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Entre 1792 et 1795, 86 membres de la Convention nationale ont eu une mort non naturelle. Comment sont décédés ces hommes dont la devise était « La Liberté ou la mort » ? Sous le couperet de la guillotine ? Assassinés ? Suicidés ? En prison, en mission ou en déportation ? Pendant deux siècles, l'historiographie s'est emparée de cette question politiquement sensible, avec des visions partisanes : ici favorables aux Girondins, là aux Montagnards, parfois hostiles aux deux. Fondé sur des archives inédites, l'ouvrage présente les rouages juridiques qui ont permis ces éliminations politiques. Le Peletier et Marat sont aussi deux cas célèbres, assassinés en 1793, puis entrés au Panthéon. Mais qui connaît tous les autres itinéraires particuliers ? Plus complexes, ils sont révélés par les sources policières, judiciaires et médicales, et donnent chair au récit. Au fil des chapitres, Michel Biard s'interroge sur les origines et les conséquences de ces morts brutales. Il offre une vision neuve des luttes politiques et des épurations successives de la Convention au temps de la « Terreur ».
History of France --- anno 1700-1799 --- Violent deaths --- Morts violentes --- Political aspects --- History --- Aspect politique --- Histoire --- France --- France. --- Politics and government
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Etudes sur les réactions des hommes de plume face aux violences institutionnelles : de Pierre Mathieu jugeant les troubles des guerres de Religion aux pamphlets d'epures incarcérés après la Libération, en passant par les écrits des journalistes autrichiens après l'Anschluss.
Journalists --- Political violence --- Censorship --- Intellectual freedom --- Freedom of the press --- Journalistes --- Violence politique dans les médias --- Violence politique dans la littérature --- Censure --- Liberté de pensée --- Liberté de la presse --- Political activity --- In mass media --- In literature --- History --- Activité politique --- Histoire --- Écrivain --- --Journaliste --- --État --- --XVIe-XXe s., --- Violence politique dans les medias --- Violence politique dans la litterature --- Liberte de pensee --- Liberte de la presse --- Activite politique --- Violence politique dans les médias --- Violence politique dans la littérature --- Liberté de pensée --- Liberté de la presse --- Activité politique --- Political activity. --- In mass media. --- In literature. --- History. --- Journaliste --- État --- XVIe-XXe s., 1501-2000 --- Violence politique --- Écrivains --- Dans la presse --- Dans la littérature --- Europe --- Écrivains --- Dans la littérature
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Ces contributions analysent les enjeux politiques, sociaux et culturels qui ont présidé à l'instauration de la Première République en septembre 1792. Les auteurs s'interrogent notamment sur sa genèse et sur l'accueil réservé au nouveau régime par les corps constitués et les groupes d'influence, au premier rang desquels l'Eglise.
France --- History --- Politics and government --- Histoire --- Politique et gouvernement --- Histoire constitutionnelle
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French language --- Français (Langue) --- Dictionaries. --- Dictionnaires --- Hébert, Jacques-René, --- Duchesne, --- France --- History --- Language --- Histoire --- Langage --- Français (Langue) --- Hébert, Jacques-René,
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Homme politique --- Iconographie --- XVIIIe-XIXe s., 1701-1900 --- France
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« C'est mon petit doigt qui me l'a dit », « manger la laine sur le dos », « tirer les vers du nez », « prendre la balle au bond », « il n'y a plus à tortiller », « s'en foutre comme de l'an quarante », « être au bout du rouleau », « manger de la vache enragée »…Qui d'entre nous n'a manié ou entendu, ne serait-ce qu'une fois, l'une ou l'autre de ces expressions ? Ces tournures, reflets de la langue populaire du XVIIIe siècle, émaillent les pages du Père Duchesne, le célèbre journal de Jacques René Hébert, paru de 1790 à 1794. Journaliste de génie, à l'avant-garde du combat révolutionnaire, Hébert se fit, à l'apogée de son influence politique, l'écho et le porte-parole des sans-culottes parisiens. À coups de métaphores familières, de jurons désopilants, de situations improbables, il savait faire mouche et mettre les rieurs de son côté, qu'il s'agisse de railler le « daron » (Louis XVI), l'« architigresse » (Marie-Antoinette) ou le « général Blondinet » (La Fayette). Son héros, le Père Duchesne, toujours heureux de « s'en foutre une pile » en « étouffant des enfants de chœur » à la santé de la Nation, voulait « dépapiser Rome », « foutre à la lanterne » les aristocrates et faire monter dans la « voiture à trente-six portières » (la charrette des condamnés) les adversaires de la Révolution. Hébert lui-même allait périr en mars 1794, victime de la « cravate du docteur Guillotin ».Les mots du Père Duchesne traduisent, parfois avec outrance, souvent avec justesse, la culture de la rue, le climat politique d'une époque, et sa radicalisation entre 1790 et l'an II. Plus encore, ils témoignent de la richesse d'une langue, de ses évolutions et de ses survivances dans le parler quotidien et l'« argot » de notre siècle.
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Central-local government relations --- Local government --- Prefects (French government) --- History
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