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La Déclaration des droits de l'homme de 1789 ne s'y est pas trompée en proclamant, dès la première phrase de son préambule, que « l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des gouvernements ». La corruption est donc l'ennemie jurée de la démocratie et la garantie des droits de l'homme, la meilleure arme pour la combattre. Selon le Conseil de l'Europe, la corruption est « une menace pour la prééminence du droit, la démocratie et les droits de l'homme, sape les principes de bonne administration, d'équité et de justice sociale, fausse la concurrence, entrave le développement économique et met en danger la stabilité des institutions démocratiques et les fondements moraux de la société ». On dit toujours que « le pouvoir corrompt ». Nous constatons chaque jour à Anticor à quel point c'est vrai. Peut-être que notre système politique évoluera un jour vers davantage de démocratie directe, mais en attendant, faute de meilleur système, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Le pouvoir appartient normalement au peuple dans une démocratie, mais il n'est pas toujours facile pour les citoyens de l'exercer. La corruption est définie comme l'action de soudoyer quelqu'un, de pervertir, d'altérer. C'est fondamentalement un abus qui implique un détournement du pouvoir confié à un responsable politique ou administratif à des fins personnelles. Dans un sens strictement juridique, la corruption est un délit commis par une autorité publique, une personne investie d'une mission de service public ou un élu qui sollicite ou agrée sans droit, directement ou indirectement, offres, promesses, dons, présents ou avantages pour accomplir ou s'abstenir d'accomplir un acte relevant de ses fonctions ou facilité par celles-ci ...
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