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Dès la construction de l’Union européenne le droit de la concurrence est présent. C’est notamment le droit de la concurrence qui a permis d’avoir le marché économique que nous avons aujourd’hui, ce que nous appelons communément « le marché unique ». Bien que le point de départ pour avoir ce marché unique est le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il aura fallu certes plusieurs années, beaucoup d’arrêts de la Cour de justice européenne, de la législation tant du hard law (règlement, directive) que du soft law (avis, recommandations) avant d’avoir le marché unique tel que nous le connaissons aujourd’hui. Pourquoi avoir eu besoin de toutes ces années pour arriver à ce que nous avons aujourd’hui ? D’une part la société, les mentalités, les individus évoluent et d’autre part, le droit européen de la concurrence ainsi que le marché économique évoluent. Au début, nous avions une économie de petits artisans, de petits entrepreneurs par la suite avec la révolution industrielle, apparaissent les grandes entreprises. Au fil des années différentes formes de sociétés voient le jour comme la société anonyme (SA) ou encore la petite moyenne entreprise (PME). L’évolution ne s’arrête pas là, l’économie ainsi que la vie des individus vont changer avec l’arrivée d’internet. Internet voit officiellement le jour le 12 mars 1989. Selon nous, l’utilisation d’internet va voir un bouleversement. En effet, les individus sont passé de « l’internet » qu’ils avaient chez eux, à la maison servant à travailler ou obtenir des informations, à « l’internet » qu’ils ont partout avec eux et tous les jours. Cette seconde utilisation d’internet sert toujours à travailler ou obtenir une information mais pas seulement. Maintenant on communique, on partage, on fait nos courses, on commande des objets ou de la nourriture etc. En réalité, avec cette seconde forme d’utilisation, apparait une nouvelle économie et donc un nouveau marché. Certaines entreprises ont peut-être été « visionnaires » et ont tout de suite vu le potentiel que pouvait apporter cette économie, ce nouveau marché et se sont directement lancées dans ce marché numérique. En créant leur site internet et en proposant des services et des biens aux consommateurs. D’autres entreprises ne se sont pas aventurées dans ce marché et ont préféré le marché « matériel ». Mais c’était sans compter sur l’épidémie mondiale que nous connaissons tous, le covid19, qui a en quelque sorte obligé certaines entreprises et surtout les petites entreprises à faire le pas et rentrer dans cette économie numérique. L’’économie numérique aujourd’hui est bien établie dans nos vies, c’est une réalité, nous dirions même que nous ne pourrons plus vivre sans. Cette économie comment est-elle régie ? Car même si c’est une économie « numérique » il faut lui appliquer des règles concrètes. On va lui appliquer le droit européen de la concurrence car même si ce marché est « numérique » il n’en reste pas moins un marché ou il y a des entreprises qui offrent des biens et des services et des consommateurs qui sont prêts à acheter ces biens et services. Ce marché donc se verra appliquer notamment le droit européen de la concurrence. Pour rappel les entreprises sont au cœur de ce droit. En effet, ce droit européen de la concurrence est là pour réguler les comportements individuels des entreprises mais aussi leurs relations entre elles afin que le marché soit le plus concurrentiel possible. Au sein de ce marché numérique on voit apparaitre de très grandes entreprises qui ont très bien réussi dans ce marché. Nous pensons à Google, Amazon, Appel etc. La Commission européenne va décider d’enquêter sur les pratiques de ces grandes entreprises au sein du marché numérique. Dans l’affaire Google, la commission après son enquête, a conclu que l’entreprise se donnait à des pratiques anticoncurrentiels (l’abus de position dominante) et décide de lui infliger une amende. Google n’étant pas d’accord introduit un recours auprès du Tribunal de l’Union européenne qui confirme la décision de la Commission. A la question suivante : est-ce qu’on peut appliquer le droit européen de la concurrence au sein de ce marché numérique ? La réponse est oui Google a été condamnée à une amende très élevée pour avoir abusé de sa position dominante, on voit bien la une application du droit de la concurrence. Le problème ne se situe pas vraiment la mais plutôt de savoir si ces règles qui certes sont applicables sont-elles adaptées à ce marché numérique ? Car pour arriver à la condamnation de Google il aura fallu plusieurs années. L’Union européenne décide alors d’agir avec l’adoption d’un premier règlement. Le règlement (UE) 2022/1925 du parlement européen et du conseil du 14 septembre 2022 relatif aux marchés contestables et équitables dans le secteur numérique et modifiant les directives (UE) 2019/1937 et (UE) 2020/1828 (règlement