur une échelle allant de 1 à 10 (Onslow, Menzies, & Packman, 2001). Le programme Lidcombe se déroule en deux phases. La première est destinée à réduire les disfluences sur une durée de 11 à 16 séances (Jones, Onslow, Harrisson & Packman, 2000), quant à la seconde, elle permet une stabilisation à long terme de la rééducation (Packman & al., 2014). Le programme Lidcombe a déjà fait ses preuves à l'étranger en milieu anglophone, germanophone et suédois. Le but de ce projet est d'évaluer son efficacité en milieu francophone, dans des conditions réelles de pratique clinique. Nous avons ainsi pu évaluer la fluidité de la parole en production spontanée de 7 enfants d’âge préscolaire qui bégaient, avant la prise en charge (prétraitement), pendant et après la prise en charge (post-‐traitement). Nous avons utilisé le programme de transcriptions CHILDES pour comparer la fréquence, la durée et les types de disfluences aux différents moments clés de la prise en charge. Nous avons observé une diminution de la fréquence et de la durée des différentes disfluences typiques du bégaiement au fur et à mesure de la prise en charge entre le prétraitement et le post‐traitement; ainsi qu'une normalisation des indices de sévérité du bégaiement à la fin de la rééducation. Le programme Lidcombe est donc efficace chez nos participants.
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Ce mémoire a pour objectif de comparer les disfluences dans la parole des enfants tout-venant de 4 et 5 ans. Les disfluences sont des perturbations survenant dans la parole. Il en existe plusieurs types tels que des interjections, des répétitions de parties de mots, de mots et d'énoncés, des révisions, des énoncés incomplets, des mots interrompus et des sons prolongés (Johnson, 1961). Ces disfluences se retrouvent chez les enfants et les adultes. De plus, certaines sont caractéristiques du développement langagier tandis que d'autres, à une trop grande fréquence, sont le signe de l’installation d’un bégaiement. L'intérêt de ce mémoire s'inscrit dans la problématique du diagnostic différentiel du bégaiement. En effet, les enfants en bas âge sont en pleine acquisition langagière, ce qui entraîne des exigences conséquentes pour un système moteur de la parole qui est toujours en développement. De plus, le bégaiement développemental apparaît avant 4 ans chez 95% des enfants (Yairi & Ambrose, 2013). Il n'est donc pas aisé de diagnostiquer le bégaiement chez les enfants d'âge préscolaire. Ensuite, les normes concernant les disfluences chez les enfants d'âge préscolaire sont en anglais, allemand et espagnol. Il serait donc intéressant d'établir des normes en français car il existerait une influence linguistique et culturelle sur les disfluences (Watson & Anderson, 2001). A travers ce mémoire, je vais analyser les disfluences chez les enfants de 4 et 5 ans afin d’établir des normes de ce qui peut être attendu au niveau développemental. De plus, une analyse comparative des disfluences chez les filles et les garçons sera réalisée. Concernant la méthodologie, une analyse de la fluence sera réalisée sur la base de la transcription de 30 vidéos qui représentent une interaction entre un enfant et un adulte. Je me baserai alors sur CHILDES qui est un système d'échange et de description du langage de l'enfant. Celui-ci contient un CHAT, une base de données et CLAN (ensemble de programmes informatiques). Une fois les vidéos transcrites, j'effectuerai une analyse approfondie des types de disfluences et de l’étendue de la fréquence qui peut être observée chez les enfants toutvenant. Mon objectif sera de voir si le critère de 3% de syllabes bégayées actuellement appliqué en langue anglaise peut être appliqué en français.
