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Philosophy of nature --- Philosophical anthropology --- Philosophie de la nature --- Anthropologie philosophique --- Merleau-Ponty, Maurice, --- Contributions in philosophical anthropology --- Merleau-Ponty, Maurice --- Contributions in anthropology --- History --- 20th century --- Contributions in philosophical anthropology.
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"L'être humain est un vivant particulier. Il va de soi pour lui que le monde existe et que ce monde, parce qu'il est réel, juge nos paroles, nos actes et nos convictions. Le vivant humain est "réaliste" : il croit à un monde plus vieux que lui et qui lui survivra. Comment une telle croyance a-t-elle pu advenir ? Comment le réalisme s'est-il inventé dans l'histoire de la vie ? À cette question la philosophie a fourni, au long de son histoire, un ensemble de réponses très diverses. L'être humain croit que le monde existe parce qu'il est un être parlant, ou un vivant déficient, ou un animal politique, etc. Mais que valent ces réponses lorsqu'on les examine et qu'on les discute pour elles-mêmes ? Et comment se défendent-elles, lorsqu'on les soumet au crible d'une enquête empirique appuyée sur l'éthologie animale, la psychologie de l'enfant ou la psycholinguistique ? C'est ainsi que le réalisme, dès lors qu'il s'entend comme une attitude tard venue dans l'histoire de la vie, somme la philosophie de repenser à nouveaux frais ses partages fondateurs: le réalisme et l'idéalisme, le transcendantal et l'empirique, l'universel et le nécessaire..."--P. [4] of cover.
Realism. --- Réalisme --- --Réalisme --- --Realism. --- Réalisme --- --Realism --- Phenomenology --- Knowledge, Theory of --- Life --- Realism
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Il existe aujourd'hui une opinion couramment admise et reçue la plupart du temps sans question, comme si elle allait de soi. L'être humain ne serait rien de plus qu'un animal comme les autres, certes perfectionné, mais dont les principales caractéristiques (la culture, le langage, le raisonnement, la morale, la technique...) seraient déjà à l'œuvre chez la plupart des espèces animales. La science la plus récente semble largement donner raison à cette idée. La génétique, la primatologie ou l'éthologie auraient définitivement aboli la " frontière " qui nous séparait naguère de l'animal ; elles auraient enfin rabaissé l'orgueil de celui qui osait croire, il n'y a pas si longtemps encore, à une " exception humaine ". Une telle conception a pourtant toutes les apparences d'une doxa. Elle est politiquement trop correcte, dans son zèle égalitariste et autodévalorisateur, et scientifiquement trop imprécise, pour être réellement convaincante. Peut-on ne pas se laisser intimider par cet air du temps ? Peut-on tenter une enquête rigoureuse sur la question, une enquête qui saurait se maintenir à égale distance de l'anthropocentrisme à l'ancienne, et du nouveau credo " zoocentriste " ? C'est le pari de cet ouvrage. Etienne Bimbenet est philosophe ; il tente une réflexion en profondeur sur la question, appuyée en particulier sur les ressources expérimentales fournies par la primatologie, l'éthologie animale ou la psychologie de l'enfant. N'ayons pas peur, dit-il : contrairement à ce que laissent entendre la plupart des ouvrages qui paraissent aujourd'hui sur la question, on peut soutenir l'idée d'une exception humaine et ne faire le jeu d'aucun obscurantisme métaphysique, ou ne se rendre coupable d'aucune faute à l'égard des animaux. On peut croire à un propre de l'homme sans renier notre origine animale.
Animals (Philosophy) --- Human beings --- Animaux (Philosophie) --- Homme --- Animal nature --- Animalité --- Human-animal relationships --- Philosophy --- Animalité --- Animal-human relationships --- Animal-man relationships --- Animals and humans --- Human beings and animals --- Man-animal relationships --- Relationships, Human-animal --- Animals --- Human-animal relationships - Philosophy
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Y a-t-il une vie après Merleau-Ponty ? Peut-on considérer l'oeuvre du phénoménologue français, non pas comme un objet d'exégèse, mais plutôt comme une matrice philosophique encore féconde aujourd'hui ? Faut-il prendre au sérieux la synthèse attendue de l'empirique et du transcendantal, la réconciliation programmée de la philosophie et de la science, bref le géométral de l'ambiguité ? C'est le pari que lance cet ouvrage : confrontant Merleau-Ponty à d'autres qui vinrent après lui, et chez qui sa pensée mène une vie seconde, il tente de montrer que le paysage conceptuel merleaupontien est encore le nôtre, et qu'il n'a rien perdu de son relief. Merleau-Ponty et Foucault, Merleau-Ponty et Bourdieu, Merleau-Ponty et les neurones miroirs... : autant de dialogues fictifs, engageant l'essentiel d'une pensée dans des prolongements inattendus, lui posant des questions qu'elle ne se posait pas forcément, la poussant sur des chemins nouveaux pour elle. Où l'on verra que l'étonnante torsion que Merleau-Ponty avait imprimée à la phénoménologie husserlienne, la subjectivité transcendantale réformée depuis les pouvoirs du corps propre, et par là délestée de ses tentations absolutisantes, représentent une véritable proposition philosophique: une proposition riche de virtualités inexplorées, et qui a tout son avenir devant elle.