sur les marchés numériques- DMA). Il y a encore d’autres norme à venir comme exemple la législation sur les services numérique. Avec ce travail, nous allons essayer de répondre à une question. Est-ce que le règlement 2022/1925 sur les marchés numériques ( DMA) est un règlement venant s’ajouter au droit européen de la concurrence ou est-ce que c’est un règlement qui est le début d’un nouveau droit autonome ? Nous allons maintenant définir les sujets qui vont être aborder au sein de ce travail. Premièrement, nous allons commencer ce travail en abordant l’affaire Google. Cette arrêt va permettre de montrer quels sont les agissements problématiques de ces grandes entreprises au regard du droit européen de la concurrence. Nous allons également parler de l’enquête de la Commission. Deuxièmement, nous allons essayer d’expliquer pourquoi l’Union européenne a décidé de prendre le DMA. Pourquoi le droit européen de la concurrence n’était pas suffisant pour ce marché numérique et qu’il a fallu prendre ce DMA. Troisièmement, nous allons voir quelques notions importantes du DMA, quels sont les contours du DMA, comment va-t-il s’appliquer. Par exemple nous allons examiner la notion de « contrôleur d’accès », nous allons voir que ce droit est un droit ex-ante et non un droit ex-post comme le droit de la concurrence. Quatrièmement, nous allons voir l’imbrication entre le droit européen de la concurrence, le dma et le droit national.
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L'industrie du jeu vidéo est l'industrie culturelle ayant connu la plus forte croissance durant ces dernières décennies. De l'introduction de la Magnavox Odyssey en tant que console de salon en 1972 avec un fonctionnement des plus simples à la sortie des consoles de neuvième génération que sont la PS5 et les Xbox Series S et X en 2020, des progrès faramineux furent réalisés afin de faire culminer l'industrie à des revenus estimés autour de 184 milliards de dollars en 2024. L'industrie a un fonctionnement centré sur la notion du marché à deux versants (two-sided market) où un fabricant de plateformes (hardwares) va mettre en relation un versant du marché, composé des joueurs, à l'autre versant du marché composé des développeurs de jeux vidéo (créant donc les softwares). Le secteur est maintenant dominé par un oligopole s'étant développé, entre autres, autour des mécanismes d'exclusivité. Ces mécanismes permettent en effet de rendre temporairement ou définitivement un jeu exclusif à une console spécifique, faisant jouer la concurrence sur les marchés afin d'obtenir les meilleures exclusivités permettant d'attirer le versant des joueurs (ainsi que celui des développeurs) vers la plateforme en question. Ce mécanisme d'exclusivité est né durant la troisième génération, où Nintendo est arrivé sur le marché et a immédiatement commencé à produire les jeux exclusifs qui lui vaudront un immense succès toujours reconnaissable aujourd'hui. Ces exclusivités sont parfois également reconnues comme des jeux Triple A (AAA), qui sont des jeux à haute valeur ajoutée engendrant beaucoup de revenus pour les développeurs et les consoles sur lesquelles ils sont vendus. Néanmoins, l'industrie s'est attiré l'attention des autorités de contrôle de la concurrence du monde entier avec son impact et ses bénéfices toujours plus élevés. Microsoft a en effet annoncé le 18 janvier 2022 vouloir acheter le studio de jeux vidéo Activision Blizzard pour environ 70 milliards de dollars, ce qui n'a pas manqué d'alerter tant les spécialistes de la concurrence, que le monde du jeu vidéo au sens large. Microsoft étant déjà un géant sur le marché, l'acquisition d'Activision Blizzard, studio possédant moultes franchises telles que Call of Duty, Diablo ou encore World of Warcraft, n'a pas manqué de faire émerger des craintes diverses concernant la concurrence sur les marchés, notamment du fait de la menace indirecte de passage de certaines de ses franchises phares en exclusivité sur les plateformes de Microsoft au détriment notamment de son principal concurrent, Sony. Après une saga judiciaire des plus impressionnantes ayant fortement fait parler d'elle dans le monde de la concurrence depuis maintenant plus de deux ans, Microsoft a finalement annoncé l'acquisition officielle d'Activision Blizzard en date du 13 octobre 2023, après avoir obtenu l'accord des autorités européennes (Commission européenne) et britanniques (Competition and Markets Authority). Néanmoins, une zone d'ombre subsiste pour Microsoft : la décision future de l'autorité américaine (Federal Trade Commission). Ce travail a pour but de brosser l'histoire, les statistiques et l'économie de l'industrie avant d'ensuite se livrer à un examen détaillé de la saga judiciaire de l'acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft afin de répondre à une question précise : quel est l'impact de cette affaire sur le contenu exclusif dans l'industrie du jeu vidéo ?
