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Le but de l’Union européenne est aujourd’hui de bâtir une société politique commune, à même de prolonger une intégration qui, de fait, ne s’est basée jusqu’ici que sur des éléments matériels. Ainsi, la thématique identitaire prend-elle de l’importance, donnant la priorité aux sciences humaines dans la réflexion sur notre avenir communautaire, mais aussi sur notre passé commun. Forts de ce constat, différents chercheurs en sciences humaines ont décidé de croiser leurs regards sur l’histoire de la construction européenne. Le but en était également de confronter différentes méthodes d’investigation, et de faite le bilan d’études parallèles qui ne demandaient qu’à s’entrecroiser au profit de toutes C’est cette première journée programmatique que nous publions ici : elle contient les principaux questionnements qui touchent les chercheurs sur l’Europe dans les spécialités du droit, de la géographie et de l’histoire. Bien entendu, les pistes lancées ne peuvent qu’être enrichies par les futures rencontres, mais elles donnent d'ores et déjà une direction à une collaboration inédite, et des réponses, bien entendu à approfondir, aux premières questions que pose cette analyse pluridimensionnelle de l’Europe.
Geography --- History --- géographie --- histoire --- droit --- Union européenne
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« Paris pour voir; Lyon pour avoir, Bordeaux pour dispendre /dépenser/ et Toulouse pour apprendre ! ». Ce proverbe du xvie siècle illustre à merveille la renommée de l'université de Toulouse, l'une des plus anciennes d'Europe. Créée par le traité de Paris en 1229, supprimée en 1793, éclatée en facultés distinctes au xixe siècle, elle retrouve son identité juridique en 1896 jusqu'à la constitution d'universités distinctes en 1969. Cet ouvrage - qui a accompagné une exposition présentée à Toulouse de novembre 2010 à janvier 2011 - se propose de retracer la longue et riche histoire de cette institution. La vie universitaire, marquée par l'enseignement et la recherche, mais aussi par les rites et cérémonies propres à toute communauté, y occupe une place de choix. Il s'agit de mettre en lumière la place particulière de l'université au sein de la ville, dynamisée - mais parfois aussi perturbée - par la présence des enseignants et des étudiants. Le parcours s'achève avec un rappel de la longue tradition d'accueil et d'ouverture sur le monde de l'université de Toulouse, et par la présentation de trente grandes figures, connues ou méconnues, qui ont marqué son histoire. Adossé au travail d'une dizaine de chercheurs d'horizons disciplinaires variés, cet ouvrage donne à voir près de deux cents documents originaux conservés dans des collections publiques ou privées.
History --- histoire --- enseignement --- recherche
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Au temps de l'humanisme, les héritiers de l'élite européenne ont, pour se former, souvent pratiqué le « voyage étudiant » ; à l'époque moderne, ils ont été nombreux à effectuer le « Grand Tour » du continent. Mais c'est à des migrations estudiantines moins connues, et souvent moins heureuses, que s'intéresse cet ouvrage. Du xvie au xxe siècle, en effet, des jeunes gens issus de minorités ont été contraints d'aller étudier ailleurs, au gré des répressions, notamment religieuses, et sous la contrainte de politiques universitaires discriminatoires (numerus clausus, interdictions diverses, etc.). Les exils éducatifs sont ainsi légion, des catholiques irlandais fuyant l'État protestant aux marranes chassés par l'Inquisition, des calvinistes français aux juifs d'Europe de l'Est, des ressortissants de l'empire russe aux « indigènes » des empires coloniaux. Beaucoup de ces étudiants de l'exil se forgèrent ainsi un destin meilleur - mais ailleurs, dans des pays d'accueil qui ont souvent instrumentalisé ces expatriés. Au fil des analyses de seize spécialistes internationaux, cet ouvrage étudie les cohortes d'exilés qui se sont joués de la carte universitaire. Leurs pérégrinations et leurs chassés-croisés ont dessiné les contours d'une Europe souvent intolérante mais qui, dans la longue durée, a presque toujours été perméable aux mobilités étudiantes.
Education --- Exil. --- Exiles --- Herkunftsland. --- History of education --- Student. --- Verfolgung. --- History --- History. --- Minorities and persecution --- Exiled students --- Geschichte 1500-2000. --- Europa. --- 378.4 <4> --- 378.4 <4> Universiteiten--Europa --- Universiteiten--Europa --- exil --- éducation --- enseignement --- migration
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Création napoléonienne, le recteur d’académie occupe une place originale dans les institutions de la France depuis deux siècles. Fonctionnaire, représentant du ministère, le recteur est, à l’instar du préfet, d’abord perçu comme un agent du centralisme étatique ; particulièrement dans l’académie de Toulouse, la plus éloignée de Paris. Universitaire, le recteur n’est pourtant pas un haut fonctionnaire comme un autre. Son autorité, surtout dans une région qui compte une des plus anciennes universités d’Europe et la seconde population étudiante du pays, n’est pas simplement administrative, elle est aussi intellectuelle ; ce qui lui vaut le titre de « chancelier des universités ». Considéré comme un « pair » par ses collègues, il incarne la garantie des franchises universitaires, l’indépendance de la recherche et, à tous les niveaux du système éducatif, la liberté pédagogique des enseignants. Explorant deux siècles d’existence de l’institution rectorale et académique, les contributions réunies à l’issue du colloque « Les recteurs et le rectorat de l’académie de Toulouse ( 1808-2008) », illustrent la permanence de ces deux caractères de la fonction de recteur. Permanence… Mais aussi évolution, selon les différents régimes que la France a traversés depuis le Premier Empire, selon la personnalité des hommes (et de la seule femme) qui ont occupé le poste, selon la nature des problèmes à traiter et des défis à relever... Ce colloque pluridisciplinaire - qui réunit historiens, historiens du droit et sociologues, en confrontant le résultat de leurs recherches aux témoignages des sept derniers recteurs de l’académie de Toulouse - fait émerger une troisième particularité : son rôle de médiateur entre les intérêts locaux et les instances nationales. Chargé d’appliquer la politique du ministère « sur le terrain ». le recteur se trouve confronté aux attentes des populations, aux demandes des élus, aux inquiétudes des enseignants... Faire « remonter » à Paris ces aspirations…
History --- Public Administration --- rectorat --- académie --- histoire --- institution
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L’occasion d’un colloque sur l’histoire des Facultés de droit de province au xixe siècle a été founie par le bicentenaire du décret du 17 mars 1808 qui a redonné aux Ecoles de droit le titre de Facultés qu’elles ont conservé de manière discontinue jusqu’à nos jours. Afin de délimiter le sujet, il a été décidé de se consacrer d’abord au xixe siècle (lato sensu) et aux Facultés de droit de province (même s’il ne faut pas ignorer les interactions avec celle de Paris). Ainsi se trouvaient directement concernées les Facultés de droit napoléoniennes : Aix - Caen - Dijon - Grenoble - Poitiers - Rennes -Strasbourg et Toulouse et celles créées ultérieurement à partir de la fin du Second Empire (Nancy - Douai) et du début de la IIIe République : Bordeaux - Lyon - Montpellier - Lille sans oublier le cas particulier d’Alger. Il est vrai que l’historiographie des Facultés de droit est restée trop longtemps le parent pauvre de la recherche sur l’enseignement supérieur français. Fort heureusement, l’on assiste depuis quelques années à un regain d’intérêt pour ces sujets. Le temps est venu, semble-t-il, de coordonner et de fédérer la recherche menée sur l’histoire des Facultés de droit et ce livre issu du colloque de 2008 y contribue. Les historiens du droit ne revendiquent aucun monopole en ce domaine et tous les talents sont les bienvenus comme on a essayé de le montrer dans l’élaboration même de cet ouvrage mais ils doivent résolument et collectivement se situer en première ligne sur ce chantier de recherche. Pour cela, ils doivent mieux se connaître, confronter leurs points de vue, se retrouver régulièrement, se soutenir davantage, intégrer aussi les jeunes chercheurs à cette recherche au long cours qui permettra, en connaissant mieux notre passé de mieux aborder les grands défis que connaît aujourd’hui l’Université française.
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De la fondation de la cité romaine au XXIe siècle, de Tolosa à Toulouse, la ville de la Garonne a préservé son rôle de métropole régionale. Le Congrès de la Fédération historique de Midi-Pyrénées, tenu en 2008 à l’université de Toulouse-Le Mirail, a réuni plus de 80 intervenants, dont les communications rassemblées apportent dans cet ouvrage l’essentiel des recherches les plus récentes. La première partie porte sur ce qui a fait la force de la ville : la formation de son territoire et son urbanisation, les caractères de sa société, les divers pouvoirs qui y siègent, ses activités économiques, commerciales comme industrielles. Un bilan qui remet en cause bien des idées reçues en montrant la vitalité dont ont fait preuve ses habitants au fil des siècles ! La deuxième partie offre des communications qui se sont attachées à l’activité culturelle dont Toulouse a été un foyer particulièrement actif dans sa longue histoire. Celle-ci a revêtu des formes multiples, parfois inattendues. La religion l’a marquée de son empreinte, longtemps sous l’ascendant de l’Église catholique, avant que la ville ne fasse place à d’autres croyances. Elle s’est affirmée aussi comme un pôle d’élaboration et de transmission du savoir, dans lequel l’université a pris naturellement sa place. Elle a entretenu un goût, et même une passion, pour la littérature, la musique, les arts plastiques, autant d’expressions qui ont contribué à modeler la personnalité de la « ville rose ».
Urban Studies --- History --- métropole --- urbanisation --- territoire --- histoire culturelle
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