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Résumé éditeur : "Notre appréciation de la musique rock est faussée par la mythologie dionysiaque que véhiculent volontiers les journaux. La vitalité du concert - le live -, dans son énergie et sa violence même, s'est imposée, au fil du temps, comme la seule vraie " loi du rock ". Or, l'originalité de cette musique ne consiste-t-elle pas davantage dans le nouveau type d'être ou d'objet qu'elle a introduit dans le monde? Plus que le simple enregistrement d'une chanson préexistante, le disque de rock existe en lui-même et vaut esthétiquement pour lui-même : telle est la thèse initiée aux États-Unis par Theodore Gracyk et défendue en France par Roger Pouivet. À cette chosification du rock, Frédéric Bisson oppose une autre ontologie, processuelle et pragmatique, de la phonographie, inspirée notamment par Whitehead et Deleuze. Disputer de l'essence du rock n'est cependant pas un loisir de philosophes. Car le rock lui-même ne fait pas que hurler ou saigner, il pense. Il ne pense pas philosophiquement, avec des concepts, mais musicalement, avec des affects - affects concrètement incarnés dans les disques et intégrés dans des formes de vie qu'ils stimulent. Par la répétition phonographique, les intensités rock s'instillent dans le rythme de la vie quotidienne. Elles essaiment en même temps une communauté virtuelle dont la forme nouvelle trouve ici une description à sa mesure."
Rock music --- Sound recordings --- Philosophy and aesthetics --- History --- Rock (musique) -- Philosophie --- Rock music - Philosophy and aesthetics --- Sound recordings - History --- Rock (musique) --- Philosophie.
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Octobre 2019. Au Liban, au Chili, en France, plusieurs manifestants et insurgés étaient grimés en clowns, reprenant le maquillage du Joker dans le film éponyme de Todd Phillips. Comment diable le fameux criminel fou de la fiction peut-il devenir l’emblème des insurrections contemporaines ? Le film a été plébiscité pour son « réalisme social ». Or, cette interprétation repose en partie sur une erreur. Si ces manifestants sont fidèles au Joker, ce n’est pas simplement en se maquillant et en occupant les rues ; c’est en se produisant eux-mêmes en tant qu’images, – en photographiant, en filmant, en diffusant en réseau cette insurrection. Elle est beaucoup plus une insurrection par les signes, immatérielle et iconomique, qu’un soulèvement spontané du « peuple » ou de la « plèbe ».Il est souvent dit que la pensée du Joker ne se situe pas sur le plan de la pensée normale, qu’il a une logique autre, et que personne ne peut parvenir à le comprendre. Le postulat de ce livre est qu’il existe une logique du Joker. De manière générale, la folie est éminemment politique ; pour connaître la réalité d’une époque, il suffit de choisir soigneusement le fou qui pourra nous la révéler, et de lui prêter l’oreille. La réalité contemporaine est régie par la logique du Joker. Comprendre la folie du Joker, c’est nous comprendre nous-mêmes.Cet essai n’est pas un essai sur le cinéma, mais un essai sémiopolitique, sur le rapport entre le signe et son objet, sur le rôle des images dans la production de la réalité sociale. L’entrée du Joker en politique marque l’An Un de ce qu’il faudra appeler l’ère de l’iconomorphose
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Les vampires sont sortis du cercueil. Grâce à l'invention d'un sang synthétique, le Tru Blood, ils se sont libérés de la prédation clandestine. La Ligue américaine des vampires lutte dans les médias contre les stigmatisations morales et religieuses et pour la reconnaissance de leurs droits civiques. Mais derrière cette mascarade de l'intégration, ils demeurent inassimilables. La morsure du vampire et la puissance addictive de son sang érotisent les rapports sociaux avec les humains. Après ce premier coming out, une foule bigarrée d'êtres surnaturels sort peu à peu de l'ombre, métamorphes, loups-garous ou fées. Ils se mêlent à la population rurale de Bon Temps, petite ville de Louisiane qui devient soudain le théâtre d'une déconstruction généralisée des identités de genre. Cet essai montre en quoi la série d'Alan Ball constitue une contribution originale aux études sur le genre et la sexualité. Situant les vampires queer de True Blood dans l'histoire du personnage, il analyse les rapports com-plexes entre le sang et le sexe, le pouvoir et les pratiques sexuelles de liberté. Déconstruisant la normalité conjugale et familiale, True Blood apparaît comme l'anti-Twilight par excellence.
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