Federal Trade Commission --- Competition and Markets Authority --- Jeu vidéo --- Concurrence --- Microsoft --- Activision Blizzard --- Industrie du jeu vidéo --- Droit de la concurrence --- Commission européenne --- European commission --- Federal Trade Commission --- Competition and Markets Authority --- Video game --- Competition --- Competition law --- Video game industry --- Microsoft --- Activision Blizzard --- Droit, criminologie & sciences politiques > Multidisciplinaire, généralités & autres
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Depuis le milieu des années 1990, le principe de libre concurrence gouverne le secteur du transport aérien en Europe. À ce titre, les aides d'État qui pourraient être attribuées aux compagnies aériennes sont strictement limitées par l'article 107 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne, qui instaure un principe d'incompatibilité a priori desdites aides avec le droit communautaire. Ce principe ne peut ainsi être renversé que dans des situations bien précises, énumérées aux deuxième et troisième paragraphes de l'article. Après un examen de la notion d'aide d'État, le présent travail se fixera pour objectif de revenir sur les aides ayant pu être attribuées aux compagnies aériennes durant la période de la pandémie de Covid-19 afin de maintenir à flot un secteur d'activité alors particulièrement menacé. Il sera ainsi fait état des différents fondements invoqués par les autorités étatiques pour justifier l'attribution de leurs aides et leur compatibilité avec le Traité, ainsi que de l'issue des différents recours intentés contre l'octroi de ces dernières. L'objectif final étant de dresser un état des lieux de la nécessaire conciliation faite par les autorités européennes entre la volonté de promouvoir l'absence d'entrave à la concurrence au sein du marché unique et la protection d'une activité économique gravement menacée par une crise mondiale sans précédent dans l'histoire de l'Union.
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Philosophers --- Political scientists --- Policy scientists --- Scholars --- Adorno, Theodor W., --- Arendt, Hannah --- Blücher, Hannah Arendt, --- Bluecher, Hannah Arendt, --- Ārento, Hanna, --- Arendt, H. --- Arendt, Khanna, --- ארנדט, חנה --- アーレント, ハンナ, --- Adorno, Theodor W. --- Wiesengrund, Theodor, --- Wiesengrund-Adorno, Theodor, --- Adorno, Teodor V., --- Adorŭno, --- אדורנו, תאודור --- אדורנו, ת. ו. --- Adorno, Th. W.
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The Big Tech companies (Google, Apple, Facebook, Amazon and Microsoft) are shaping our daily lives and holding a prominent position in our societies. Evolving from platforms to ecosystems, these multinational companies are collecting an intangible asset, data, and competing fiercely for users' attention. They challenge traditional business models and manage to grow much faster than their competitors, reaching quasi-monopolistic positions in the market. These platforms are generating a number of significant problems that states have to deal with. They tend to become private regulators and adopt processes that are detrimental to competition. The digital ecosystem is increasingly controlled by a handful of actors that are difficult for states to challenge. New instruments are being developed by Europe in an attempt to better regulate these platforms. The Digital Markets Act proposed on 15 December 2020 is one of them. This proposal put in place by the European Commission expressly targets gatekeepers, i.e. large platforms, such as the Big Tech. The purpose of this paper is to identify how states should proceed in order to regulate digital platforms and how competition law and the Digital Markets Act do or do not meet these requirements. What are the criteria for an effective regulation of digital platforms? What are the advantages and disadvantages of the Digital Markets Act in comparison with competition law and what will be the effects of this legislation on big tech companies? Is the Digital Markets Act the ultimate regulatory tool for digital platforms? What does it concretely bring in addition to what already exists? These are the questions that this paper seeks to answer.
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