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Nous avons entrepris, dans cette étude, d'analyser l'influence des pratiques éducatives sur la construction de la représentation que les adolescents ont d'eux-mêmes (self-concept) et l'incidence commune exercée sur les comportements antisociaux et principalement le bullying. Dès lors, nous avons réalisé une étude statistique sur des individus de 3e et 6e secondaire en se basant sur le "Parenting Styles and Dimensions Questionnaire" de Robinson et al. (2001), Le "Self-Perception Profile for Adolescent" de Harter, le "Teasing and Bullying Survey" de Bodin. Le traitement statistique a été construit personnellement pour le test concernant le bullying (T.A.B.S.).

Pratique éducative --- Modèle parental --- Relation parents-enfant --- Adolescent --- Enseignement secondaire --- Image de soi --- Victime --- Harcèlement moral --- Violence --- Ecole --- Elève --- Comportement antisocial --- comportement --- Pratique éducative --- Modèle parental --- Relation parents-enfant --- Adolescent --- Enseignement secondaire --- Image de soi --- Victime --- Harcèlement moral --- Violence --- Ecole --- Elève --- Comportement antisocial --- comportement

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Ce travail a pour objectif d'explorer certains facteurs pouvant influencer la consommation de drogues licites et illicites dans le secteur de la restauration du centre de Liège. Ces facteurs sont les stratégies de coping, l'anxiété-trait, la tension professionnelle, le sexe et l'âge. Les sujets de notre échantillon sont des cuisiniers, barmen et serveurs âgés de 20 à 40 ans. Notre étude comporte 60 participants divisés en 2 groupes de 30 sujets : groupe consommateurs de drogues sur le milieu du travail et le groupe non consommateurs de drogues. Quatre auto-questionnaires ont été complétés : l'inventaire de coping pour situations stressantes (CISS), le State-Trait Anxiety Inventory (STAY-Y) pour l'anxiété-trait, le questionnaire de Karasek pour la tension professionnelle et la version française non officielle du Drug History Questionnaire pour les drogues consommées. Un questionnaire sociodémographique a également été complété par les sujets. Les résultats de cette recherche ont indiqué des relations significatives entre la fréquence de consommation des amphétamines, méthamphétamines et benzodiazépines et les échelles de coping Emotion, Evitement et Distraction. Cependant, cette étude n'a pas démontré de lien entre l'anxiété-trait et l'acte de consommation sur le lieu de travail. Les mêmes résultats ont été observés pour la tension professionnelle. De plus, contrairement à la population générale, ni le sexe, ni l'âge ne semblent influencer la fréquence de consommation dans le groupe « consommateurs de drogues sur le milieu du travail ». Les études antérieures montrent un taux élevé de consommation d'alcool dans le secteur de la restauration. Effectivement, nous constatons que 77% de nos sujets consommateurs utilisent de l'alcool au travail. Toutefois, nous retrouvons également une consommation de drogues illicites. De fait, le cannabis et les stimulants sont utilisés par 57% de nos sujets consommateurs. Pour conclure, ce constat souligne donc la nécessité de poursuivre la recherche sur les facteurs influençant la consommation de drogues dans ce secteur. Il serait intéressant, à l'avenir, de réaliser une étude similaire en utilisant moins de questionnaires auto-administrés et en agrandissant la taille de l'échantillon. Les différents types de personnalité, le facteur temporel de la consommation et le statut civil pourraient également être pris en compte.

Drogues et travail --- Alcoolisme et travail --- Restaurants -- Personnel --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Ce mémoire de fin d’études avait pour objectif de tenter d’évaluer le rôle des attentes vis-à-vis de l’alcool dans l’agression sexuelle sous consommation d’alcool chez les 18 – 25 ans. Les hypothèses de cette étude postulaient un lien entre la victimisation sexuelle, la consommation d’alcool et les attentes vis-à-vis de l’alcool, mais également une différence dans les attentes vis-à-vis de l’alcool chez les hommes et chez les femmes. Nos objectifs étaient donc de vérifier si un lien significatif existait entre ces différentes variables. Dans un premier temps, nous avons donc réalisé une enquête en ligne auprès de 233 répondants se trouvant dans la tranche d’âge recherchée. Nous avons ainsi mesuré leurs attentes en matière d’alcool, leurs comportements de consommation d’alcool et les taux de victimisation et de perpétration des agressions sexuelles. Les résultats ressortis de nos analyses statistiques ont démontré qu’il existait bel et bien un lien positif et significatif entre les variables consommation d’alcool et victimisation sexuelle, ainsi qu’entre les variables des attentes vis-à-vis de l’alcool et consommation d’alcool. Il existe également une différence significative entre les attentes des hommes et celles des femmes concernant l’alcool. Cependant, la lecture de ces résultats doit se faire avec prudence étant donné la répartition de notre échantillon (185 femmes pour 48 hommes). Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressés aux représentations qu’ont les jeunes entre 18 et 25 ans à propos des agressions sexuelles. Afin de répondre à cette question, nous avons effectué trois focus groups auprès de 17 personnes : un groupe mixte qui comptait 4 femmes et 2 hommes, un groupe d’hommes qui en comptait 6 et un groupe de femmes qui en comptait 5. Nous avons ainsi pu approcher leurs représentations à ce sujet mais aussi leur avis sur les moyens de prévention que l’on pourrait mettre en place afin de lutter contre les agressions sexuelles. 
Enfin, bien que cette recherche nous permettent d’en connaître un peu plus à propos de l’influence des attentes en matière d’alcool dans les agressions sexuelles, des études plus poussées sont nécessaires afin d’approfondir ces résultats. De plus, les groupes de parole semblent être un moyen de prévention efficace auprès des jeunes, nous pensons qu’il serait intéressant de mettre cela en place dans les écoles secondaires et supérieures.

