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Pour les dictionnaires, Kenneth Anger se situe quelque part dans la rubrique "cinéma expérimental", figure de l'underground américain, avec à ses côtés Andy Warhol, et il reste davantage connu pour son récit scandaleux, "Hollywood Babylone", paru en 1959 chez Pauvert. Dans sa filmographie pourtant, plusieurs titres sont devenus des films-cultes : "Inauguration of the Pleasure Dome" (1956), rituel érotico-mythologique à la manière de ceux qu'organisait au début du siècle le Mage Aleister Crowley dans son abbaye sicilienne ; "Scorpio Rising" (1963), mi-document mi-fiction sur les milieux des motards new-yorkais, sur fond de pop music ; "Invocation of my Demon Brother" (1969), tourné à San Francisco et monté à Londres sur une musique de Mick Jagger. Kenneth Anger est le premier cinéaste à avoir transcrit frontalement à l'écran les fantasmes homosexuels. Remarqué lors d'un voyage à Paris par Cocteau, il a travaillé quelque temps en France, toujours en butte à la censure américaine. En 1996, une rétrospective de ses films à Paris, a permis à toute une partie de la critique de prendre la mesure de son oeuvre. Pour Olivier Assayas, nul doute que Kenneth Anger est un maillon indispensable pour comprendre le cinéma contemporain. Tout son cinéma est traversé par la question de la magie du cinéma et des rituels par lesquels elle advient ou au contraire disparaît des images.
Motion picture producers and directors --- Producteurs et réalisateurs de cinéma --- Anger, Kenneth --- Criticism and interpretation. --- film --- experimentele film --- Verenigde Staten --- Anger Kenneth --- underground --- homoseksualiteit --- 791.471 ANGER --- Anger, Kenneth, --- Producteurs et réalisateurs de cinéma --- Motion picture producers and directors - United States - Biography --- Anger, Kenneth, - 1932 --- -Motion picture producers and directors --- Anger, Kenneth, - 1932-
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Maureen, une jeune américaine à Paris, s’occupe de la garde-robe d’une célébrité. C’est un travail qu’elle n’aime pas mais elle n’a pas trouvé mieux pour payer son séjour et attendre que se manifeste l’esprit de Lewis, son frère jumeau récemment disparu. Elle se met alors à recevoir sur son portable d’étranges messages anonymes…
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Une destinataire inattendue pour un récit à la première personne où Olivier Assayas revient sur ses années de formation. Le réalisateur a ressenti le besoin de s’adresser à Alice Debord avec qui il a tissé des rapports de travail et d’amitié depuis la disparition de Guy Debord. Mais quel lien secret relie à un auteur situationniste celui qui fut adolescent dans la tourmente de l’après-Mai 68, marqué par le rock et la contre-culture et qui voulait devenir peintre ? Comment tout simplement continuer à vivre au beau milieu des années soixante-dix quand tout paraissait fini ? Parcours pour le moins paradoxal que celui d’Olivier Assayas qui, pour atteindre le cinéma, prend appui sans état d’âme sur les écrits situationnistes comme sur le renouveau de la scène musicale avec le mouvement du punk rock. A partir de cette lettre en forme de journal intime se dessinent des pistes autour d’une question à caractère universel qui garde toute sa part de mystère « comment devient-on cinéaste ? ». La force et la sincérité de ce texte pourraient aider de nombreux jeunes gens attirés par le cinéma à trouver leurs propres réponses.
Cinéma --- Mai 68 --- Ecrit d'artiste --- Producteurs et réalisateurs de cinéma --- Assayas, Olivier
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On parle toujours du travail de deuil, mais la force du film d'Olivier Assayas consiste plutôt à creuser le "travail du vivant", cette façon qu'a le vivant de continuer simplement au quotidien. Fin août, début septembre porte donc en son coeur le personnage d'Adrien (François Cluzet), qui va mourir. Mais, paradoxalement, les personnages principaux du film sont les vivants : Gabriel (Mathieu Amalric), Jenny (Jeanne Balibar), Anne (Virginie Ledoyen), et leurs manières de faire face à la maladie, à la mort, au souvenir. À la fin du film, Gabriel et Jenny ont accepté leur séparation, ils l'ont vécu ; Gabriel et Anne ont accepté leur amour, ils l'ont appris. Réconciliés.
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"Hou Hsiao-Hsien, le chef de file de la ""Nouvelle Vague du cinéma taiwanais"" guide Olivier Assayas sur les lieux de son enfance. HHH, ou le portrait émouvant de l'un des plus grands cinéastes asiatiques d'aujourd'hui, réalisé par celui qui l'a fait connaitre en France..."
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« C'est contre le cinéma que le cinéma doit se faire. En particulier s'il veut, au sein du nouveau monde des images, incarner le plus précieux, le plus vital : la liberté de penser, d'inventer, de chercher, d'errer et de se tromper, en somme d'être l'antidote. »Olivier Assayas Constat fait de l'absence de pensée théorique du cinéma contemporain et de l'effacement de la cinéphilie, que nous reste-t-il pour penser ce que l'on persiste à appeler le septième art ? Penser, c'est-à-dire donner du sens aux pratiques des réalisateurs, dépasser la fragmentation et la dépersonnalisation de leur œuvre dans l'industrie des flux numériques… et justifier aussi qu'on puisse encore résister à l'attraction des plateformes au nom d'un cinéma indépendant et libre, avec l'éthique et les fins qui lui sont propres. Ce texte a été écrit pour le site belge Sabzian, proposant chaque année à un réalisateur d'établir un état des lieux du cinéma.
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