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Ce travail porte sur un sujet de réflexion : « La médecine générale en Espagne. Que pouvons-nous apprendre de nos voisins européens ? ». Dans une première partie, Je fournis une analyse approfondie de la médecine de première ligne en Espagne à des confères qui ne connaissent pas le système de santé de ce pays. Ensuite j’analyse les différences les plus significatives du système espagnol par rapport au belge. Mon but est enfin de souligner certains points forts de la pratique de la médecine en Espagne, qui pourraient éventuellement être repris en Belgique. Mon travail se base sur plusieurs livres, des articles trouvés via Pubmed, des statistiques socioéconomiques européennes, des textes de loi, une enquête du ministère de la santé espagnol, un questionnaire distribué à des patients, l’avis de mes confrères espagnols interrogés au sein d’un groupe de discussion et surtout de mon expérience personnelle. Mes recherches m’ont menée à faire les constatations suivantes. La grande différence entre le système espagnol et la système belge est qu’en Espagne on a un système de type « gatekeeping » avec un passage obligatoire par le médecin généraliste de plus il y a assignation obligatoire du patient à un seul généraliste. En fonction de mes recherches et selon mon expérience je conclus que la médecine de première ligne en Espagne se heurte à des problèmes majeurs comme des listes d’attente prolongées, la mauvaise communication entre les intervenants et des consultations dont la durée semble trop courte. Le grand atout du système espagnol est le travail en équipe multidisciplinaire, qui permet aux médecins de consacrer plus de temps à la pratique de la médecine proprement dite
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Les progrès de la médecine génétique d'une part, et la demande croissante des patients de connaître leur risque individuel de développer un cancer dans l 'avenir d'autre part, demande de la part du médecin traitant de jouer un rôle central en amont de cette démarche. Ce travail explique en premier lieu la nature des cancers héréditaires. A l'exemple des cancers héréditaires du sein et de l'ovaire et du cancer héréditaire du colon, les possibles stratégies destinées à identifier les patients à haut risque dans la consultation du généraliste sont présentées. Dans ce but, l'anamnèse familiale précise et l'application des guidelines ou des scores de risque approfondis demandent une consultation spécifique. Je propose de développer un outil simple comme un logiciel afin de standardiser les questions pour générer une évaluation du risque qui soit automatique.Pour les patients présentant un risque élevé, le spécialiste (généticien) détermine les interventions préventives et le suivi intensifié, mais le généraliste devrait connaître ces options de façon approximative.Finalement, les questions éthiques et psychologiques autour d'une évaluation du risque génétique chez le généraliste sont abordées. Le médecin traitant est bien placé pour guider le patient et sa famille à travers la jungle des anxiétés, des insécurités et des difficultés relationnelles que l'évaluation d'un risque de cancer héréditaire peut provoquer. L'approche sera toujours entièrement individualisée et exige de la part du médecin traitant du tact, le respect de l’ autonomie du patient et de l'empathie.
Neoplastic Syndromes, Hereditary --- Genetic Diseases, Inborn --- General Practice
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Dans cette époque marquée par un allongement progressif de l’espérance de vie, les questions de polymédication et de qualité de prescription chez le sujet âgé sont primordiales. Plus une personne vit longtemps, plus elle peut développer des pathologies liées au vieillissement et consommer une multitude de traitements. Une prescription appropriée chez le patient âgé est un enjeu de santé individuelle et de santé publique. Les patients âgés sont potentiellement plus à risque de subir les effets indésirables liés à la prise concomitante de multiples médicaments.
L’objectif de ce travail est double :
1) Appréhender le concept de la polymédication afin d’en comprendre sa prévalence en médecine générale, ses causes et ses implications. Découvrir s’il existe des outils scientifiques pour nous seconder dans notre pratique quotidienne afin d’optimaliser nos prescriptions chez le sujet âgé.
2 ) Etablir une « photographie » de la problématique de la polymédication dans notre pays via une étude de terrain : en évaluer sa fréquence et déterminer s’il existe des caractéristiques associées à la polymédication sur une population de patients âgés fragiles, de plus de 75 ans, venant du domicile ou d’une MR/MRS, et hospitalisés aux Cliniques Universitaires Saint-Luc.
