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Jews --- Civil rights --- Juifs --- Droits de l'homme --- Social life and customs --- Education --- History --- Religious aspects --- Judaism --- Moeurs et coutumes --- Histoire --- Aspect religieux --- Judaïsme --- Alliance israélite universelle --- History.
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En 1845, la France dote les communautés juives d'Algérie de nouvelles institutions : un Consistoire israélite algérien siégeant à Alger et deux consistoires provinciaux, à Oran et à Constantine, sont créés par une ordonnance royale. La mesure a été réclamée par le Consistoire central des israélites de France. Celui-ci souhaite appliquer aux judaïcités algériennes le programme de régénération religieuse, sociale et culturelle qu'il prétend mettre en œuvre en métropole. Le projet de rendre les juifs « indigènes » citoyens français, envisagé dans un premier temps par le gouvernement, est finalement repoussé à un avenir lointain. Totalement étrangers au judaïsme maghrébin, les consistoires vont-ils marquer durablement de leur empreinte les communautés juives algériennes ? Peu nombreux et mal accueillis par leurs coreligionnaires africains, les rabbins alsaciens envoyés par le Consistoire central sont-ils en mesure de mener à bien leur « mission civilisatrice » ? Comment les élites locales qui siègent à leurs côtés s'approprient-elles les nouvelles institutions communautaires ? Quelle place est laissée aux rabbins « indigènes » ? Comment les dirigeants des consistoires font-ils face à la crise anti-juive qui culmine en 1898 dans la colonie ? Autant de questions auxquelles répond ce livre qui retrace, à travers l'histoire des consistoires, les étapes de la modernisation des sociétés juives algériennes de 1830 à la veille de la Première Guerre mondiale.
Judaism --- Jews --- Regions & Countries - Asia & the Middle East --- History & Archaeology --- Middle East --- History --- France --- Colonies
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L'actualité politique au Moyen-Orient, en Turquie et au Maghreb attire notre attention sur la question de la place des minorités dans les régions qui bordent la Méditerranée. La notion moderne de minorité a été généralement présentée par l'historiographie comme le résultat des débats des experts internationaux au lendemain de la Première Guerre mondiale. Or, la Méditerranée du XIXe siècle constitue un terrain particulièrement fécond pour une analyse des multiples dynamiques de la construction des minorités.Cet ouvrage interroge les modalités de la fixation des identités par les Etats impériaux et par les minorités elles-mêmes. Il accorde une attention particulière à l'articulation entre les critères religieux, linguistiques, nationaux et territoriaux dans la catégorisation de ces identités collectives et individuelles. Il apporte un éclairage sur la mise en place de nouveaux modes d'administration des minorités, montrant les circulations et les transferts des normes et des pratiques, entre minorités au sein d'un même empire, mais aussi d'un empire à l'autre.Privilégiant l'approche comparatiste, ce livre collectif entend contribuer à une histoire croisée des minorités, en faisant dialoguer les historiographies de l'aire ottomane, des mondes coloniaux et de l'Europe.