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Objectif : La déglutition est fonction des dynamiques linguale, jugale, vélaire, pharyngée et laryngée. Nous avons remarqué un manque de valeurs de référence quant à l’évaluation quantitative de la fonction vélaire. L’objectif principal de cette recherche est donc de tenter d’établir des valeurs de référence de la pression intra-orale dans le cas de voiles du palais fonctionnels. Différentes hypothèses ont également été posées. Ainsi, nous postulons un effet de l’âge sur les scores de pression intra-orale. Par contre, il ne devrait pas y avoir d’effet du genre sur ces mesures. Méthode : Nos 40 participants ont un voile du palais sain et ont été répartis en deux catégories, 20 sujets jeunes (20 à 30 ans) et 20 sujets âgés (70 à 80 ans). Trois épreuves d’interprétation ont tout d’abord été réalisées : les tâches de nasalité, de capacité vitale et de pression sous-glottique estimée. Ensuite, six tâches simples ont été administrées aux participants. Il s’agit de tâches non-verbales impliquant une constriction du sphincter : - Soit vélopharyngé, à savoir « souffler dans une paille » et « aspirer dans une paille » ; - Soit vélolingual, à savoir « gonfler les joues en respirant » et « aspirer les joues en respirant » ; - Soit vélopharyngé ou vélolingual, à savoir « gonfler les joues » et « aspirer les joues ». La pression intra-orale a été enregistrée dans l’ensemble de ces épreuves via le système d’Evaluation Vocale Assistée, EVA2 (SQLab, Aix-en-Provence, France). Résultats : Les hommes obtiennent des valeurs de pression intra-orale plus importantes que les femmes. Il y aurait aussi un effet du genre sur certaines mesures de capacité vitale. De plus, les valeurs de pression intra-orale de l’échantillon jeune sont supérieures à celles de l’échantillon âgé. Nous pouvons également conclure à un effet significatif de l’âge sur le pourcentage de nasalité pour le phonème /ɔ̃/. Conclusion : Plusieurs biais affectent les tâches de cette étude. Tout d’abord, le flou théorique concernant les sphincters impliqués dans les tâches « aspirer les joues » et « gonfler les joues » devrait être éclairci. Un effet plafond apparait ensuite dans les tâches d’aspiration. Enfin, le retrait du masque dans les tâches impliquant des pailles devrait faciliter la réalisation de celles-ci. Néanmoins, ces épreuves restent pertinentes quant à l’évaluation de la fonction vélaire et pourraient revêtir un grand intérêt clinique.
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Introduction et objectif. Aujourd’hui, l’évaluation et la prise en charge du bégaiement cherchent à prendre en compte ses aspects comportementaux et psychologiques. Dans une logique d’evidence-based-practice de nouveaux outils se développent, comme la réalité virtuelle. En pleine expansion, elle est surtout utilisée dans le cadre de l’anxiété sociale. Elle a été testée chez l’adulte qui bégaie mais, aucune étude ne s’intéresse aux enfants et adolescents. Or, cette période est déterminante dans l’apparition des troubles anxieux et dans le maintien du bégaiement. Notre expérience intègre un projet global s’intéressant à ce trouble. Elle vise à évaluer la réalité virtuelle comme outil d’entrainement à la parole chez l’enfant et l’adolescent tout-venant, et plus particulièrement à valider l’environnement classe (InVirtuo, Inc.) pour cette population. Méthodologie. Les 20 participants, âgés de 10 à 17 ans, remplissent des questionnaires (Fear of Negative Evaluation, Personal Report of Confidence as a Speaker, Liebowitz Social Anxiety Scale for Children and Adolescents, Overall Assessment of the Speaker’s Experiences of Stuttering) avant un entretien initial. Ils sont ensuite immergés dans quatre environnements virtuels d’ordre fixe : un appartement d’entrainement (environnement neutre 1), une classe au public attentif (classe attentive), une classe au public inattentif (classe challenge) et de nouveau l’appartement d’entrainement (environnement neutre 2). L’appartement est décrit par le jeune après ou pendant l’immersion et sert de condition contrôle. Les participants préparent deux discours sur deux thèmes donnés, qu’ils présentent devant les classes. Nous mesurons le niveau d’anxiété subjectif et les caractéristiques de la parole pendant chaque condition. Résultats. Les deux classes ne diffèrent pas significativement en termes d’anxiété ou de quantité de disfluences produites. Par contre, la prise de parole devant les classes est plus anxiogène et génère plus de disfluences par rapport à un environnement neutre. Il existe une corrélation positive et significative entre les mesures récoltées dans les classes virtuelles et celles récoltées lors de l’entretien face à l’examinateur. De plus, l’anxiété révélée par la LSAS est en relation avec l’anxiété ressentie au cours de l’immersion. Conclusion. L’anxiété et la parole sont manipulables en réalité virtuelle chez l’enfant et l’adolescent tout-venant. La classe virtuelle (InVirtuo, Inc.) est un outil envisageable pour entrainer la parole. De futures recherches devront explorer cet environnement pour évaluer et prendre en charge l’enfant et l’adolescent qui bégaient.
bégaiement --- disfluences --- anxiété --- réalité virtuelle --- adolescence --- parole --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
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Plusieurs études mettent en évidence les problèmes vocaux que les enseignants (et notamment, les enseignantes maternelles) sont susceptibles de rencontrer au cours de leur carrière. En effet, la voix est un outil précieux pour l’enseignante maternelle. Elle l’utilise en permanence et est parfois tentée de forcer sur celle-ci pour se faire entendre par ses jeunes élèves. Dès lors, nous nous sommes demandé si malgré cet usage intensif de leur voix, les enseignantes maternelles considéraient leur voix comme étant efficace dans le cadre de leurs enseignements. En outre, nous souhaitions découvrir quelles étaient, selon elles, les caractéristiques indispensables d’une voix efficace pour enseigner. « Serait-ce une voix douce, endurante, modulable ? ». Puis, nous voulions également découvrir quels étaient les facteurs qui influençaient significativement la construction de cette perception d’efficacité vocale chez les enseignantes maternelles. Ces facteurs ont été choisis sur base de notre revue de la littérature (tels que le nombre d’élèves, le niveau de la classe, l’âge de l’enseignante, le nombre d’années de carrière de celle-ci…). Enfin, nous désirions prendre en compte dans ces facteurs, les facteurs provenant de la théorie du concept-de-soi (tels que les processus de comparaison sociale, les inférences causales et les évaluations réelles et perçues) afin de définir si nous pouvions conclure en l’existence d’un concept de soi vocal. Pour répondre à nos questions, nous avons conçu un questionnaire sur la perception d’efficacité vocale qui fut administré à 114 enseignantes maternelles de la FWB. Ensuite, nous avons effectué plusieurs tests statistiques et les avons interprétés afin de vérifier nos hypothèses. L’analyse de ces résultats révèle que les enseignantes maternelles perçoivent leur voix comme étant plutôt efficace et qu’elles accordent significativement plus d’importance à certaines caractéristiques (relatives notamment à l’efficacité de communication) lorsqu’elles définissent l’efficacité vocale au sein de leur profession. De plus, sur l’ensemble des facteurs ayant été pris en compte, trois facteurs semblent avoir un lien significatif avec la perception d’efficacité vocale des enseignantes maternelles. Néanmoins, un seul facteur provenant de la théorie du concept de soi semble avoir un lien significatif avec la perception d’efficacité vocale des enseignantes maternelles. L’existence d’un concept de soi vocal pourrait donc être remise en cause.
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La dyscalculie développementale est un trouble d’apprentissage spécifique aux mathématiques touchant 3 à 6% de la population générale. Diverses hypothèses ont été avancées pour expliquer ce déficit ; génétiques, neurobiologiques et cognitives. Au sein de ces dernières, la littérature souligne divers facteurs tels que les gnosies digitales, l’inhibition, l’attention, la mémoire de travail et la représentation sémantique du nombre, et le déficit d’accès. Parmi celles-ci, les habiletés visuo-spatiales semblent prendre une place importance. Au cours de ce travail portant sur les habiletés visuo-spatiales chez des enfants dyscalculiques, nous avons observé, durant deux fois une heure, une population de 16 enfants dyscalculiques et de 16 enfants contrôles appariés sur le sexe, le niveau scolaire et la latéralité au cours de tâches évaluant diverses fonctions : compétences visuo-spatiales, attentionnelles, capacités en mémoire visuo-spatiale, en estimation numérique. Les capacités de raisonnement verbal et non verbal ainsi que les compétences mathématiques ont été relevées. L’objectif de ce travail était d’affiner les connaissances actuelles sur le profil cognitif des enfants dyscalculiques en se focalisant sur leurs compétences visuo-spatiales. Nos hypothèses suggèrent que les enfants dyscalculiques présenteraient des performances visuo-spatiales, attentionnelles et en mémoire à court terme visuo-spatiale plus faibles que les enfants contrôles. Les résultats indiquent que les enfants dyscalculiques présentent davantage de difficultés que les enfants contrôles au niveau des habiletés visuo-spatiales et visuo-constructives alors que les habiletés visuo-perceptives ne posent pas de problème. L’apprentissage de pattern séquentiel en mémoire visuo-spatiale est également plus difficile pour les enfants dyscalculiques que pour les enfants contrôle. Les résultats de la présente étude ne permettent pas d’affirmer une distinction au niveau de la mémoire à court terme visuo-spatiale même si un impact de la structure semble se dessiner. Par contre, aucune différence entre les groupes n’a été relevée au niveau des compétences de déplacement attentionnel. Au niveau des performances en estimation numérique, les enfants dyscalculiques présentent, comme attendu, une tendance à la surestimation avec une représentation logarithmique de la ligne numérique mentale persistante dans le temps. Soulignons que les compétences d’estimation numérique sont corrélées avec les performances aux additions et aux soustractions ainsi qu’à la tâche de localisation mais que ces relations disparaissent lorsque les performances à la tâche de déplacement attentionnel sont considérées. L’absence de différence inter-groupes souligne que ce n’est pas une difficulté au niveau du déplacement attentionnel qui explique les résultats déficitaires des enfants dyscalculiques à ces épreuves.
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Introduction Les personnes âgées sont sujettes à la dégradation de l’hygiène buccale (Bodineau et al., 2007 ; Bienaimé, 2012) et à la diminution du tonus lingual (Vanderwegen, Guns, Van Nuffelen, Elen, & De Bodt, 2013). Objectif L’objectif principal de ce travail est de mettre en relation l’hygiène buccale avec les troubles de la déglutition au temps oral. Ceux-ci correspondent principalement à un défaut de tonus lingual. Les relations entre la xérostomie et l’hygiène buccale ainsi que celle entre le type de respiration et la xérostomie ont été évaluées. Méthodologie Les données ont été récoltées chez 75 sujets âgés hospitalisés au sein d’un service de gériatrie. Ceux-ci passaient 4 tests en chambre : 1. Une échelle d’hygiène buccale : le OHAT 2. Une évaluation de la xérostomie : le test au sucre 3. Un test de tonus lingual avec The Iowa Oral Performance Instrument ® 4. Deux évaluations du type de respiration : le test de Gudin et le test du miroir de Glatzel De plus, une échelle de dépendance (Echelle de Katz) était complétée. Finalement, les antécédents médicaux et les traitements des sujets seront répertoriés. Résultats Les statistiques ont permis de conclure que le l’hygiène buccale est bien liée au tonus lingual. Lorsque celui-ci baisse, l’hygiène buccale fait de même. On peut expliquer 10,36% de la variable hygiène buccale par le tonus lingual. Aucune association n’a été démontrée entre hygiène buccale et xérostomie ni entre xérostomie et type de respiration. Discussion L’hypothèse principale est donc vérifiée. Etant donné que les mouvements de la langue participent à maintenir une bonne hygiène buccale, nous pouvons donc conclure que si une prise en charge du tonus lingual est apportée préventivement aux personnes âgées, on pourrait minimiser l’incidence de la mauvaise hygiène buccale. Ces résultats pourraient donc permettre d’avoir une seconde porte d’entrée dans la prise en charge de la mauvaise hygiène buccale
gériatrie --- tonus lingual --- hygiène buccale --- xérostomie --- respiration --- sujets âgés hospitalisés --- déglutition --- dysphagie --- Sciences de la santé humaine > Gériatrie
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