Résultats
Divers critères d’évaluation de la prescription chez le sujet âgé sont présentés dans la littérature scientifique. Dans ce travail, je présente les listes de critères d’évaluation les plus récentes et les plus complètes (liste réactualisée de M. Beers, liste française de M.L. Laroche et liste irlandaise STOPP et START de P. Gallagher). Ces outils permettent de sensibiliser le médecin traitant à une prise en charge plus appropriée chez le sujet âgé et sont un soutien pour une revue optimale des traitements. Néanmoins, leur application quotidienne en médecine générale est irréalisable et aucune étude prospective randomisée n’existe afin d’évaluer si leur utilisation permet de réduire la morbidité et la mortalité chez le sujet âgé.
Dans l’étude que j’ai réalisée, le taux de polymédication (défini par un nombre de médicaments au-delà de quatre) s’élève à 77%. Le nombre moyen de médicaments pris par le patient atteint 6.87
Aged --- Inappropriate Prescribing --- Polypharmacy --- Cross-Sectional Studies
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La scoliose idiopathique est une pathologie fréquente et pourtant assez mal connue. Il s'agit d'un diagnostic d'exclusion dont l'évolution et la prise en charge sont tout à fait particulières. L'objectif de ce travail est donc de synthétiser les connaissances actuelles dans ce domaine.
Scoliosis --- Scoliosis --- General Practice
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Background: Many studies have shown that medicine is generally taught in sub-optimal conditions that may have an effect on the health of the students themselves. The aim of this study is therefore to evaluate the global lifestyle of medical students at the Université Catholique de Louvain (UCL), and to see whether or not the lifestyles of student cohorts at the beginning and end of their studies are different. Methods: A cross-sectional study was carried out using the FANTASTIC Lifestyle Assessment inventory, or "FANTASTIC". lt was given out to UCL medical students between the 2"' and 6'h years as an online self-administered questionnaire. lt was available during 15 days in October 2015. Responses were automatically compiled and studied via Excel and SPSS programs. Results: The mean FANTASTIC score obtained was 68.78 (out of 100 points), which is considered as a « good » lifestyle (57.9% participation rate (N=1231)). There was no significant difference between men and women according to the global lifestyle score, yet many differences were encountered when examining individual lifestyle domains. The lifestyle score improves for student cohorts between the beginning and end of their studies, starting at 67.06±8,83/100 for 2"' year students and rising to 69.74±8,63/100 for 6'h year students (p=0,004, Effect size = 0,013). Demographic factors have an impact on the scores observed: a student's body mass index (BMI), their country of origin and the absence of chronic illness needing daily medication were three factors which significantly affected the results. One’s personal estimation of one's lifestyle corresponds well with the objective evaluation obtained by the FANTASTIC. Conclusion: According to this study, it appears that theoretically, the lifestyle of medical students is significantly better at the end of their studies than it is at the beginning. However, in reality the observed difference is very small, and may have only limited meaning. That being said, many differences between lifestyle domains were encountered, and the observed link in literature between stress and student's lifestyle was indeed found. The resulting question stays: why the reduced stress levels in UCL students, when other studies show an increase in stress as the years of study go by? A possible explanation to this question could be the transition between a 7 year program to a 6 year one, between the studied medical cohorts. Many other reasons could account for this paradox, and further studies should be carried out to explain these unexpected findings. Introduction : de nombreux travaux ont montré que les études de médecine sont réalisées dans des conditions peu optimales, qui pourraient même être néfastes à la santé des étudiants. Le but de cette étude est donc d'évaluer le style de vie global des étudiants en médecine à l'Université Catholique de Louvain (UCL), et de voir si le style de vie des cohortes en début et en fin d'études est différent. Une étude transversale a été effectuée via le questionnai re d'évaluation du style de vie « FANTASTIC ». Ce questionnaire a été proposé aux étudiants de médecine à l'UCL entre la 2' et la 6' année sous la forme d'un questionnaire en ligne auto-administré, disponible pendant 15 jours en octobre 2015. Les réponses ont été collectées automatiquement puis étudiées via les programmes Excel et SPSS. Résultats : Le score FANTASTIC moyen global obtenu est de 68,78 (sur 100 points), ce qui est considéré comme étant un « bon » style de vie (taux de participation de 57,9% (N=1231)). Il n'y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes en fonction du score total, mais une grande divergence a été révélée dans les sous-domaines du style de vie. Il y a une différence significative de style de vie entre les années de médecine, allant de 67,06±8,83 pour la 2' année à 69,74±8,63 pour la 6' année (p=0,004, Effect size = 0,013). Parmi les données démographiques, l'indice de masse corporel (IMC), le pays d'origine, et la présence d'une pathologie chronique nécessitant une prise quotidienne de médicaments paraissent tous significativement liés au score. L'estimation personnelle de son propre style de vie semble être un bon reflet du style de vie objectivé par le FANTASTIC. Conclusion : D'après cette étude, il apparait que théoriquement le style de vie des étudiants en médecine est significativement meilleur dans les dernières années d'étude que dans les premières, tout en ayant un retentissement faible en réalité. Beaucoup de différences entre les domaines ont aussi été démontrées, confirmant entres autres le lien mis en évidence dans la littérature entre le niveau de stress ressenti par les étudiants de médecine et leur style de vie. La question reste donc de comprendre la raison de la diminution du stress ressenti chez les étudiants à l'UCL, contrairement à l'augmentation généralement constatée. Une ébauche d'explication de ce paradoxe pourrait être la transition entre un programme des études médicales en 7 ans, à un programme en 6 ans dans les cohortes considérées. D'autres explications pourraient être avancées, et de nouvelles recherches devraient être effectuées pour expliquer ce résultat inattendu.
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Suggérée par l'expérience de stages hospitalier et généraliste, l'interrogation porte sur la qualité insatisfaisante de l'information communiquée par le confrère.La première approche est un sondage sur l'information reçue et souhaitée.Ont répondu 37 médecins de chaque groupe, généralistes et spécialistes hospitaliers. Les résultats semblent assez fiables, taux élevés d'insatisfaction et de souhaits de communication. Déplacement de la question vers les moyens techniques, qui sont examinés. Découverte de beaucoup de réticences côté généraliste, avec peu d'incidence du moyen.Comme conséquence la question se déporte vers les modes de collaboration. Il est constaté que celle-ci est complètement dépendante du désir des médecins.Le soupçon de l'existence d'une division identitaire MG-MS se confirme.Investigation des causes de celle-ci et de solutions proposées. La conclusion se penche sur les moyens de remédier à cette situation inquiétante, la solution avancée est de retoucher la formation, universitaire et post-universitaire.
General Practice --- Health Information Exchange --- Interpersonal Relations --- Physicians
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Introduction. Les interactions entre plantes et médicaments conventionnels représentent un risque réel et grandissant pour la santé de nos patients. Pourtant, la phytothérapie et ses interactions potentielles est un domaine peu présent dans la formation des médecins en Belgique. Objectifs. Le but de ce travail est d'identifier les interactions plante-médicament dangereuses et les interactions impliquant les plantes fréquemment consommées dans notre pratique, et de mettre en évidence les ressources disponibles pour le médecin généraliste afin de conseiller adéquatement ses patients. Méthodologie. La méthodologie comporte une recherche de littérature et une enquête sur la consommation de produits à base de plantes chez les patients de notre pratique de médecine générale ayant consulté durant les mois de décembre et janvier 2017. Résultats. Comme les médicaments, les plantes peuvent être à l'origine d'interactions pharmacocinétiques et pharmacodynamiques. La littérature scientifique concernant les interactions plantes-médicaments repose sur de faibles niveaux de preuves à part pour le millepertuis. Les interactions dangereuses impliquent le cytochrome P450 3A4, dont le millepertuis est un puissant inducteur et le pamplemousse un puissant inhibiteur. Les autres interactions dangereuses impliquent des médicaments dont la marge thérapeutique ou toxique est étroite comme par exemple les anticoagulants, les antirétroviraux, les antiépileptiques, la digoxine, les agents anticancéreux et les immunosuppresseurs. Le développement d'une interaction ne repose pas uniquement sur la plante et le médicament consommés mais également sur certaines caractéristiques propres à l'individu. Dans notre étude, septante-trois pourcents des quatre-vingt-trois participants consommaient ou avaient consommé des produits à base de plantes. Trente-et-une interactions potentielles ont été mises en évidence, dont trois interactions sévères. Afin de conseiller le mieux possible son patient, le médecin généraliste peut s'appuyer sur la littérature, sur les "interaction checker" disponibles en ligne, sur sa collaboration avec le pharmacien; en outre, une des missions du médecin généraliste est de faire avancer les connaissances dans ce domaine en notifiant les interactions à !'Agence Fédérale des Médicaments et Produits de Santé.
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