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Existe t-il des fragilités et des ruptures de liens préalables au passage à l'acte de la femme criminelle ? La présente étude s’inscrit dans une démarche exploratoire et se donne pour objectif de mettre en relation différents moments clés du parcours pré-carcéral et carcéral d’un échantillon de dix femmes condamnées pour des faits d'homicide ; afin d'établir si des relations peuvent être mises en avant, entre leurs liens sociaux et familiaux avant l’incarcération, au moment des faits et en milieu carcéral. Plus précisément, il est question d'aborder l’établissement, le maintien, la détérioration et la rupture des liens sociaux, à travers des moments clés de la trajectoire de vie de ces femmes – tels que l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte, la précipitation dans le système judiciaire et la détention. Pour ce faire, dix femmes détenues ont été soumises au protocole de recherche suivant : un entretien semi-structuré, un génogramme, un questionnaire de soutien social (S.S.Q.-6), une échelle de provisions sociales (Social Provisions Scale), un questionnaire sur les styles relationnels (The Relationships Questionnaire) et une ligne du temps. Les données recueillies ont fait l’objet d’analyses cliniques et statistiques descriptives afin de dégager des tendances générales de l’échantillon. Les résultats mettent en évidence que la plupart des auteures sont des primo-délinquantes ayant connu des dysfonctionnements intrafamiliaux. Aussi, la plupart de ces femmes connaissait la victime avant les faits, et l’acte est commis le plus souvent en complicité. Enfin, les liens familiaux sont les liens restés les plus intacts chez la plupart des détenues rencontrées, qu'ils aient été positifs ou négatifs avant la détention.
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