attentes vis-à-vis de l'alcool --- agression sexuelle --- consommation d'alcool --- victimisation sexuelle --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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La violence conjugale est un sujet d’étude très complexe. Elle est influencée par de nombreux facteurs et notamment par la consommation d’alcool. La présente étude a pour objectif de mettre en évidence le rôle de l’alcool dans cette dynamique de violence conjugale. La problématique de cette nouvelle recherche est la suivante : Auteurs et victimes de violences conjugales : quelles représentations du rôle de l’alcool dans la dynamique de violence conjugale ? En d’autres termes, nous nous intéressons à la perception du rôle de la consommation de l’alcool chez les différents acteurs qui composent la dynamique de la violence conjugale. 

Afin de répondre à ce questionnement, nous avons rencontré sept participants. Cinq femmes victimes de violence conjugale et deux hommes auteurs de violence conjugale. Nous avons réalisé un entretien exploratoire avec chaque participant. Nous nous sommes intéressés à la dynamique des violences, à la consommation d’alcool au sein du couple ainsi qu’à l’interaction entre les violences et la consommation d’alcool. L’analyse des récits de vie a été réalisée grâce à une analyse thématique individuelle. 
Nos résultats mettent en avant neuf thèmes. La grande majorité des résultats est appuyée par la littérature scientifique. Entre autres, nous retrouvons la désinhibition des violences ainsi que l’intensification de celles-ci envers les victimes lorsque l’auteur est sous l’influence de l’alcool. La désinhibition de la violence a généré un sentiment de peur ayant pour conséquence une abstinence des comportements de résistance de la victime. Sur le plan cognitif, nous retrouvons les aspects des distorsions cognitives, de la gestion des effets de l’alcool ainsi que du black-out. L’alcool aurait une influence sur les fonctions cognitives et pourrait engendrer de la violence envers le partenaire. L’éducation et la culture ont notamment été reliées à la normalisation et la reproduction de la violence conjugale et de la consommation d’alcool. Ayant toutes les deux eu une influence sur les violences exercées et subies. L’alcool a notamment représenté une excuse pour les comportements de violence donnée à la fois par certaines victimes et auteurs. De plus, pour certains, l’alcool a été consommé à des fins de soulagement du mal-être de la situation. Finalement, l’alcool a été la source de tensions, de disputes et de violences dans de nombreuses relations. 

Tous ces éléments viennent renforcer l’idée de complexité de la dynamique de violence conjugale.

violence faites aux femmes, violence conjugale, consommation d'alcool, représentations --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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La présente recherche consiste en une étude qualitative de l’influence de la consommation de substances psychotropes sur les conduites violentes au sein de couples intimes dont au moins un des partenaires a connu la consommation de substances. Cette recherche a pour objectif d’obtenir une meilleure compréhension du vécu d’adultes étant ou ayant été consommateurs de substances et ayant vécu au moins une relation amoureuse teintée de violence. À travers leur discours, il s’agit de mettre en évidence la manière dont la violence imprègne leur vécu au sein de leur couple. Nous nous sommes demandés "Comment la violence entre partenaires intimes et la consommation de substances s’articulent-elles dans la trajectoire de vie de sujets ayant connu la consommation ?". Pour y répondre, nous avons rencontré sept participants, recrutés par le biais d'institutions liégeoises, lors d’entretiens semi-structurés durant lesquels nous avons interrogé, à l'aide d'un guide d'entretien, différentes trajectoires : de consommation, de violence entre partenaires intimes et de recherche d’aide. Une analyse thématique a ensuite été appliquée. Suite à la réalisation des analyses individuelles puis d’une analyse transversale, nous avons pu mettre en avant quatre axes d’analyse : (1) la violence entre partenaires intimes sous le prisme de la consommation de substances ; (2) la violence du point de vue des auteurs ; (3) la violence du point de vue des victimes ; et (4) le processus de sortie de la violence. En effet, des récits des participants ressortent plusieurs temps critiques en lien avec la consommation où la violence entre partenaires intimes apparait particulièrement. Ensuite, nous avons mis en avant différents facteurs permettant de comprendre la perpétuation selon le type de violence et la victimisation de nos participants. Enfin, les récits ont permis de mettre en lumière le processus de changement et de sortie de relations teintées de violence. Dans notre discussion, il apparait que certaines thématiques émergentes ont été précédemment abordées par la littérature scientifique et que d’autres mériteraient d’être approfondies. Nous avons tenu à davantage représenter la spécificité de notre échantillon avant de présenter nos principaux résultats comparés à la littérature scientifique. Nous avons clôturé notre discussion en développant les implications cliniques et perspectives de recherches ainsi que les limitations de notre étude. Notre échantillon était spécifique mais hétérogène, ce qui ne nous permet pas de généraliser nos résultats à tous les consommateurs.

Violence entre partenaires intimes --- consommation de substances --- toxicomanie --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique