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En tant que femmes médecins généralistes, nous sommes régulièrement confrontées aux réticences des femme à l’âge de la ménopause vis-à-vis de l’utilité d’une hormonothérapie substitutive (HTS) classique : peur de grossir, peur du cancer du sein, attirance vers une médecine « douce … De plus, certaines firmes phytothérapeutiques et agro-alimentaires encouragées par la presse de grand public et les médias leur présentent les phyto-œstrogènes comme l’alternative idéale et «naturelle ». Or, un des rôles du généraliste est de conseiller, guider ses patients à travers la jungle des informations relatives à la santé, ce qui fait de lui un scientifique de proximité.
Les phyto-œstrogènes sont-ils uniquement le résultat d’un phénomène de mode en ce début de troisième millénaire où le « bio » a la cote ou offrent-ils réellement des perspectives pour l’avenir ?
Par ce travail, nous souhaitons présenter les données scientifiques actuelles sur ce sujet et les confronter aux opinions du grand public afin de mieux conseiller nos patientes

Menopause --- Isoflavones --- Lignans --- Coumestrol --- Zearalenone