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Objectif : Cette étude a pour but d'explorer la présence potentielle d'une symptomatologie post-traumatique qui découlerait du parcours d'adoption de l'enfant. Méthodologie : Notre échantillon se compose de sept familles et donc de sept enfants adoptés, âgés de 7 à 11 ans. Un premier temps est prévu avec les parents, un second avec les enfants. Tout d'abord, un entretien d'anamnèse a été réalisé, suivi d'un entretien sur les symptômes post-traumatiques (adaptation du CPTS-RI, Frederick et al., 1992). Les parents doivent également répondre à deux questionnaires, l'un sur l'adaptation actuelle de l'enfant (CBCL, Achenbach & Rescorla, 2001) et l'autre sur l'adaptation initiale à l'adoption (IAA, Tan et al., 2010). Ensuite, l'enfant évalue lui-même sa qualité de vie via le MSLSS (Huebner et al., 2012) et procède à la réalisation du dessin en quatre quadrants (Artigas et al., 2015) qu'il évaluera via la SUD (Wolpe, 1969). Résultats et discussion : Seul le lien entre l'évaluation par la mère des problèmes de comportement total de l'enfant et les symptômes du PTSD rapportés par les parents est significatif. Nous l'expliquons en partie par les problèmes de comportement internalisé. En effet, ceux-ci peuvent être la conséquence d'un PTSD bien qu'ils soient fréquents chez les enfants adoptés. Ce lien significatif est également appuyé par des problèmes sociaux et des problèmes attentionnels qui peuvent notamment être expliqués par des problèmes internalisés. La partie qualitative permet d'amener le focus non plus sur les symptômes du PTSD mais sur celui d'état de stress aigu qui semblent mieux convenir à notre échantillon. Bien qu'aucun des enfants ne semble avoir développé une symptomatologie complète du PTSD, les symptômes post-traumatiques potentiels sont passés en revue chez chacun d'entre eux. Dans la discussion, nous faisons l'hypothèse que des symptômes post-traumatiques puissent revenir à l'adolescence et nous revenons également sur une lecture attachement. Conclusion : Cette étude n'a pas permis d'atteindre notre objectif étant donné qu'aucun enfant ne semble avoir réellement développé un PTSD. Cette absence de résultats peut être expliquée par plusieurs biais. D'autres études, avec un échantillon plus grand et plus diversifié, sont nécessaires. Il serait également intéressant de réaliser ce type d'étude avec des enfants orphelins ou placés.

Adoption --- Enfants adoptés --- Syndrome posttraumatique --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique

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Introduction :La séparation parentale est un évènement de vie courant et transitoire à notre époque mais n’en reste pas moins difficile pour les enfants qui la vive. Parallèlement, le cancer est une épreuve bouleversante à la fois pour la personne qui le vit mais aussi pour l’enfant qui en est le témoin direct. Par ailleurs, nous avons pensé qu’étudier le rôle de l’enfant en tant qu’acteur de ses deux expériences nous semblait pertinent. Les objectifs de cette étude étaient d’analyser les stratégies de coping présent chez l’enfant ainsi que les ressources sociales dont dispose et qu’il mobilise pour faire face à une doublé épreuve à savoir la séparation des parents et le cancer chez l’un d’eux. 
Méthodologie : Pour ce faire, nous avons proposé de réaliser à titre exploratoire un groupe de parole pour enfants dont l’âge est compris entre 6 et 12 ans et qui sont témoins de ces deux expériences. Dans un premier temps , nous avons supposé que le groupe de parole permettrait à l’enfant d’élaborer des stratégies d’adaptation centrés sur ses émotions en s’exprimant grâce aux activités sur ses ressentis lorsqu’il prit connaissance de ses deux épreuves. Ces activités que nous considérons comme des supports créatifs et comme moyen de communication pour l’enfant, permettent à ce dernier de s’éloigner de ses deux évènements bouleversants. Dans un second temps, nous avons présumé que les interactions au sein de ce dispositif constituer une ressource pour l’enfant en lui permettant d’une part d’être soutenu et encourager par l’animateur du groupe de parole et d’autre part à partager l’expérience commune de la maladie et de la séparation avec les autres enfants, en mettant des mots sur ses éprouvés. 
Conclusion : Cette étude exploratoire vise à proposer des pistes d’intervention autour du vécu de l’enfant confronté à l’expérience de la séparation des parents et à la maladie de l’un d’eux. Un dispositif tel que le groupe de parole pour enfant et dans lequel celui-ci peut s’exprimer librement par des mots autour d’une expérience bouleversante, mériterait d’être approfondit

Stratégies d'adaptation, ressources sociales, la figure d'attachement, --- les tuteurs de résilience --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique