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Church and state --- History --- Papal States
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"Au registre des idées reçues, l'affirmation selon laquelle la dignité humaine est une découverte des Lumières tient une place de choix. Mais on n'a pas attendu Kant pour considérer que l'être humain tient une place éminente dans la Création, et le christianisme voit dans la personne du Verbe incarné l'Exemplaire même de toute dignité. Par contraste, la philosophie moderne a voulu placer la racine de la dignité dans l'autonomie, c'est-à-dire dans l'affranchissement de toute loi extérieure à la volonté humaine, et non plus dans l'honneur d'accomplir librement ce qui est bien. La postmodernité voit s'exacerber sous nos yeux les contradictions provoquées par ce "concept maltraité", utilisé à toutes les sauces mais inapte à poser des bornes infranchissables à toute espèce de transgression. Par des chemins de traverse, ce retournement de perspective a progressivement pénétré l'Église catholique, en particulier sous l'influence de Jacques Maritain, et a pesé sur le concile Vatican Il, grâce notamment aux efforts du jésuite américain John Courtney Murray, suscitant plus de difficultés que d'heureux effets. Faut-il alors dire avec Steven Pinker que "la dignité est une stupidité"? Mieux vaudrait plutôt reprendre la question sur des bases plus assurées." (4e de couverture)
Dignity --- Dignité humaine. --- Dignity.
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La modernité constitue une rupture avec la conception classique de la loi en brisant le lien qui la relie avec toute forme de norme transcendante. Légitimité et légalité se disjoignent, faisant apparaître la possibilité d'une légalité non légitime mais également celle d'une légitimité non légale. Simple recours dialectique, la légitimité cesse alors de correspondre à une norme objective et se trouve réduite à n'être que la simple volonté idéologique de ceux qui n'acceptent pas la loi positive et qui, s'ils sont majoritaires, l'aboliront et y substitueront une autre mieux acceptée. Il n'y a plus d'autre légitimité que la légalité mais dans un ensemble en perpétuelle recomposition. La modernité ayant ainsi porté le soupçon sur la légitimité de l'ordre positif, la crise de la loi se manifeste à la fois par une judiciarisation de la vie politique et par une politisation de la justice. L'hypertrophie législative et son contrôle judiciaire compensent la perte de légitimité. Cette motorisation de la loi aboutit an paradoxe d'une loi impuissante mais omnipotente.
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Contre toute évidence historique, philosophique et sociologique, les racines chrétiennes de l'Europe ont fait l'objet, ces derniers temps, de débats et polémiques au sein des organes dirigeants de l'Union européenne ainsi que des opinions publiques de certains pays de l'Ouest du Continent. D'aucuns se sont ingéniés à vouloir opposer le christianisme à la laïcité en vue d'assurer à celle-ci la suprématie absolue dans le projet de nouveau traité - abusivement appelé "Constitution" - de l'Europe des Vingt-Cinq. Pourtant, tout comme l'histoire, les arts ou la littérature, le droit y est lui-même profondément marqué par l'héritage religieux tant il a été façonné dans ses concepts et son évolution par le christianisme. À maints égards il continue, aujourd'hui encore, à traiter des questions religieuses jusques et y compris dans les Constitutions nationales de la plupart des États adhérant à l'Union européenne. Dans leur phobie du religieux, les partisans du monopole laïque n'ont pas vu que c'est précisément par la mention de l'héritage chrétien dans le traité qu'ils auraient pu trouver une meilleure garantie contre les velléités de remise en cause de cette distinction entre le temporel et le spirituel à laquelle tous les Européens sont légitimement attachés et qui puise son origine dans l'Évangile du Christ lui-même. En s'y refusant, la nouvelle Europe politique n'a pas su relier son avenir à son passé, sa solidarité à son identité, ni sa transition à sa tradition. En reniant une part de son héritage, elle a rejeté une partie importante de ses héritiers.
Freedom of religion --- Religion and law --- Democracy --- Human rights --- Religious aspects --- Christianity --- 322 <4> --- Godsdienstige tolerantie. Godsdienstpolitiek--Europa --- Conferences - Meetings --- 241.62*4 --- Theologische ethiek: verhouding tot de internationale samenleving --- 241.62*4 Theologische ethiek: verhouding tot de internationale samenleving --- 322 <4> Godsdienstige tolerantie. Godsdienstpolitiek--Europa --- Law --- Law and religion --- Basic rights --- Civil rights (International law) --- Rights, Human --- Rights of man --- Human security --- Transitional justice --- Truth commissions --- Freedom of worship --- Intolerance --- Liberty of religion --- Religious freedom --- Religious liberty --- Separation of church and state --- Freedom of expression --- Liberty --- Self-government --- Political science --- Equality --- Representative government and representation --- Republics --- Law and legislation --- Freedom of religion - European Union countries - Congresses --- Religion and law - European Union countries - Congresses --- Democracy - Religious aspects - Christianity - Congresses --- Human rights - Religious aspects - Christianity - Congresses
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