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S’appuyant sur plusieurs réseaux d’écoles, celui des congrégations catholiques puis des missions protestantes, mais également ceux de l’Alliance israélite universelle et de la Mission laïque française, la France cherche à propager un modèle, celui de la mission civilisatrice. Elle parvient ainsi à entretenir ses clientèles dans le Maghreb colonial, au Levant comme dans les marges de l’Empire ottoman. L’ouvrage interroge tout particulièrement la place des communautés juives dans le dispositif scolaire français. Accueillis dans les établissements de l’Alliance israélite, créée à la suite de l’affaire de meurtre rituel survenue à Damas en 1840, les juifs figurent également en nombre dans les autres établissements français, chrétiens comme laïques. L’antisémitisme développé en métropole et dans la société coloniale algérienne est partagé par certains missionnaires. Est-il pour autant propagé dans les écoles des missions catholiques ? Que masque le « Jewish work » revendiqué par les missionnaires protestants dans l’Empire ottoman ou en Perse ? Cet ouvrage vise à croiser les types d’archives, en premier lieu celles de l’Alliance israélite qui offrent une source remarquable à l’historien de l’éducation, afin de mettre à jour les distorsions entre les discours et les stratégies mises en œuvre au sein du réseau scolaire français. Le discours de la « régénération » morale des juifs orientaux par l’école rejoint en fin de compte celui des missionnaires envers les chrétiens d’Orient. Comme la Mission laïque française, l’Alliance israélite offre une éducation qui répond aux standards français et se veut ouverte à tous, juifs et non-juifs, chrétiens et musulmans. Elle oppose un autre modèle à l’enseignement juif traditionnel et éclaire les tensions à l’intérieur des communautés juives. Confrontée successivement à l’ottomanisme, au nationalisme arabe et au sionisme envers lequel elle est supposée hostile, l’Alliance israélite apparaîtrait donc presque comme un sujet banal de…
History --- Méditerranée --- histoire de l'éducation --- Alliance israélite --- enseignement
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Ce livre indique comment, pendant la période française (1830-1962), la population juive d’Algérie s’est transformée par un processus social et politique d’accès à la citoyenneté. Ce processus continu fut largement troublé d’une part par l’hostilité plus ou moins ponctuelle des Français, des Européens de la colonie et des Musulmans, et d’autre part par les polémiques incessantes qui ont accompagné ce passage progressif d’un groupe d’indigènes colonisés en citoyens de la République française. L’ouvrage analyse l’évolution du statut des Juifs entre 1830 (où ils ne sont que des dhimmis) et le décret Crémieux de naturalisation collective de 1870, la « mission civilisatrice de la France » qui s’est accompagnée de l’attachement rapide et définitif des Juifs, l’importance à travers le temps de l’« antijudaïsme » et de l’antisémitisme dans la colonie. Leur inscription dans la sphère française aux XIXe-XXe siècles fait d’objet d’études de cas : les rabbins, les Juifs de Constantine, les interprètes, la vie quotidienne, la presse antijuive. Les textes proposés font revivre leurs identités plurielles : citoyens français, ils revendiquent leur judéité inscrite dans la sphère séfarade, imprégnée de culture berbéro-arabe. La période de la Deuxième Guerre mondiale est abordée à travers les camps d’internement et la présence de Juifs d’Algérie à Marseille. Le livre s’achève avec un regard sur la situation actuelle et des témoignages sur la mémoire de l’Algérie.
Jews --- Antisemitism --- History --- Algeria --- Ethnic relations --- Anti-Jewish attitudes --- Anti-Semitism --- Prejudices --- Philosemitism --- Hebrews --- Israelites --- Jewish people --- Jewry --- Judaic people --- Judaists --- Ethnology --- Religious adherents --- Semites --- Judaism --- al-Dzāyīr --- al-Jazāʼir --- Algérie --- Algerien --- Algeriet --- Alg'eryah --- Algieria --- Algierska Republika Ludowo-Demokratyczna --- Alg'iryah --- Alzhir --- Alžir --- Argelia --- Cezayir --- Democratic and Popular Republic of Algeria --- Democratic Republic of Algeria --- Dżumhurija al-Dżazajrija asz-Szaabija ad-Dimukratija --- Gouvernement général de l'Algérie --- Jumhūrīyah al-Jazāʼirīyah al-Dīmuqrāṭīyah wa-al-Shaʻbīyah --- Jumhūrīyah al Jazāʼirīyah ash Shaʻbīyah --- People's Democratic Republic of Algeria --- République algérienne démocratique et populaire --- אלג'יריה --- الجزائر --- الدزاير --- Алжир --- Algeria (Provisional Government, 1958-1962) --- Algérie --- juif --- population juive --- citoyenneté --- antisémitisme --- colonie
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