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La première modernité a établi un dialogue entre les diverses formes d'expression que sont la peinture, la sculpture, l'architecture, la poésie, la musique, la danse, voire la mode vestimentaire. Celles-ci constituent autant de membres échangeant dans cette république artistique faisant figure de pendant à la République des lettres. Alors que s'édifient les premières institutions consacrées à l'enseignement des arts, créant une distinction entre les beaux-arts et les corporations d'artisans et apportant une certaine légitimation à l'artiste, la réflexion sur les arts trouve un nouveau souffle dans les théories esthétiques qui se développent à la même époque et qui puisent leur inspiration dans les réflexions sur le rapport entre plaisir et sensations, mettant de l'avant l'expression d'une subjectivité sensible.
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Le quatrième titre de la collection Émergence de Tangence éditeur a paru, sous le titre Éthique et esthétique dans la littérature pour la jeunesse. Cette collection se propose de mettre en évidence les nouvelles voies de la recherche universitaire en études littéraires dans le même esprit que celui qui anime la revue Tangence. Cet ouvrage rassemble les actes d'un colloque international étudiant tenu à l'Université du Québec à Trois-Rivières, les 12 et 13 février 2010, et organisé par Andréane Audy-Trottier, Myriam Bacon, Cynthia Bleau et Elizabeth Marineau.Le collectif s'attache à montrer que le corpus que l'on destine à la jeunesse est à la fois un objet esthétique, dont l'ambition est d'initier le jeune lecteur au plaisir de la littérature, et un produit de grande diffusion, où s'expriment des discours éthiques à valeur normative. La première partie s'intéresse au xviiie siècle et aux prémisses de la littérature pour la jeunesse. Alors qu'Andréane Audy-Trottier tente de circonscrire un usage pédagogique de la lecture, Geneviève Fournier-Goulet se penche plus spécifiquement sur les stratégies rhétoriques qu'emploie Arnaud Berquin pour exemplifier la critique des superstitions. Kim Gladu insiste, pour sa part, sur les différentes réceptions des contes de Perrault. La seconde partie est consacrée au xixe siècle. Carmélie Jacob y examine les effets poétiques comiques utilisés dans les comptines du Struwwelpeter de Heinrich Hoffmann (1845) et Laurence Chaffin y étudie une figure emblématique de la littérature pour la jeunesse destinée aux filles, Zénaïde Fleuriot, en tentant de comprendre comment celle-ci peut influencer la construction identitaire de ses jeunes lectrices. La troisième partie propose de réfléchir sur la naissance et le développement de la littérature pour la jeunesse au Québec. Myriam Bacon se penche sur les discours éditoriaux liés à la publication des Aventures de Perrine et de Charlot, alors que Mélissa Doucet propose une analyse des mouvements (spatiaux et identitaires) et des figures qui les sous-tendent dans l'œuvre de Cécile Gagnon. Elizabeth Marineau fait ensuite état des divergences et des convergences entre les représentations de l'adolescente dans la littérature et la presse adolescente contemporaine pour la jeunesse, entre 1990 et 2005. Finalement, Cynthia Bleau analyse la relation mère-fille dans Un été de Jade de Charlotte Gingras, en mettant à contribution le concept de la généalogie féminine développé par Luce Irigaray. Enfin, la dernière partie de l'ouvrage est dédiée à la littérature pour la jeunesse d'expression française de la dernière décennie. Moïse Ngolwa s'intéresse aux représentations de l'altérité à partir de différents albums jeunesse de la série Kirikou et Laurence Allain-Leforestier au discours écologique dans les albums français. Rodrigue Homero Saturnin Barbe pose, pour finir, un regard sur la littérature orale centrafricaine qui évolue désormais vers l'écriture.
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