Merleau-Ponty, Maurice (1908-1961) --- Phénoménologie --- Influence --- Critique et interprétation --- Phénoménologie. --- Merleau-Ponty, Maurice, --- Influence. --- Critique et interprétation.
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Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La "cause animale" est à l'ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu'humain. Cela s'appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l'animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l'homme. Elle nous vient de la biologie de l'évolution, qui nous a situés, quelque part dans l'ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d'autant mieux qui nous ressemble. Enfin l'animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d'antan. Bref : c'est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d'en finir avec la différence homme-animal ne soient qu'un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d'un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au "complexe des trois singes", ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ?
Human beings --- Human-animal relationships --- Relations homme-animal --- Animal nature --- Philosophy. --- Philosophie --- Animalité (philosophieHomme -- AnimalitéRelations homme-animal -- Philosophie --- Humanité --- Homme --- Animalité --- Animalité (philosophie) --- Humanité. --- Animals (Philosophy) --- Philosophy --- Animalité. --- Philosophie. --- Human-animal relationships - Philosophy --- Human beings - Animal nature - Philosophy
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Anthropologie philosophique --- Conscience. --- Merleau-Ponty, Maurice (1908-1961) --- Psychologie --- Béhaviorisme (psychologie) --- Conscience --- Attitude (psychologie) --- Critique et interprétation --- Philosophie
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Ce livre aborde une série de problèmes situés à la charnière de l'imaginaire et de l'affectivité, qui poussent la notion de conscience dans ses retranchements ou la portent à ses limites. Il s'agit, avec Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty et Nicolas Grimaldi, de rendre compte d'expériences au sein desquelles la conscience semble se perdre en perdant son rapport au réel : ainsi en va-t-il de l'illusion, du rêve, de l'hallucination et de la croyance idéologique dont les analyses font la matière de ce livre et que je désigne sous l'expression générique de "conscience captive".
Conscience --- Affectivité --- Imagination (philosophie) --- Illusion (philosophie)
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"Le monde de la perception, c'est-à-dire celui qui nous est révélé par nos sens et par l'usage de la vie, semble à première vue le mieux connu de nous, puisqu'il n'est pas besoin d'instruments ni de calculs pour y accéder, et qu'il nous suffit, en apparence, d'ouvrir les yeux et de nous laisser vivre pour y pénétrer. Pourtant ce n'est là qu'une fausse apparence. Je voudrais montrer dans ces causeries qu'il est dans une large mesure ignoré de nous tant que nous demeurons dans l'attitude pratique ou utilitaire, qu'il a fallu beaucoup de temps, d'efforts et de culture pour le mettre à nu, et que c'est un des mérites de l'art et de la pensée modernes de nous faire redécouvrir ce monde où nous vivons mais que nous sommes toujours tentés d'oublier". Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) Philosophe, professeur au Collège de France, il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands représentants de la phénoménologie. Il est l'auteur d'une œuvre qui a fait date, avec notamment Phénoménologie de la perception (1945) et L'Oil et l'Esprit (1960).
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Philosophy of nature --- Philosophie de la nature --- Philosophie de l'homme
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Penseur, mais non pas philosophe, si Bonnefoy l’a été avec plus de fécondité qu’aucun des grands poètes de langue française, c’est parce qu’il a élaboré dans une œuvre exactement monumentale les noyaux de problèmes par lesquels l’esprit de la poésie européenne depuis Shakespeare est parvenu à sa conscience de soi.Le présent livre examine d’abord « L’héritage philosophique chez Bonnefoy » : à savoir les dettes que le poète a contractées avec les philosophes qu’il a cités comme appuis de son travail (Platon, Plotin, Hegel, Kierkegaard, Wahl, Chestov, Bachelard, Nygren) ainsi qu’avec ceux dans l’horizon desquels il a réfléchi (Lucrèce, Rousseau, Bergson, Jaspers). Cette première section s’achève avec l’examen de l’héritage théologique dans l’invention des poèmes.Puis viennent les « Rencontres et confrontations » : d’abord la reprise des questions premières telles que le poète les a posées (la question du philosophique, celle de la métaphysique, celle de la présence), ensuite l’explication des relations et parfois des différends de sa pensée avec celle de grands contemporains (Blanchot, Bataille, Sartre, Levinas, Derrida, Barthes, Girard).L’ensemble trouve sa fin par l’analyse des rapports entre poème et musique
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